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Critique de paulmaugendre


Les Etats-uniens du sud, mais ce ne sont pas les seuls, n'aiment pas que des femmes blanches couchent avec des hommes noirs. Et les affiliés au Ku-Klux-Klan veillent.

Ils ont remarqué que Dora Wilkins, jeune journaliste blanche, recevait chez elle le matin un jeune Noir travaillant dans le même média local de Birmingham, Alabama. Cinq hommes sont chargés d'appliquer la peine prévue dans ce cas et s'introduisent dans la maison située dans une rue tranquille. Ils écoutent partiellement la conversation engagée entre les deux amants et ne font pas attention à leurs paroles. La femme explique qu'elle est différente entre neuf et dix heures le matin et que ce n'est qu'au cours de ce court laps de temps qu'elle peut le recevoir.

Les membres du K.K.K. ne s'embarrassent pas de détails et se servent de leurs couteaux pour tuer les deux amants, puis ils les pendent au balcon de la chambre. Un travail rapidement réalisé dont ils sont fiers et devrait dissuader les récidivistes.

Un trimardeur qui parcourt le pays à la recherche de petits boulots aperçoit les deux corps se balançant à la balustrade et, funeste initiative, les décroche. D'autant que, lorsque les policiers arrivent sur place, prévenus par le directeur du journal qui furieux de l'absence de sa jeune stagiaire s'était rendu à son domicile, il ne reste que le corps de Bob. Celui de Dora a mystérieusement disparu.

Peu à peu, les agresseurs de Dora sont retrouvés morts, assassinés. D'abord Greg, celui qui conduisait l'expédition punitive, égorgé. Sur son cadavre nu ont été inscrits les mots : Hiroshima, Nagasaki, avec les compliments de miss Atomos. Puis d'autres, dont Forrest, le responsable du K.K.K. local. Une jeune femme s'était présentée chez Forrest, se nommant Catherine Lomakine, alias Dora Wilkins. Elle se sert d'une sorte de stylo-laser pour se débarrasser du peu scrupuleux personnage qui se réfugie comme tous les membres du K.K.K. dans la religion. Une posture pour justifier leur ségrégation et leur racisme.

Catherine Lomakine et, en sous-main Miss Atomos, ont juré d'abattre tous les membres du K.K.K. et bientôt le nombre de défunts atteint les trois-cent-cinquante membres.

Cette affaire de vengeance ne pouvait pas passer inaperçue du docteur Alan Soblen lequel prévient Smith Befford. L'homme du FBI a pris la relève du Singe depuis le décès de celui-ci, et veille sur le cadavre de son ancien patron en se rendant tous les jours sur sa tombe dans le cimetière floridien. Il espère toujours revoir Mie Azusa qui avait rejoint l'île flottante Atomos.

C'est Mie Azusa qui le contacte par téléphone, afin de lui dire qu'elle l'aime, mais seulement une heure par jour. Tandis que Smith Beffort est lui aussi amoureux, mais vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Un dilemme.

Le K.K.K. traqué décide de demander au FBI de protéger ses membres, un comble. Des événements mystérieux se produisent, des boulles traversent le pays, et une sorte de soucoupe a été aperçue. L'armée est réquisitionnée.

Yosho Akamatsu, agent de la Tokkoka, police spéciale nipponne, arrive de Tokyo, rejoignant ses amis Befford et Soblen. La soucoupe est localisée, grâce à la filature exercée sur des hommes-robots affilés à la mystérieuse organisation Atomos. Akamatsu, déguisé comme ces membres dépendants de l'île Atomos, suit Catherine Lomakine, qui a été repérée, et s'introduit dans la soucoupe, calquant ses gestes sur les personnages qui sont déjà à l'intérieur. Pendant ce temps, Beffort et Soblen s'emparent de Mie Azusa afin de la confier à un chirurgien chargé de lui ôter le micro-processeur qu'elle possède à l'intérieur du crâne. Une opération délicate qui doit être réalisée avant l'heure fatidique au cours de laquelle la jeune femme redevient miss Atomos.



Ancré résolument dans l'anticipation et la science-fiction, ce nouveau volume de la série Atomos nous apporte de nouvelles révélations et l'épilogue laisse présager de nouvelles aventures tout aussi rebondissantes et foisonnantes que dans ce livre.

Car les temps morts sont exclus de cette intrigue qui offre un aspect intéressant et inattendu.

André Caroff s'est très bien renseigné non seulement sur les agissements du Ku Klux Klan, sur son organisation, mais également sur ses membres sur l'échelle hiérarchique, n'hésitant pas à mettre en scène les hauts responsables. Mais plus étonnant est la mise en scène des assassinats des Klansmen, à l'aide de stylos-laser et la débandade du Klan obligé de demander au FBI de protéger ses membres. Tout en gardant l'action dans les années 1960, même si la datation n'est pas précisée, car il est fait référence à plusieurs reprises au Président des Etats-Unis de l'époque, Lyndon Johnson qui succéda à J.F. Kennedy après l'assassinat de celui-ci à Dallas. Enfin, autre aspect inattendu, ou presque, c'est l'initiative prise par un général de bombarder la soucoupe sans requérir d'ordre et dont les conséquences auraient pu être encore pire que celles décrites dans le roman.

Outre cette guerre entre Madame Atomos puis Miss Atomos, qui a pris la relève comme on a pu le lire dans l'épisode précédent, dans une vengeance nippone envers les USA et les bombardements qui ont eu lieu sur Hiroshima et Nagasaki, s'intègre une histoire d'amour entre Beffort et Mie Azusa. Cette romance amoureuse sera-t-elle contrariée ou pas, c'est ce que nous lirons dans le prochain épisode, une série qui provoque une véritable addiction.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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