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Nathalie Bauer (Traducteur)
EAN : 9782021004038
256 pages
Seuil (12/05/2011)
3.51/5   56 notes
Résumé :

Les époux Ferrara sont fous d’angoisse : leur fille a disparu depuis six mois, évanouie dans le néant, et les pistes suivies jusque-là n'ont mené à rien. Refusant de se rendre à l’évidence et devoir classer l’affaire, ils veulent charger Guerrieri, avocat assez renommé, d'enquêter sur cette disparition. Après bien des hésitations, celui-ci finit par accepter. Le voilà qui se met à interroger les proches de Manuela, son ex-fiancé, suspect numéro un mais d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu plusieurs livres de Carofiglio, tous en version originale, cet auteur me plait et j'aime sa manière d'écrire.

La trame en est très simple : le protagoniste, Guido Guerrieri, est avocat au pénal, vit et travaille à Bari. Un de ses collègues, avocat au civil, s'adresse à lui car depuis six mois une jeune étudiante universitaire à Rome a disparu. Guido est plutôt réticent à accepter ce travail, relevant davantage d'un détective privé, mais l'acceptera et finira par résoudre ce mystère.

Contrairement à un roman policier classique, la trame n'a ici qu'une importance relative, et d'ailleurs la fin est prévisible dès la première page...
C'est véritablement un roman policier atypique : il ajoute et mêle à l'histoire des réflexions sur la vie, de nombreuses références littéraires et musicales, des souvenirs d'enfance, beaucoup d'éléments ne faisant habituellement pas partie d'un polar classique mais qui rendent le héros réel et très sympathique, une véritable empathie se crée avec lui.
L'auteur s'attache à l'analyse psychologique de ses personnages, Guido est un homme à la recherche de soi et a un confesseur bizarre, son sac de boxe avec qui il a des dialogues surréalistes, sa carrière est brillante mais il est mélancolique et seul. À cette solitude, la musique et son punching-ball servent d'antidote. Ses pensées sont souvent des paroles qu'il n'oserait prononcer à voix haute. Toutes ses divagations nous le rendent sympathique et réussissent à reléguer l'intrigue à l'arrière-fond.
J'aime également la description des parents de l'étudiante, leur douleur et leur espérance, la description de la société de Bari particulièrement sa bourgeoisie. Les personnages secondaires ne sont pas à négliger non plus.
Le livre m'a fait souvent rire et penser.
Le style est fluide, toujours direct, l'auteur utilise le présent (sauf dans les flash-backs) et le protagoniste principal parle à la première personne ce qui rend la lecture aisée.
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Il y a des bouquins, comme ça, qui sont des livres-bibliothèques. Non, non, pas des livres de bibliothèque – qu'on rend toujours à la bourre – mais des livres-bibliothèques, ceux dont chaque page contient une étagère. On parcourt les lignes qui regorgent de titres, on y passe le doigt et, outre la poussière, on se souvient avec plaisir de ceux qu'on a lus. C'est le cas du Silence pour preuve de Carofiglio qui multiplie les références aux classiques de la littérature (policière ou non). Et c'est assurément ce qui me le rend sympathique. Car il n'y a rien de pédant dans ces rappels, pas d'allusions virtuoses ou de mise-en-abyme pour gros malins. On est entre copains, majeurs et vaccinés, et on n'a rien à prouver. Carofiglio cite donc les auteurs qu'il aime et dont il emprunte l'intrigue, le style ou les images. L'originalité en littérature, il s'en fout ; quant à l'authenticité, c'est celle de son plaisir de lecture. En effet, Carofiglio et son personnage Guido Guerrieri sont des jouisseurs – pas des gros jouisseurs à la San Antonio, mais des petits jouisseurs tout de même. L'avocat est ainsi intraitable sur les fautes de goût de ses clients : « le professeur était à coup sûr coupable […], c'était un vantard mielleux et surtout il portait des mocassins à glands. » Pour se convaincre de la sensualité du personnage, on peut aussi considérer tout ce que Guerrieri s'enfile (les petits verres de vin ou de whisky, les menus de gourmet, la jeune fille de vingt ans sa cadette et les séances de boxe, histoire de sentir la sueur) ou tout simplement à quelques passages comme, lorsqu'après une référence à Simenon (donc à Maigret, autre sensuel), l'avocat traverse un pont au-dessus du Tibre : « Semée d'étincelles couleur mercure, l'eau, d'un jaune tirant sur le vert, procurait une impression de gaieté. Il n'y avait pas grand monde, et l'on entendait en arrière-fond de rares bruits de circulation, ainsi que des voix indistinctes. » C'est le genre d'infimes moments où l'on se sent doucement exister. Et oui, ma foi, ça va.

On comprend donc assez vite que ce roman ne va pas trop donner dans la grosse baston et les poursuites en bagnoles. Guerrieri n'aime pas la vitesse, comme lorsqu'un de ses clients parmi les plus grossiers, fait des pointes de vitesse en voiture : « il conduisait comme un chauffeur de taxi de Bombay au son de tubes italiens des années soixante-dix qui auraient soutiré des aveux aux membres les plus radicaux d'al Qaida. » L'intrigue policière va donc se dérouler d'elle-même comme un doux clapotis : une jeune fille a disparu sans laisser de traces, à Maître Guerrieri de la retrouver en interrogeant quelques personnages, peinard. La résolution est prévisible, le coupable est aussi discret que Bernard Tapie et, à la limite, c'est pas très grave : l'énigme est noyée dans ces petits moments où Guerrieri mange un morceau, discute avec une copine, va promener le chien, boit un verre avec une autre copine, écoute un disque. Bref, c'est les vacances, pas la peine de se grouiller.
On peut donc prêter attention à ces petits riens, habituellement éclipsés par l'urgence quotidienne et qui sont pourtant essentiels. le silence notamment, qui recèlent les éléments les plus importants du roman : la résolution de l'énigme, mais aussi la douleur des victimes (le père de la jeune fille) et des condamnés. Ainsi quand l'avocat téléphone à l'un de ses clients pour lui annoncer qu'il devra passer des années en prison : « Je tentai d'ignorer que sa vie se déchirait dans ce silence… ». Caroflio et Guerrieri savent que parler, c'est toujours courir le risque si ce n'est de se trahir, du moins commettre une faute. D'où les personnages qui bégayent, qui mentent, qui se réfugient derrière le secret professionnel ou qui ne se confessent qu'en tapant sur un sac de boxe : dans le roman policier, on peut vous attaquer sur un mot de trop. Guerrieri en fait presque une éthique. A de nombreuses reprises, il se reproche d'avoir parlé pour ne rien dire, d'avoir usé de clichés ou d'un mot en trop. Dans l'ensemble, ce roman est en quête d'honnêteté : il ne cherche pas à faire croire qu'il est plus intelligent qu'il ne l'est, pas d'esbroufe de détective dur-à-cuire ou de thriller conspirationniste, le silence de Caroflio cherche le ton juste.

Seulement voilà, c'est aussi pour cela que ce roman finit par agacer. On ne peut pas lui faire de reproches, non, ce serait trop méchant alors que, lui, il est trop gentil. Mais bon, disons-le franchement : ce bouquin devient ennuyeux par trop de vertu, il est chiant comme l'honnêteté. On s'effarouche parce que les « jeunes » fument des joints – et, bien entendu, les meurtriers prennent de la coke –, on s'encanaille en discutant avec dealers sympathiques ou des putes rangées des bagnoles, on fait des cas de conscience lorsqu'un quarantenaire désire une jeune fille. Guerrieri comme héros de polar, c'est un peu comme une andouille de porc qui ne sent pas : c'est trop propret pour ne pas déranger les amateurs. Au mieux, on peut le taxer d'être une belle âme un peu fade, qui n'a pas souvent mis les mains dans l'action, au pire on peut soupçonner une pudique hypocrisie. Guerrieri évolue dans un système qu'il dit lui-même vicié, et pourtant il reste assez intègre pour jouer avec ses scrupules. Lorsque je lis que Carofiglio a été juge antimafia puis sénateur du Parti démocrate, je ne puis que m'étonner devant l'absence d'une quelconque référence politique. Sûrement voulait-il laisser de côté son boulot et ses affres quotidiens ? Je vous le dis, ce roman sent les vacances et l'utopie.

Ah, sinon, remarquons le superbe choix de la photo de couverture, qui est tout simplement à côté de la plaque.
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Guido Guerrieri n'est pas tout à fait un avocat comme les autres. Droit, engagé, il ne s'en laisse pas compter. Noctambule, boxeur à ses heures perdues, il rappelle à la fois le Mickey Haller de Michael Connelly et le commissaire Montalbano d'Andrea Camilleri. Il est plutôt cultivé, fréquente les librairies et apprécie la bonne chère : c'est d'ailleurs l'occasion, souvent mise à profit, de présenter Bari, ses tables, le Sud de l'Italie et plus particulièrement les Pouilles, région à laquelle notre homme est très attaché et où se déroulent les intrigues de cette série.

Son métier, il l'exerce à Bari avec l'aide de Consuelo et de Pasquale. Et voici qu'un de ses confrères, Sabino Fornelli, lui demande de s'occuper d'une affaire banale à priori, celle de la disparition de Manuela, une étudiante, six mois plus tôt. Reprenant officieusement l'enquête, il ne décèle aucune négligence et ne trouve pas l'ombre d'une nouvelle piste. Au point mort, c'est au fil de ses rencontres avec les amis, les témoins et les familiers de la victime que la lumière, au moment le plus inattendu, lui fournira une réponse implacable, dans le sillage de Caterina, un personnage clef dont le charme ne laisse pas indifférent Guido Guerrieri, méfiant certes, mais non pas moins homme...


Hors des conventions du genre, ce roman mêle une bonne intrigue à des considérations philosophiques non dénuées d'humour qui accentuent son originalité. Gianrico Carofiglio écrit un roman policier digne de ce nom, qui incite volontiers à s'installer dans un fauteuil un verre à la main, jusqu'au dénouement de l'enquête. Une valeur sûre !
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Quand Sabino Fornelli, avocat civiliste, propose à Guido Guerrieri, avocat en cassation, de le rencontrer avec deux de ses clients à propos « d'une affaire délicate et urgente », ce dernier flaire l'embrouille. Manuela, jeune étudiante à Bari, la fille des deux clients en question, a mystérieusement disparu. Guerrieri va être chargé d'enquêter. Les carabiniers ont déjà mené une enquête sérieuse et approfondie : notre avocat va-t-il pouvoir découvrir « une chose manquante » qui fera basculer l'enquête, tel un habile Sherlock Holmes ?

J'ai lu ce policier paru en mai 2011 aux éditions du Seuil dans le cadre du Jury Seuil Policiers 2011 et je tiens à remercier Babelio de m'avoir offert l'opportunité d'en faire partie.

C'est une enquête de l'avocat Guido Guerrieri que nous propose Gianrico Carofiglio, auteur italien né en 1961 à Bari. Il a peut-être choisi un avocat pour incarner la figure de l'enquêteur en raison de sa propre profession de magistrat.

Après lecture de ce policier, il m'apparaît que l'enquête était plutôt secondaire pour l'auteur : j'ai eu l'impression qu'il attachait plus d'importance à brosser le portrait de l'avocat enquêteur. Celui-ci me semble particulièrement réussi : Guerrieri est très attachant parce que pétri de doutes et de questionnements. Cela est particulièrement visible avec Caterina, une jeune femme d'une vingtaine d'années, dotée de charmes physiques ravageurs. Guerrieri est alors tiraillé face à elle entre ses pulsions viriles et son surmoi redoutable (qui lui souffle notamment que cette jeune femme pourrait être sa fille…). Il fait également preuve, en toutes circonstances, de beaucoup d'autodérision ce qui le rend encore plus attachant. Ses propos, tout en finesse et humour, savent faire mouche et provoquer le rire du lecteur, en témoigne ce passage où sa réflexion avisée l'amène à une conduite prudente :

Sur l'escalier de la Trinité-des-Monts, je fis la connaissance de deux Américaines, avec qui je mangeai une pizza. Mais je déclinai l'invitation à poursuivre la soirée dans leur appartement après avoir saisi un regard de complicité entre elles : calculant qu'elles pesaient entre quatre-vingts et quatre-vingt dix kilos chacune, je songeai que prudence est mère de sûreté. (p. 16.)

Il épingle également un manuel de développement personnel censé résoudre un mal décrit par les psychologues et les psychiatres :

Procrastination, tel est le nom de cette pathologie.
Les sujets manquant d'assurance et dotés d'une faible estime de soi renvoient à plus tard les besognes désagréables pour éviter de se mesurer à leurs faiblesses, leurs peurs et leurs limites. C'est tout du moins ce que j'avais lu dans un manuel intitulé Cessez de remettre à plus tard et commencez à vivre, qui expliquait en deux cents pages, de manière analytique, les causes de ce phénomène et proposait des exercices délirants du style – textuellement – « se libérer de cette maladie de la volonté et mener une existence pleine, productive et sans frustration ». p. 47.

L'auteur a décrit un narrateur particulièrement nostalgique, en proie à de fréquentes ruminations. Il se complaît dans l'évocation de souvenirs passés et nous amène à réfléchir au travail de la mémoire, sur le mode de la madeleine de Proust :

Les souvenirs ne se dissipent jamais. Ils demeurent tous cachés sous la fine croûte de la conscience, y compris ceux que nous croyions à jamais perdus. Parfois un geste, une image suffisent à les ramener à la surface.
Par exemple un gâteau trempé dans du thé, ou un gros chien aux yeux mélancoliques qui offre sa gorge aux caresses. p. 118.

C'est ainsi qu'un Cane Corso (molosse italien) l'amène à retrouver le fil de ses souvenirs d'enfance.

Ainsi, ce policier présente des dimensions attachantes et plaisantes. Je lui ai trouvé cependant quelques longueurs : l'auteur opère de multiples digressions, perdant parfois le fil de l'enquête (qui m'apparaît donc secondaire sous la plume de l'auteur), en évoquant les affaires que doit traiter notre avocat. Elles m'ont semblé sans grand intérêt pour l'histoire. Hormis ces longueurs, l'intrigue en elle-même est intéressante : la fin, notamment, qui délivre la clé, m'a semblé passionnante, le suspens grandissant étant bien rendu dans des chapitres courts, se terminant sur une énigme, un rebondissement, repris dès le début du chapitre suivant.

Un policier plaisant, très agréable à lire, qui campe un portrait attachant d'un avocat humain et nostalgique, mais qui présente quelques longueurs.
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Publié en 2010, c'est le quatrième de la série avec l'avocat Guerrieri.
Cette fois il n'est pas dans son rôle de juriste, mais dans un emploi insolite, plus adapté à un détective.
Il ne s'agit pas d'une enquête policière mais d'une enquête humaine à la demande expresse d'une famille pour découvrir la raison de la disparition de Manuela, étudiante à l'Université de Rome, qui n'est pas rentrée à Bari en fin de semaine.
Pour ce faire, il rencontre Catarina, sa meilleure amie , laquelle reconstruit pour lui le monde secret de la jeune étudiante et les raisons de sa disparition.
En parallèle, se développent les longues conversations nocturnes avec une ancienne prostituée de luxe, ancienne cliente de l'avocat, et ses confessions inattendues.

Le comportement de Guerrieri change suivant les événements. Lui_même a sa propre personnalité et une psychologie complexe. Pas très heureux en amour il se défoule sur son sac de boxe accroché dans son séjour.
Comme souvent avec lui, fouiller dans la vie des autres revient à fouiller aussi dans la sienne. Il est introspectif et fascinant.

Le style est sec et essentiel. les dialogues, réalistes et vraisemblables donnent au livre un rythme soutenu et l'envie de tourner les pages.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Procrastination, tel est le nom de cette pathologie.
Les sujets manquant d’assurance et dotés d’une faible estime de soi renvoient à plus tard les besognes désagréables pour éviter de se mesurer à leurs faiblesses, leurs peurs et leurs limites. C’est tout du moins ce que j’avais lu dans un manuel intitulé Cessez de remettre à plus tard et commencez à vivre, qui expliquait en deux cents pages, de manière analytique, les causes de ce phénomène et proposait des exercices délirants du style – textuellement – « se libérer de cette maladie de la volonté et mener une existence pleine, productive et sans frustration ».
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Il existe des crétins paresseux, en général insignifiant et inoffensifs, et des intelligents ambitieux, auxquels il est possible d'attribuer des tâches importantes, alors que, dans tous les domaines, ce sont les intelligents paresseux qui accomplissent les exploits les plus notables. Mais il est un point incontestable : les crétins entreprenants constituent une catégorie si dangereuse et si dévastatrice qu’il convient de les éviter soigneusement
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Comme le disait ce monsieur français, une image me remonta à la mémoire.
Marcuse, le berger allemand de mon grand-père Guido, levait la tête et offrait sa gorge de la même façon, plus de trente ans auparavant.
Les souvenirs ne se dissipent jamais. Ils demeurent tous cachés sous la fine croûte de la conscience, y compris ceux que nous croyions à jamais perdus. Parfois un geste, une image, suffisent à les ramener à la surface (…)
Jusqu’alors, je n’étais parvenu à me rappeler mon enfance que par fragments isolés, telles d’indéchiffrables épaves flottant à la surface.
Et voilà que tout prenait sa place en une mystérieuse synchronie d’images, sons, odeurs, noms et objets concrets.
Le mange-disques, l’esquimau Motta, les stylos à quatre couleurs, Fifi Brin d’Acier, les tee-shirts Fruit of the Loom, Crocodile Rock, les journaux illustrés, Rintintin, Ivanhoé, La Flèche noir (…)
La lumière qui filtrait à travers la porte entrouverte de ma chambre, les bruits de la maison qui s’atténuait de plus en plus, et, pour terminer, les pas légers de ma mère alors que je m’endormais.
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Elle va m’inviter à entrer, me dis-je. J’entrerai et que ce qui doit arriver arrive, je m’en fiche, car je suis fatigué de devoir évoquer la critique de la raison pratique à chaque pas que j’accomplis dans l’existence.
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Je ne peux m'empêcher de trouver sympathiques les gens qui déclarent vouloir être libraires. Adolescent, j'ai envisagé ce métier. Pour dire la vérité, j'en avais une vision romantique et totalement irréaliste : à mes yeux, il consistait à passer des journées à lire gratuitement les ouvrages de son choix.
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La raison du doute - Gianrico Carofiglio Margue Page 05-10-2010
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