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EAN : 9782756041506
160 pages
Delcourt (18/09/2013)
4.1/5   176 notes
Résumé :
Caroline sombre dans la dépression après la naissance de son premier enfant. Elle est happée par cette maladie qui s'invite à trois reprises dans sa vie.
Du protocole médicamenteux à la rechute, elle apporte un témoignage pour déculpabiliser ceux qui sont tombés dedans et donner des clés de compréhension à l'entourage...
Des Carnets du gouffre troublants, mais aussi drôles et émouvants.
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La première fois, c'était en 2003... Blonde, les joues roses, des vêtements très colorés, un visage souriant et toujours de bonne humeur, Mademoiselle Caroline respire le bonheur et la joie de vivre. En apparence... En ce fameux jour de mars 2003, elle emmène son tout jeune fils malade chez son médecin. Ce dernier lui demande alors "Vous ne riez plus ?". Cette remarque va bousculer la jeune femme qui s'est sentie vide d'un coup, comme liquéfiée, et sombrer. Et c'est presque en en riant qu'elle dit à son Homme, une fois à la maison, que son médecin lui a prescrit des antidépresseurs. Un médicament par jour pendant 30 jours. Une fois ce mois passé, Mademoiselle Caroline arrête d'un coup. Mais c'est alors que tout redevient lourd et pesant et qu'elle se met à pleurer sans raison apparente. La remplaçante de son médecin lâche alors le mot, elle souffre de dépression...

Illustratrice-graphiste, Mademoiselle Caroline est une jeune femme pétillante, souriante, pleine de vie. Mais elle est passée par quelques années difficiles, entre 2003 et 2009, au cours desquelles elle a souffert de dépression. Médicamentation, phases de hauts et de bas, repli sur soi, séance chez différents psys, vie familiale et sociale bouleversée... Ce sont toutes ces étapes qu'elle raconte dans cet album intimiste et ô combien salvateur pour elle. Dans cet album de plus de 150 pages, l'auteure y insère les croquis de son petit carnet réalisés pendant ses chutes libres, traduisant au plus près ses états d'âme. Elle explique combien la dépression est une vraie maladie (pour ceux qui en douteraient encore) qui peut se soigner (médicamentation et suivi psychiatrique). À travers ses dessins jetés, ses différentes techniques utilisées, ses pages aérées et son trait dynamique, Mademoiselle Caroline se livre avec émotion et sincérité. Un album intelligent, drôle parfois et utile.
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Ce tome contient un récit complet indépendant de tout autre. La première édition date de 2018. Il a entièrement été réalisé (scénario, dessin, couleur) par Mademoiselle Caroline (Caroline Capodanno). Il comprend environ 140 pages de bande dessinée en couleurs. Il commence par une introduction de 3 pages rédigée par le docteur Charly Cungi, un court texte de l'autrice assorti d'une citation de Tahar Ben Jelloun. En fin de tome se trouvent une page de remerciements, une playlist de 34 chansons pop avec leurs auteurs, 2 pages de bibliographie (dont les livres de Charly Cungi), et une photographie de la fameuse croix tatouée sur la main gauche de l'autrice.

Tout a commencé en mars 2003… mais sans doute bien avant. Caroline a emmené son fils chez le médecin et ce dernier remarque qu'elle ne rit plus. Elle a alors senti qu'elle cédait, qu'elle craquait, qu'elle a rompu d'un coup sec pour la première fois. Depuis elle vit avec ça tout le temps : c'est noir et ça pique. À la regarder, c'est une charmante jeune femme, blonde avec les joues roses et l'embonpoint rassurant, toujours en forme et de bonne humeur, mais à l'intérieur c'est la chute libre. Lorsque le médecin lui a innocemment posé la question, Caroline s'est sentie tomber au fond, tout au fond, envoyée d'un coup. Elle en est ressortie avec une prescription médicale : des antidépresseurs. Elle a pris son comprimé tous les jours pendant 30 jours, et au bout de 15 jours ça allait déjà mieux. À la fin de la plaquette, elle a arrêté d'un coup, sans savoir qu'il ne fallait surtout pas faire ça. Un mois plus tard, tout redevenait pesant, lourd, mou. Un jour elle s'est remise à pleurer, comme ça presque pour le plaisir de pleurer, juste parce qu'elle ne savait pas quoi faire d'autre. Elle a pleuré plusieurs jours.

Caroline est retournée voir son médecin. Il n'était pas là : elle a eu droit à la remplaçante. Cette dernière lui a expliqué qu'il ne faut jamais arrêter les antidépresseurs d'un coup, que le manque provoque des rechutes encore plus graves que la maladie, la dépression. En entendant ce mot, Caroline reprend espoir car si son malaise a un nom, ça peut se guérir. Passage à la pharmacie pour acheter les médicaments, et reprise d'un comprimé par jour, mais la chute a mis plus de temps à s'arrêter et son état à se stabiliser. Fort heureusement, son époux a pris les tâches du quotidien en main, était présent, rassurant, réconfortant. Caroline continuant d'éprouver une peur irrépressible, il l'a emmenée voir sa première psy. Elle était jeune, belle, mince, avec une grande cicatrice sur la poitrine.

L'introduction de 3 pages est rédigée par le docteur qui salue la performance de réussir à présenter la maladie dépressive avec humour. Il évoque ensuite les différents aspects de la dépression, et termine en indiquant que cet ouvrage lui sera très utilise en tant que thérapeute. Outre son ses consultations, il est également l'auteur d'ouvrages comme Faire face à la dépression avec le docteur Ivan-Druon Note, Cohérence cardiaque : Nouvelles techniques pour faire face au stress avec Claude Deglon. S'il commence par feuilleter cette bande dessinée, le lecteur observe la grande variété des mises en page. Mademoiselle Caroline ne se sent pas tenue de respecter une mise en page à base de cases sagement rectangulaires. Au cours de la lecture, il apparaît qu'elle exerce le métier de graphiste, et cela se ressent dans la liberté graphique. Au fil de ces 140 pages, le lecteur découvre un page noire avec trois lignes écrites à la main en blanc, une page avec Caroline en train de chuter sur un fond blanc, une page avec une trentaine de cases à la bordure irrégulière tracée à la main, une page blanche avec seulement 2 phylactères sans personnage, des dessins réalisés pendant la phase de maladie sur un cahier d'écolier, des dessins en double page avec des éléments tracés de manière lâche, une page entièrement noire, une page avec 9 cases blanches et vides sur fond noir, une page avec un facsimilé d'un bout de papier sur lequel est écrit un mantra, une page avec des phrases écrites en cercles concentriques à partir du centre, des schémas pour expliquer le principe de la bifurcation, etc.

Mademoiselle Caroline dessine dans un registre qui appartient plus à celui de l'esquisse, qu'à celui du photoréalisme. Elle détoure les éléments dessinés, par un trait lâche et fin, s'attachant à la forme globale des personnes et des objets, avec le minimum de détail. Les décors ne sont présents qu'épisodiquement et représentés de manière très sommaire. le lecteur ne doit pas s'attendre à pouvoir se projeter dans un appartement ou le cabinet d'un médecin ou d'un psy. Les dessins en donne une impression générale : un fauteuil, un meuble, sans possibilité d'identifier une marque ou un modèle. Il est toutefois possible d'observer la différence entre la forme des fauteuils des différents psys. Cela n'empêche pas de bien faire la différence du lieu où se trouve Caroline : une pièce dans son appartement, un cabinet, l'espace naturel de la montagne, etc. Ce mode de dessin est particulièrement adapté pour exprimer des ressentis intérieurs. La page noire (p.14) arrive comme une enclume, une page sans espoir où il n'y a la place que pour une unique pensée, fragile du fait de l'écriture manuscrite légèrement irrégulière. La page en vis-à-vis (p.15) est au contraire toute blanche avec la silhouette de Carline en train de tomber depuis le haut de la page, une horrible sensation de vie, d'absence de tout (de repère, de quelque chose à quoi se raccrocher). Par contraste le dessin en double page (pages 132 & 133) montre quelques ondulations de rose en base, la silhouette d'une chaîne montagneuse en blanc, et un ciel vert-jaune parcouru de trois traits blancs sur chacun desquels s'accroche un discret nuage, lui aussi uniquement détouré par un trait blanc.

Tout du long du récit, l'artiste transmet son état d'esprit au lecteur grâce à ces dessins légers et doux. Sa silhouette avec un grand sourire au milieu de 3 autres parents venus amener leur enfant à l'école, et une petite phrase indiquant qu'ils ne voient pas sa détresse intérieure. Une page avec 30 cases pour montrer la répétition quotidienne de la prise de médicaments, avec leur nombre qui s'amenuise au fur et à mesure sur la plaquette, créant la sensation d'obligation d'accepter ce traitement, son inexorabilité, mais aussi le temps qui passe. Une silhouette encore plus esquissée de Caroline en position foetale au milieu d'une page blanche montrant ce besoin de se retirer du monde, de s'affranchir de ses exigences et de ses agressions, de la pression qu'il fait peser. Cette position est reprise plus loin (p.51) dans une vue de dessus de Caroline sur son lit, ajoutant l'impression d'être au fond d'un trou. Un dessin représentant un tas de pilules matérialisant ce traitement indispensable pour aller mieux mais qui rappelle aussi la maladie présente tous les jours, qui nécessite d'être sans cesse aux aguets pour ne pas replonger. Page 128, Mademoiselle Caroline insère une quinzaine de lignes comme tapées à la machine pour montrer qu'elle assimile des données médicales, basées sur des observations scientifiques, une façon très différente d'envisager le fonctionnement de son corps et de son esprit.

Mademoiselle Caroline a choisi de raconter son histoire chronologique, sans retour en arrière. Elle commence donc en 2003, parce qu'il s'agit d'une crise qui mène à son premier traitement à base d'antidépresseurs. Elle indique qu'il y avait certainement eu d'autres signes avant, mais c'est ce qui lui semble un bon point de départ. le lecteur assiste donc à ce sentiment de chute, à la vie qui continue avec son enfant, son époux aimant et compréhensif, sans beaucoup de détails. Ces éléments sont mentionnés de manière incidente, sans qu'elle ne s'épanche sur sa vie privée. Il n'est même quasiment jamais question de son métier, si ce n'est ses doutes quant à sa capacité de le faire correctement. le lecteur assiste à sa première consultation chez le médecin pour dépression, à sa première redescente après avoir être arrivée à la fin du traitement, à son rendez-vous chez un premier psy. Il mesure la distance entre le mal être intérieur de Caroline et sa vie sociale. Il prend la mesure des éléments de sa vie qui lui permettent de s'accrocher à quelque chose, à commencer par son enfant. Il perçoit comment elle ressent le traitement médicamenteux, la relation avec sa première psy, puis avec le deuxième, puis avec le troisième. L'ouvrage tient la promesse à la fois de montrer une dépression de l'intérieur, comme un état maladif, à la fois de le raconter de manière personnelle. Mademoiselle Caroline réussit à se montrer drôle : ce n'est pas un ouvrage déprimant. Elle parle d'elle-même en toute franchise, mais sans se montrer impudique. Son récit repose avant tout sur le ressenti et sur les états d'esprit, tout en montrant les étapes très concrètes telles que les prescriptions, les séances chez le psy, le travail avec le docteur Charly Cungi et les outils mis en oeuvre pour aller mieux. Il n'y a pas de baguette magique, pas de solution miracle, juste un témoignage délicat et agréable à découvrir, tout en mesurant bien le poids terrible de la maladie.

Il y a comme ça des ouvrages qui semblent à la fois pénibles et intéressants. Quel que soit son histoire par rapport à la dépression (malade, ou connaissant des malades), le lecteur est intrigué par cette possibilité de voir la maladie de l'intérieur, tout en craignant un ouvrage déprimant. Il commence sa lecture et se rend tout de suite compte qu'elle est très agréable, aérée, douce, tout en générant une empathie bien réelle. Il apprécie la gentillesse des dessins, tout en constatant qu'ils transmettent les états d'esprit avec conviction. Il suit le parcourt très ordinaire de Caroline pour vivre avec sa maladie, à la fois très personnel, à la fois très parlant quant à ses caractéristiques. Il en ressort avec une meilleure compréhension de la maladie, et une sorte sentiment positif, alors même qu'il n'y a pas de solution miracle.
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Chute libre : carnets du gouffre est le témoignage de Mademoiselle Caroline, qui, après la naissance de son premier enfant, glisse lentement dans la dépression. Son récit retranscrit bien les différentes étapes de sa maladie, de ses premières prises de conscience à l'acceptation d'être malade, les hauts et les bas qui ponctuent son chemin. Les propos sont très clairs, le ton de Mademoiselle Caroline est touchant, parfois drôle et sonne toujours très juste.

Ici pas d'apitoiement, mais un petit livre qui veut déculpabiliser les malades, et poussera certainement leurs entourages à réfléchir un peu plus à leurs réactions. Certains dessins ont été réalisés spécialement pour cet album, mais d'autres ont été réalisés pendant les périodes plus sombres de sa dépression, ce qui rend la bande dessinée encore plus forte. Que l'on soit touché ou non par cette maladie, La chute libre est une bande dessinée agréable qui parlera à tout le monde et dont on se souvient !
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Danser au bord de l'abîme.

Ces derniers temps je le vois qui me nargue, me hante.
Je me prends à regretter les médicaments
Ceux que j'ai arrêté trop vite, trop tôt.
Comment je réagirais si j'avais le doux artificiel confort de m'en foutre, que tout me glisse plus facilement dessus, pour avoir plus facilement le dessus.
Alors j'ai eu envie de lire
Quelque chose qui parlait de cette fameuse danse.
Et en tombant sur instagram sur la série des mères parfaites de Mademoiselle Caroline, j'ai vu qu'elle avait plusieurs ouvrages à son actif.
Dont celui-ci.
Je ne suis pas super fan de ses dessins mais, simples, directs, ils racontent bien.
Ce livre fait très fort. Il arrive à être universel.
A parler de ceux dont les événements de vie et émotions creusent et laissent des traces.
Et si on a tous notre propre mélodie, nos propres danses au bord du gouffre, j'y ai retrouvé cette peur latente, et si.
Et si je replongeais.
C'est rassurant de lire qu'on peut, non s'en sortir, mais vivre avec.

De mon côté, je vais encore tenter de réagir comme si j'avais encore mon armure chimique.
Je ne suis pas certaine que ça préserve de l'abîme, mais ça permet de retrouver ce que je désire et d'avancer.
Et peut être lire d'autres livres comme celui-ci
En espérant que d'autres aient fait aussi fort. Aussi bien. Aussi presqu'universel.
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Chute libre est une bd qui aborde un thème difficile puisqu'il s'agit de la dépression. On va vivre la dépression de l'auteur qui nous conte son expérience dans les moindres détails entre 2003 et 2010 pour être précis. On apprend que la dépression est une maladie qui provoque la souffrance de l'être dans sa chair et sur son mental. Ami dépressif, lecture à éviter ? Je ne pense pas car il est toujours intéressant de comprendre les mécanismes pour avoir des clés de sortie. Cela part d'une bonne intention.

Récit touchant pour les uns, surexposition d'un moi égocentrique pour les autres. Je vais être très dur dans les propos qui vont suivre. J'ai bien compris que la dépression est une maladie abstraite au même titre que l'alcoolisme par exemple. Ce n'est pas la faute des gens qui en sont atteint. Nous avons un auteur qui a un travail formidable, trois enfants formidables et un mari formidable (et non fort minable). Bref, elle a tout pour être heureuse mais elle va vivre la dépression.

En effet, j'éprouve plus de compassion envers les pauvres, les miséreux, ceux qui luttent contre la maladie, ceux qui perdent un être cher, ceux qui sont seuls après des difficultés de la vie. Pour moi, la dépression est un luxe intellectuel que certaines personnes ne peuvent se permettre. Bref, je n'arrive pas à m'apitoyer sur le sort de l'auteur alors que l'émotion peut me gagner facilement. Pire que cela, j'éprouve une forme d'indifférence.

L'auteur va connaître plusieurs psychanalyses avant de trouver le bon et nous donner les bons conseils. La recette : dessiner une petite croix sur la main et faire ce qu'on appelle une crise de calme avec la respiration et un peu de concentration. Cependant, ne jamais arrêter les anti-dépresseurs. Oui, j'ai trouvé cela pathétique sans vouloir m'enfermer dans une attitude de préjugés. C'est un sujet difficile mais traité avec suffisamment d'humour pour ne pas sombrer dans cette chute libre.

L'auteur a pour objectif de déculpabiliser les sujets à dépression. Mission réussie. Pour ma part, je ne suis pas convaincu. Certes, c'est une maladie généralement incomprise. Cette bd sera bien utile aux médecins pour expliquer la maladie à leur patient. Elle devrait sans doute être prescrite à la place du médicament. Comme disait Confucius, "la plus grande gloire n'est de ne jamais tomber mais de se relever à chaque chute". Ou encore Oscar Wilde : "le pessimiste est celui qui, entre deux maux, choisit les deux". Il avait tout compris !
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critiques presse (4)
Actualitte
13 janvier 2014
C'est assurément la justesse du ton, la singularité du sujet et la force d'en rire qui font de cet album une belle lecture, salutaire et salvatrice. Aussi, ne vous en privez pas !
Lire la critique sur le site : Actualitte
BDGest
12 novembre 2013
Sous des faux airs de blog girly, Chute libre est un livre-témoignage qui a valeur de thérapie, autant pour les malades, qui y trouveront un véritable espoir, que pour tous ceux qui les côtoient au quotidien.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
28 octobre 2013
Témoignage de périodes dépressives, à la manière d’un journal en liberté, où texte et dessins se bousculent et se répondent. Pas seulement une plongée saisissante dans cette maladie, mais aussi un vrai petit guide pour en sortir, riche d’émotions colorées.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
07 octobre 2013
C’est une bande dessinée autobiographique [...] Chute libre est une BD intéressante autant au niveau du témoignage qu’elle apporte qu’au niveau de sa conception.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
p.108-11.
Et puis voilà. Le hasard. La vie qui envoie des signes.
« Il suffit de prêter attention ; les leçons viennent toujours quand vous êtes prêt, et si vous êtes attentif aux signes, vous apprendrez toujours tout ce qui est nécessaire pour l'étape suivante. »

Paulo Coehlo

Je devais être – ENFIN – prête...

Dans une librairie un jour, j'achète un livre juste parce que la couverture me plaît. Rentrée, je l'ouvre, et vois qu'il traite de … dépression ! Dans un magazine, je vois que son auteur est en conférence à Annecy... Après la conférence, je me dis que c'est à lui que je dois montrer mes carnets... Au téléphone, ma copine me demande si j'ai envoyé mes dessins à Pauline. « Non, je n'ai pas eu le temps. J'étais à une conférence de Christophe André... Elle me répond : « Mais c'est le mari de Pauline ! »
( Quelle était la probabilité que cela soit possible ??? )
Pistonnée, je rencontre donc ce grand psy... Sentiment d'être toute petite face à lui. Qui me recommande un psy près de chez moi. Je suis allé le voir, ce psy près de chez moi.
Une salle d'attente immense, un carrelage, un iphone pour prendre le RV, des petits souliers, des courbes d'émotions sur un écran ! Une moustache, de petites lunettes, des murs verts, des chouettes (!) des tableaux de nœuds marins, un Mac, un tapis, une fenêtre, deux fauteuils, un long couloir. L'univers de mon nouveau confident, mon quatrième psy. Le bon.
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LA DÉPRESSION
Voilà. C'était dit. Un mot. Un gros mot. Un énorme mot. LE mot.
Malgré tout, j'étais hyper contente de savoir que mon malaise, mal-être, mal partout, avait un nom.
Je me disais que si ça avait un nom, ça pouvait se guérir.
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La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque chute.
Confucius
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C'est sans condition : le bonheur ne se négocie pas.
Cette phrases a été un vrai électrochoc. Comme si on m'autorisait la joie.
J'apprenais à 35 ans le bonheur, j'apprenais en fait à ne plus avoir peur.
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p.113-5.
- Pourquoi êtes-vous-là ???
- Ok... on y va : mon boulot, l'argent, les enfants, ma mère, ma sœur, mes bouquins, mon poids, l'Himalaya, pourquoi elle et pas moi, les idées à trouver 24h/24 […] et patati, et patata, once again... Sauf que là, voilà, une fois le débat asséché, il m'a dit :
- Vous êtes d'une banalité affligeante ! C'en est ridicule...
- 1re grosse claque dans ma face
- Ce n'est pas votre faute ! Vous êtes tout simplement MALADE !
- 2e grosse claque dans ma face
- Vous pouvez guérir et vous allez guérir !!!
- 3e grosse claque dans ma face

Je savais que la dépression était une maladie, mais je n'avais pas compris que moi, j'étais malade !
C'était le premier à me le dire.
Et toute cette culpabilité qui s'envole : ce n'est pas ma faute ! Youpi ! Pas ma faute, je suis malade ! Pas ma faute !!!
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