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La naissance d'une nation tome 3 sur 3
EAN : 9782843373350
569 pages
Anne Carrière (17/05/2006)
3.9/5   5 notes
Résumé :
Dans la nuit du 13 au 14 septembre 1759.
Sur les Hauteurs d'Abraham. Timothy O'Sullivan, grenadier de l'armée anglaise, reprend conscience après la bataille. A l'issue du combat, il prendra pays dans la colonie conquise. Il y connaîtra Emilienne Devanchy, la demi-sœur de Marie, veuve sans enfant, personnage étonnamment cultivé, fier et indépendant. qui se dévoue auprès des blessés anglais et français hospitalisés ensemble à l'Hôtel-Dieu de Québec.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
C'est le 3e livre d'une trilogie de P Caron intitulée "La naissance d'une nation". L'histoire de la Nouvelle-France, racontée, romancée dans la vie de trois femmes de leur époque (Thérèse, Marie et Émilienne). le dernier tome s'attarde à la conquête de 1659-1660 par les Anglais. L'histoire est bien contée, avec une langue française bien maîtrisée. J'aurais personnellement aimé avoir des références historiques, il n'y en a pas vraiment. Elles auraient pu être en prologue ou en notes de bas de page. Ce n'est pas passionnant mais c'est intéressant. C'est peut-être plus captivant pour les gens qui connaissent bien la ville de Québec car 90% de l'action s'y déroule et l'auteur y va avec beaucoup de précisions sur les noms de rues, de places, d'immeubles etc que les citadins de Québec reconnaîtront. Il donne aussi parfois les anciennes graphies des noms de lieux, comme Rivière-Ouelle, qu'il nomme Rivière Wells mais là encore il ne donne aucune source pour justifier l'ancienne orthographe. Bref, 7/10.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
La politique n’a jamais été dans la nature de nos gens. Ils réagissent dans l’adversité en multipliant les ennemis. Au début, ils s’en sont pris à l’hiver, puis, s’étant apprivoisés à cette saison, ils s’en sont pris à l’isolement du territoire. Mais ils n’échappent toujours à une situation qu’en se jetant dans une autre. Aussi je crois que toute cette question est illusoire et que les événements d’hier doivent plutôt nous convaincre d’unir nos intuitions pour tenter de deviner l’avenir et nous y préparer.
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Lorsque je sus écrire, je pris l’habitude, à la manière de mon père, d’inscrire le nom des malades à côté de leur maladie et, seul dans ma chambre, je me berçais de l’illusion d’être déjà capable d’identifier les maux et de les guérir. Ma mère m’entretenait dans cette prétention, me donnant ostensiblement raison lorsque j’émettais quelque opinion médicale, même lorsque ces dernières défiaient le gros bon sens. Considérant uniquement les simplicités évidentes, j’ignorais la complexité des choses. Je n’éprouvais aucune hésitation à me montrer agressif pour imposer ce que j’estimais être la vérité, fût-elle dérangeante.
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La reddition de Québec les condamnait presque à crever de faim, car les soldats anglais ne toléraient pas leur présence et les chassaient aussitôt qu’ils se mettaient à mendier. Aussi s’étaient-ils aisément ralliés à l’idée d’un complot visant à expulser ces occupants. Si leur entreprise réussissait, ils retrouveraient leurs moyens de subsistance et gagneraient, peut-être, l’estime de la population de Québec qu’ils auraient ainsi libérée.
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Je ne me conduisis pas comme un amoureux classique, avec mots fleuris et autres délicatesses puériles, mais lui montrai sans retenue l’adhésion de mon cœur et lui avouai mon inexpérience amoureuse. Le plus simplement du monde, je décidai de l’aimer, reconnaissant les qualités de son intelligence, de sa sensibilité et de son intuition. Je me pris à l’admirer et obéis à l’attrait physique que j’éprouvais pour elle.
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Nous sommes en guerre: c’est un mal qui dépasse le mouvement des armées. Tant que la France et l’Angleterre ne décideront pas de notre sort, nous serons une colonie en sursis. Quand bien même tout tremblerait en même temps, les Hauteurs, les armées, nos sentiments, cela n’ébranlera pas l’Histoire qui suivra son cours jusqu’à ce qu’on la sanctionne d’un pacte, d’une capitulation, d’un traité, je ne sais trop.
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