« Si nous devons mentir les uns et les autres, ce qui est probable, sachons du moins éviter certains excès », déclare Sir Henry Merrivale.
Eh bien moi, je ne mentirai pas, Sir. Je déclare en toute franchise que
1) Je ne connaissais pas du tout l'auteur de ce roman avant d'en ouvrir la première page, alors qu'il s'agit d'un maitre du roman policier, auteur d'une infinité d'histoires de meurtres dans une chambre close.
2) C'est une des rares fois où j'ai lu un roman policier « classique », et cela m'a plu
3) J'ai été bien amusée par les quelques traits d'humour disséminés ça et là
4) J'ai suivi avec attention les méandres de l'enquête, me perdant parfois, me retrouvant souvent penchée au-dessus d'un cadavre affalé dans une mansarde, ou aux côtés d'une femme riche hystérique, ou encore dans les rues de ce Londres des années 30.
5) J'ai été bien contente quand même de refermer ce roman, car la fin de l'année approchant, mes neurones aspirent au repos.
J'éviterai donc tout excès en ne vous dévoilant pas le fin mot de l'intrigue...Je vous dirai juste que la « police est invitée » aux meurtres (car il y en a plusieurs). Une mise en scène particulièrement machiavélique, tournant autour de tasses de thé ornées de plumes de paon ou d'un châle luxueux décoré de .... plumes de paon évidemment, m'a, je ne vais pas dire tenue en haleine, mais empêchée à tout le moins de m'endormir. Titillée, asticotée, oui, je l'ai été. Passionnée...non.
Alors, sir Merrivale, je vais vous l'avouer : je suis la seule personne ici qui ait dit la vérité, et sans excès, en plus. Suis-je acquittée ?
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Tout le roman est constitué de conversations : cela nous change (en mieux) des description de salons, de vêtements et de la vie familiale des policiers dans les romans américains !
J'ai trouvé cependant que ce roman manquait quelque peu de suspens.
Une lecture agréable, mais peu prenante.
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Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin).
Pour sa sixième chronique, le 19 octobre 2016, Fabien aborde l??uvre de John Dickson Carr.
Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/
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