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3,39

sur 1070 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Isabelle Carré nous invite à entrer dans son enfance et même avant au moment où, sa mère, enceinte de son grand frère résiste à la pression de sa famille qui veut qu'elle abandonne l'enfant car le père s'est évaporé : ce sera donc une fille mère.
Elle rencontre un ami qui adoptera l'enfant et elle en aura d'autres avec lui dont Isabelle qui n'est jamais nommée sauf qu'elle intervient comme narratrice à la première personne.
Ses parents ont des enfants mais ils ne semblent pas les voir. le père est designer, sa vie prend un tournant inattendu, bien accepté par ses enfants devenus adultes.
La famille connaît des revers financiers.
Elle nous parle aussi de ses grands -parents maternels, vivant dans un château , elle ne nous épargne aucun détail dans la description. J'ai apprécié celle de la vieille bibliothèque. Les autres grands-parents, plus modestes, sont moins abordés. Sans doute les voyait-elle moins.
Le récit très désordonné, a manqué d'intérêt pour moi.
Je trouve que l'auteure aurait dû garder ses mémoires pour elle comme exutoire mais nous les livrer m'a semblé inutile dans cette forme inaboutie et non structurée.
C'est toujours difficile de rentrer dans la vie de ses parents en tant qu'enfants, même devenus adultes. Je me suis personnellement fait cette réflexion plusieurs fois.
Isabelle Carré est un personnage public bien sympathique. Elle a rempli un rôle admirable d'empathie au concours de lecture à voix haute animé par François Busnel la semaine dernière.
Je sors donc un peu déçue de ma lecture qui m'a ennuyée et pourtant, j'ai tenu jusqu'au bout en tournant les pages un peu vite vers la fin.
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N'étant pas matérialiste, le début m'a rebutée avec les descriptions matérielles des logements. Histoire de famille avec des parents ‘marginaux' de par la maladie et l'orientation sexuelle. Dommage qu'il n'y ai pas eu plus d'efforts dans la construction : des phrases qui arrivent sans savoir de quoi il est question, changement de narration, d'époques. Une histoire touchante, mais trop intimiste qui instaure la gêne chez le lecteur.
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Toutes les vies n'ont pas vocation à faire un roman intéressant. C'est ce que je me suis dit en lisant le roman d'Isabelle Carré. Je n'ai ressenti aucun intérêt pour l'histoire qu'elle nous raconte et j'ai même eu la désagréable impression de jouer le rôle du voyeur qui s'immisce dans la vie privée des autres.
J'ai trouvé que ce livre tenait plus de la psychothérapie que du roman, qu'il avait un intérêt pour son auteur mais pas pour le lecteur. Je conçois que l'écriture puisse être un très bon moyen de guérir certaines blessures ou d'aider à se reconstruire, ce que je comprends moins c'est de porter ces écrits à la connaissance de tous. Ce roman est tellement intime qu'il en devient gênant.
Au delà de ça, j'ai trouvé cette lecture tiède et monocorde et je n'ai ressenti aucun intérêt pour l'histoire, aucune empathie pour les protagonistes. Je me suis ennuyée. J'ai trouvé que l'auteur se plaignait beaucoup, que tout était vu sous un angle négatif. le tout manque vraiment de rythme.
Je suis complètement passée à côté de ce roman que j'ai eu beaucoup de mal à finir.
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Je remercie les 68 premières fois de m'avoir permis la lecture du premier roman d'une actrice que je trouve lumineuse.

J'ai toutefois été déstabilisée par l'entrée en matière. Trente longues pages de début de roman qui m'ont semblé obscures. Pourquoi ne pas avoir nommé clairement sa mère ?

Difficile aussi de situer ce roman autobiographie, fiction ? Une mère qui dans son rêve ne s'apercevrait pas qu'on lui a arraché son enfant dans la rue. Une famille "dentelles et château" qui ne vit que dans le regard des autres. Exiler leur fille à Pantin par peur du "qu'en dira-t-on" ? La rejeter parce qu'elle a refusé de s'inscrire dans leur histoire. Parce qu'elle a choisi de garder l'enfant.

Un père amoureux de l'élégance de sa mère. Une mère éthérée, les yeux perdus dans le vague. Une famille qui aurait pu toucher au bonheur, qui le recherche. Un récit décousu comme la famille. Une sensibilité à fleur de pages, une écriture poétique.

Je n'ai pourtant pas réussi à apprécier pleinement ce récit de la recherche de soi des parents, de sa recherche de structure au milieu de cette joyeuse pagaille familiale, même si on ressent beaucoup de sincérité dans l'écriture d'Isabelle Carré.

J'ai été touchée par le dévoilement délicat des blessures, des épisodes suicidaires, puis enfin la découverte d'un socle solide qui semble avoir été trouvé au théâtre pour vivre pleinement. Peut-être réconciliée avec le passé pour s'ouvrir à l'avenir, construire sa famille.



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Quel ennui. Je n'ai malheureusement pas vibré à la lecture de ce roman tellement intime qu'il faudrait plutôt le qualifier de psychothérapie. Les souvenirs sont souvent la source d'un bon récit, ce n'est pas le cas de ce livre malgré la qualité de l'écriture. Car, encore faut-il pouvoir prendre de la distance vis-à-vis d'eux et ne pas nous les servir sous forme d'interrogations.
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Deuxième livre d'Isabelle Carré que je lis. Deuxième ou devrais-je dire second? Car franchement, après deux essais assez infructueux, il est fort probable que je m'arrête là.

Pourtant, oserais-je dire, j'aime assez l'actrice. Son univers, ou ce que j'en perçois. Sans doute suis-je un rêveur aussi, à l'instar de ceux de son livre de souvenirs. Sans doute me fais-je un film "carré" d'une personne qui ne correspond finalement pas à ma projection.

Des souvenirs en pagaille, voilà ce qu'Isabelle Carré nous offre en partage. de l'homosexualité de son père aux constellations familiales éclatées, des rapports humains intergénérationnels rêches à sa mère, fille-mère, retrouvant son amour de jeunesse à 60 ans... on couvre pas mal de thèmes. Aucun n'est traité adéquatement. Tout reste superficiel, enjoué (même la tristesse semble enjouée), quasi factice.

J'ai assisté (et pourtant nous sommes quasiment de la même génération) en spectateur à des choses que j'ai également connues. Pauvre petite fille riche... pour reprendre une chanson connue et pour répondre à l'autrice (Isabelle Carré rythme ses souvenirs de chansons ou musiques emblématiques, ce qui est plutôt intéressant). Oui, la vie est belle quand on peut transformer quelques séances de psy, 2-3 tentatives de suicides, un atelier d'écriture avec Djian en un Prix RTL... Je suis acerbe, certes, mais les événements racontés par Isabelle Carré sont finalement assez banals, connus par des milliers de gens qui ne se reconnaîtront sans doute pas dans le récit éthéré, leste et parfois primesautier de l'actrice. Ces gens n'ont pas eu la chance de naître du "bon côté" de la vie. Car quoi qu'essaie de nous dire l'autrice, la vie lui a été fort agréable, ce qui me laisse dubitatif quant à l'impression de dureté qu'elle semble vouloir nous distiller.

Revenons même sur le titre... les rêveurs. Ces gens qui ont le loisir de rêver leur vie, de rêver leur devenir et d'en faire ce qu'ils veulent. Cela me ramène à l'aspect décalé (et ce n'est pas un compliment) du récit. Cette insouciance ne m'a pas convenu.

Vraiment pas mon univers.
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Certainement un joli texte plein de sensibilité. Ce n'est pas un roman alors qu'il est annoncé comme tel. C'est plutôt un récit à caractère autobiographique. J'ai été sous le charme jusqu'à la moitié du livre puis suis restée perplexe. C'est très humain, très vécu mais ça manque de construction, de rigueur. Il est clair que c'est la notoriété de l'actrice qui a beaucoup fait pour que ce "roman" soit à ce point encensé à sa sortie car ce n'est pas, et de loin, un grand texte...Mon avis est donc très réservé mais c'est joli et simple à lire. Et c'est habile par endroits.
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Isabelle Carré, cette actrice « connue que personne ne connait » lève le voile sur son enfance peu banale sur fond des années 70.

Dans ce livre qui oscille entre le roman et l'autobiographie, l'actrice dépeint une famille de «rêveurs» où chacun rêve de vivre une autre vie. Avec une mère dépressive qui n'arrive pas à faire face à la violence du monde et s'enfonce progressivement dans la dépression et un père qui cache son homosexualité et tente de sauver les apparences en ayant une vie de famille, la petite Isabelle manque d'affection et a du mal à trouver sa place et à s'épanouir. Elle fera une tentative de suicide à 14 ans qui la conduira en hôpital psychiatrique. La découverte du théâtre aura l'effet d'une révélation et la sauvera de ses démons intérieurs.

Le lecteur découvre une autre facette d'Isabelle Carré très éloignée de l'image d'actrice « discrète et lumineuse » que les médias aiment lui donner.

La plume de l'auteur est délicate et sensible. Toutefois, ce livre s'apparente plus à un témoignage à but thérapeutique qu'à un véritable roman. de plus, passé 50 pages, le récit s'essouffle et s'éparpille.
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Je connaissais l'actrice de talent et je souhaitais découvrir l'auteur. Ce premier livre "autobiographique" à l'écriture fine et ciselé m'a laissé un goût amer. Je suis déçue de ne pas avoir réussi à rentrer dans l'histoire. Mon attention s'est épuisée au fil des pages, et pour finir ma lecture s'est terminée en épreuve de force pour atteindre la dernière page.
J'attendais peut être trop de ce premier roman...
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A mi-chemin entre roman et autobiographie, Isabelle Carré évoque son enfance, son adolescence, sa singulière famille. La danse, le théâtre le cinéma vont la sauver de ce contexte pathogène. Ces confidences sont touchantes, écrites sans pathos ni complaisance, une belle sincérité qui permet d'entrer dans son univers intime. J'ai bien aimé les références cinématographiques et musicales, j'avais ainsi le sentiment d'être proche d'elle et de partager sa vie, comme une vieille copine.
Mais alors, pourquoi n'ai-je pas été touchée comme je l'espérais après avoir lu et entendu de belles choses concernant Les rêveurs ? le style un peu brouillon, le choix de parler à la 3ème personne, le trop intime qui me dérange souvent dans les pseudo-romans ? Je n'ai pas la réponse, mais je ne parviens pas à dire pourquoi – malgré la qualité de l'écriture, malgré l'intérêt que je porte à Isabelle Carré dont j'apprécie le charisme – j'ignore pourquoi je me suis ennuyée, pressée d'en finir. Peut-être que réunir des souvenirs ne suffisait pas à donner du relief et un réel rythme à l'ensemble.
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