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EAN : 9782378770860
356 pages
Le Lys Bleu Editions (14/08/2018)
4.38/5   68 notes
Résumé :
Okinawa, 1993 - Un jeune garçon subit au quotidien les acces de violence de son père. Au plus fort d’un enfance chaotique et solitaire, il noue une amitié solide avec un camarade de classe. Mais l’horreur l’attend au tournant… Tokyo, 2017 - Des meutres en serie dans le quartier cossu de Meguro placent l’inspecteur Alex Nakayama dans une situation désespérée. Son excentrique mais talentueux assistant Hayato Ishida le supplée et va apprendre à ses dépens que les masqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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J'aime beaucoup les romans de Cyril Carrere, mais je n'avais pas encore plongé le nez dans son tout premier roman. C'est maintenant chose faite..

Ce n'est évidemment pas le meilleur roman de Cyril, mais pour un premier roman il est vraiment prometteur. Il faut avouer que les suivants ont plus que confirmé le talent de l'auteur.

L'originalité de ce roman est qu'il se déroule a Tokyo, avec des personnages en majorité avec des noms Japonais. Alors comme pour les romans scandinaves, j'ai toujours un problème avec ces noms. Il faut que je fasse un travail supplémentaire sur moi pour ne pas perdre le fil. de ce fait, si le roman n'a pas un scénario prenant je ne prends pas la peine de poursuivre.

Ici, l'auteur a réussi à me tenir en haleine du début à la fin.
Alors, bien évidemment il y a quelques défauts. J'aurais préféré un rythme un peu plus soutenu, mais dans l'ensemble ce thriller est de très bonne qualité.

Il est toujours difficile de finir le bibliographie d'un auteur par son premier roman, mais d'un autre côté cela permet de voir le chemin parcouru et l'évolution de l'auteur.

Alors si il y a bien un jeune auteur de thriller a conseiller c'est évidemment Cyril Carrere.
Et petit bonus, son prochain roman sort très bientôt : fin février.... Et je l'attends avec impatience !
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Cyril Carrere a aiguisé sa plume sur la plateforme d'écriture Fyctia en enchaînant plusieurs concours Thriller ; s'il est d'abord resté timidement dans le classement, il s'est rapidement démarqué en raflant les premières places du podium, encouragé par la communauté de lecteurs tous plus désireux les uns que les autres de le voir partir en finale. Malheureusement, les résultats n'ont pas été ceux escomptés, mais qu'à cela ne tienne ! Loin de se démonter, Cyril envoie ses manuscrits finalistes à plusieurs maisons d'édition jusqu'à trouver celles à même de lui donner sa chance. le Lys Bleu est la première à le faire en acceptant d'éditer le Glas de l'Innocence qui a déjà quelques années d'existence. Un relooking dont un changement de titre, une réécriture assidue, des cuts, des ajouts… le premier roman de monsieur Carrere se pare de nouveaux atours en préservant son ADN et sans dénaturer le fond de son intrigue. de quoi étonner les lecteurs de la première heure sur la plateforme d'écriture, mais surtout, de quoi leur donner l'impression de lire un tout nouveau roman sans pour autant oublier ce qu'ils avaient trouvé au départ à travers les lignes.

Le Glas de l'Innocence se déroule à Tokyo, lorsqu'une série de meurtres ébranlent la ville et les autorités nationales en 2017. Hayato Ishida, jeune prodige et assistant au sein de la police japonaise, voit enfin son quotidien ennuyeux devenir intéressant. Plus encore lorsque l'inspecteur Alex Nakayama semble mêlé à ces crimes sordides. Parallèlement, en 1993 à Okinawa, un jeune garçon voit sa vie bouleverser alors qu'il noue une amitié cimentée avec une camarade de classe.


Comme la plupart des Thrillers, Cyril Carrere semble s'installer face à nous et disposer dans un total désordre les pièces d'un puzzle complexe. Armé d'un sourire machiavélique, il les mélange encore, défait les premiers morceaux que nous enchevêtrons sans nous dire si nous avions juste ou non, et recommence son petit manège jusqu'à ce qu'il daigne enfin nous céder quelques longueurs d'avance. Ce puzzle-là en contient en réalité deux : un pour le passé, en 1993, et un autre pour le présent, en 2017. Deux histoires que rien ne relie, au point que l'on se demande quel en est intérêt et comment feront-elles pour se recouper ? C'est un petit jeu que proposent souvent les auteurs du genre et c'est souvent délectable, lorsque cela est bien ficelé, de découvrir le noeud où tout se rejoint. En sera-t-il de même pour le Glas de l'Innocence ?



La grande part d'originalité de ce roman, c'est son contexte : un thriller au Japon, contemporain, difficile d'affirmer que cela inonde les rayons. Fort de sa propre expérience, Cyril Carrere étoffe son récit avec de multiples détails, termes, anecdotes respectant les traditions et les moeurs nippones. Nous nous retrouvons rapidement immergés en plein Tokyo, rencontrons les lieux si typiques du pays, lisons la description d'une inclination du buste d'un japonais en fonction de la place hiérarchique de son interlocuteur et de la teneur des excuses (45° pas plus pas moins !)… voilà que l'on termine à rêver de gober des onigiris thon-mayonnaise à la pelle. le Japon est un pays quelque peu méconnu dans le genre littéraire et pour les moins adeptes, il faudra peut-être un léger temps d'adaptation pour mémoriser tous les noms, identifier chaque personnage… mais rien de compliqué en soi. Pour ceux qui en sont plus familiers, pas d'inquiétude.

En soi, pour les initiés, il se pourrait que vous visualisiez les scènes défiler comme dans un seinen/shonen animé ou un drama (cinéma asiatique), encouragés par ce fameux contexte ; sans compter que Hayato Ishida, héros un peu plus mis en avant que ses collègues, partage de nombreuses caractéristiques avec les protagonistes décalés se trouvant généralement dans l'univers manga et drama.



Hayato est un jeune homme fraichement arrivé au sein de la section criminelle ; le mystère plane sur son affectation et le lien particulier qu'il semble entretenir avec le superintendant. Il dénote de son entourage, refusant de porter l'uniforme, préférant ses Timberlands rouges, son casque tout en s'empiffrant de cochonneries à longueur de journée sans prendre un gramme. Jusque dans sa gestuelle, c'est un protagoniste atypique qu'il est difficile de cerner. Une chose n'en est pas moins sûre : il est d'une intelligence rare et détient un sens analytique confirmé. Un petit génie, en somme.



Les autres personnages sont aussi plaisants, cabossés. Ken, Miyabi, Alex Nakayama, son épouse Naomi et son fils Dan, ou encore Fujita et Eiko, tant d'autres encore, créent un cercle de protagonistes appréciables, loin d'être lisses et fades. Ils parviennent à maintenir l'équilibre en tempérant le caractère décalé d'Hayato et, donc, notre lecture.



Un contexte original avec un héros original, l'on peut dire que le Glas de l'Innocence a tout pour nous dépayser. Mais peut-on confirmer que la plume a su respecter ces partis pris, cette audace ?

[...]

Pour lire la chronique dans sa totalité, c'est par ici : http://marmiteauxplumes.com/le-glas-de-linnocence-de-cyril-carrere/]
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Après avoir lu et découvert Grand Froid, "un thriller époustouflant pour une quête de la vérité vertigineuse", "une des plus belles révélations de l'année 2018", à l'heure de la Coupe du Monde de Rugby, je ne pouvais plus repousser l'échéance pour découvrir enfin le premier roman de Cyril Carrere qui découlait également du même processus créatif, à savoir le concours Fyctia, le principe étant de poster des chapitres sur une plate-forme numérique pendant une durée déterminée afin de récolter le maximum de points des lecteurs, c'est pourquoi il n'est pas étonnant de retrouver ce rythme effréné dans le Glas de l'innocence, qui mieux qu'un auteur français résidant à Tokyo depuis plusieurs années pouvait ancrer son intrigue au pays du Soleil Levant ?

Fascination pour un peuple qui a subi plus que partout ailleurs dans le monde, une reconstruction fulgurante après les ruines et vestiges de la Seconde Guerre mondiale, une culture imprégnée de sa position insulaire et d'une envie dévorante de rattraper le temps perdu, entre nouvelles technologies et inventions toujours à la pointe du progrès, cette nation oscille entre tradition et modernité, si le pays est bien entré de plein pied dans le 21ème siècle, son ascension fulgurante peut laisser pantois et admiratif, il est aussi question d'un avant et d'un après dans le Glas de l'innocence, deux périodes paradoxalement rapprochées sur le papier mais dont les cicatrices du passé n'en demeurent pas moins vivaces.
L'importance de respecter les différents pans d'une nation japonaise à travers ses couches sociétales, sa géographie particulière et l'évolution de ses structures pyramidales, l'auteur ne s'en cache pas, l'innovation et le voyage demeurent l'un de ses fers de lance, matérialisés dans des descriptions précises et documentées pour faire immerger le lecteur dans une spirale d'événements, mouvements en staccato et legato se succèdent, un double meurtre suivi d'un homicide lancent les hostilités, une équipe d'enquêteurs de la brigade criminelle de Tokyo s'apprêtent à investiguer, sans savoir encore que ces affaires pourraient bien signifier et sonner leur dernière heure ...

Une construction habile et dynamique contrastant avec les enjeux qui prévalent dans ces affaires sensibles et délicates qui à l'approche d'élections qui à la pression de la hiérarchie, c'est tout une chaîne d'éléments et d'hypothèses qu'il faudra désentrelacer pour faire ressortir des lapins du chapeau, une intrigue complexe à volonté qui ne se laisse pas si facilement dompter, la singularité de ce thriller repose sur ses personnages ambivalents et flirtant souvent avec la zone rouge de la légalité, ce ne sont pas les nombreuses révélations qui le contrediront, tout est tortueux à l'image d'un casse-tête dont on se garderait bien d'anticiper les tenants et aboutissants, le style balance entre virtuosité à rendre une image optique des plus réfléchissantes pour l'oeil reptilien avec ces espaces labyrinthiques des méandres du mal, cette frontière floue ne saurait mentir sur la capacité de l'auteur à ne pas faciliter l'appréhension d'un monde fractionné, entre la volonté de la réussite par tous les moyens et celui de la perte de ses valeurs, le titre éponyme pourrait paraître sans équivoque sauf que là encore, rien ne se passera comme prévu, la dimension et la densité de l'histoire surprennent, pour un premier roman, je tire mon chapeau !

Ce ne sont pas les quelques imprécisions dans la mise en page ou égarements orthographiques qui m'auront freiné dans cette course contre la montre, cette quête de la vérité est souvent synonyme de fil rouge dans tous les romans et à fortiori les suspenses, comme dans Grand Froid, la magie des mots a opéré sans que je puisse véritablement en arriver à comprendre l'origine, je pourrai évoquer l'existence d'une deuxième partie qui m'a laissé sur le carreau, c'est la patte de l'auteur, cette signature thermique qui peut surgir à tout instant dans la construction, passer de la centaine de pages à la toute fin sans crier gare, le thriller prend alors une tournure des plus jouissives, une rupture de ton, dans ce Japon éternel n'hésitant pas à surfer sur plusieurs tableaux simultanément, le sacrifice prend alors une autre connotation à qui veut bien en douter du bien-fondé.

C'est également l'un des autres positifs, l'humanité et cette proximité avec tous les principaux personnages à travers les dialogues pertinents et jamais redondants, à échanger souvent hors contexte pour comprendre et appréhender tous les us et coutumes d'une des plus grandes villes mondiales, Tokyo cette ville cosmopolite je l'aime depuis Lost in Translation de Sofia Coppola mais aussi à travers d'autres films, comme ceux d'Akira Kurosawa, Ozu ou Kitano.

L'émotion est encore plus bouleversante quand elle touche la corde sensible des principes les plus fondamentaux de l'être humain, l'instinct de survie ou l'amour impossible, le Glas de l'innocence s'inscrit aussi dans la complexité des relations humaines, entre tous les protagonistes et ils sont plus nombreux que de coutume, souvent il y a une opposition entre deux personnages antagonistes, le bien et le mal, ici l'auteur évite justement de suivre les structures et autres codes narratifs du thriller pour mieux lui apporter du sang neuf, le personnage d'Hayato Ishida notamment est la représentation de ce Japon divisé entre tradition et modernisme, entre la pensée conservatrice et novatrice, défi générationnel ou génie impulsif ?

C'est sans compter également sur deux autres points incontournables et abordés dans toutes ses saveurs culturelles, l'aspect culinaire, comment lire un thriller tout en éprouvant à la fois l'envie de saliver et celui de goûter à la cuisine japonaise ?
Et l'humour inspiré apporte cette légèreté salvatrice dans une ambiance sous haute tension, histoire de drainer les énergies qui affolent tous les signaux d'alerte ...

Le mensonge commence là où finit souvent la perte des illusions, les rêves qui se muent en cauchemar, c'est l'obsession d'êtres en proie aux pires de ses fantômes et le Japon y attachent un rôle précieux et respectueux à cette figure symbolique d'antan, de ces démons ancestraux venus d'un autre temps, brillant ou chanceux, la psychologie n'est pas le dernier rejeton de tous les atouts d'un thriller qui détonne plus que l'entame, certes d'une brutalité insupportable, mais assez classique dans le déroulé pour le souligner, tout reste ensuite à découvrir ...
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Coucou chez vous ! Aujourd'hui, je viens vous présenter mon retour concernant « le glas de l'innocence » de Cyril Carrere.

Titre : le glas de l'innocence
Auteur : Cyril Carrere
Éditeur : le Lys Bleu, Paru le 25 Septembre 2018
Pages : 356
Prix : Broché : 21,40€ / Numérique : 5,50€

https://cyril-carrere.wixsite.com/auteur
fb.me/cyril.carrere.auteur

Ce jour, je viens vous parler d'un livre fraîchement sorti, d'un auteur qui n'a pas fini de faire parler de lui. En effet, ce n'est pas un, mais deux romans de Cyril Carrere que vous allez bientôt découvrir en tout juste quelques semaines d'intervalle.
Le premier de ces deux livres à paraître est « le Glas de l'Innocence », que j'ai eu la chance de dévorer en Service Presse juste avant sa parution.
Je remercie Cyril de m'avoir fait découvrir son Thriller, une très belle découverte en ce mois de grande rentrée littéraire.

1993- Dans un quartier résidentiel vit un jeune garçon de 8 ans, maltraité physiquement et psychologiquement par un père cruel et sans pitié qui ne connaît que la brutalité en guise de sentiment. Nous allons suivre le calvaire de cet enfant et être les témoins malheureux, de ses rêves et de ses désillusions.
Il va apprendre à vivre dans ce chaos familial et tenter de se construire une existence bien à lui. Une rencontre va changer sa vie et adoucir quelque peu son quotidien difficile.

2017- Suite à un double meurtre dans une résidence, l'inspecteur Alex Nakayama de la session criminelle de Tokyo et son assistant Hayato sont envoyés sur place, afin de mener l'enquête. Là-bas, ils y retrouvent Fujita, ancien colocataire et ami de promotion d'Hayato qui leur expose les premières constatations de ce drame.
Ils découvrent avec effroi, une mise en scène macabre qui va faire ressurgir de douloureux souvenirs à notre inspecteur. Entre complot et piège, un cauchemar va alors s'abattre sur cet homme, pour qui la vérité n'aura jamais été aussi dangereuse, et autant aux antipodes de ce qu'il pensait savoir.

Un récit en immersion totale en plein coeur de la société japonaise, un beau voyage qui m'a propulsée dès les premières pages à presque à 10 000 kilomètres de mon salon. Sans avion ni décalage horaire, j'ai traversé les différents lieux cités dans le livre sans encombre. Me prenant au jeu de ces endroits et de ces noms atypiques que je n'ai eu aucun mal à retenir.
De ce côté, il n'y a pas de blocage à craindre concernant la mémorisation des noms, tout se passe naturellement.
Nous allons donc suivre plusieurs époques différentes dans ce récit, d'une part l'histoire d'un petit garçon martyrisé et d'autre part la descente aux enfers d'un policier.
J'ai aimé ces deux parties bien distinctes aussi bien dans la forme que dans le temps, l'une complétant habilement l'autre.
Jouant même lors de certains chapitres, d'un changement de style, de décor et de ton pour désarçonner le lecteur, le faisant basculer sur des sentiments inverses.
Les personnages sont intéressants, certains sont plus intrigants que d'autres par leurs caractères forts, hors normes, cassant les codes d'un pays où l'on ressent le poids d'une société pour le moins écrasante.
Un bon thriller qui sort vraiment des genres habituels que l'on peut lire. Une enquête policière avec des rebondissements qui nous tiennent en haleine jusque dans les derniers chapitres, nous livrant par parcimonie des éléments semant le trouble jusqu'aux dernières pages. le tout accompagné il faut le dire d'une belle couverture, qui reflète bien l'histoire contenue dans ce livre.

« le rideau de ses paupières se ferma sur le sourire démoniaque figé dans le faciès de bois de son bourreau. »

« Un mauvais pressentiment le prit aux tripes. Les prémisses d'un voyage qui tournerait au cauchemar s'invitèrent jusque dans les recoins les plus sombres de sa pensée. »

Résumé : Okinawa, 1993 - Un jeune garçon subit au quotidien les accès de violence de son père. Au plus fort d'une enfance chaotique et solitaire, il noue une amitié solide avec une camarade de classe. Mais l'horreur l'attend au tournant...
Tokyo, 2017 - Une série de meurtres dans le quartier cossu de Meguro place l'inspecteur Alex Nakayama dans une situation désespérée. Son excentrique, mais talentueux assistant Hayato Ishida le supplée et va apprendre à ses dépens que les masques de la société japonaise renferment parfois de lourds secrets... Entre déni et suspicion, le cauchemar ne fait que commencer.

Auteur :Originaire de Nîmes et vivant aujourd'hui à Tokyo, Cyril Carrere nous livre ici son premier thriller. Féru de culture, d'innovation et de sport, l'écriture le passionne depuis son plus jeune âge. le Glas de l'innocence a été finaliste du concours « Derrière les portes » sur la plateforme fyctia, présidé par B.A Paris. Un autre de ses textes a été finaliste pour le prix du meilleur thriller VSD-Michel BUSSI 2018.

https://www.amazon.fr/Glas-l-Innocence-Carrere-Cyril/dp/2378770863
http://www.lysbleueditions.com/
www.lesmotsdelau.fr
Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/le..
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Voici ma dernière chronique de l'année 2018 et je suis ravie de la consacrer à ce roman qui a une saveur bien particulière, je ne saurais mettre véritablement de mots sur ce sentiment, j'ai adoré tout simplement et par conséquent il marquera indéniablement ce début d'année. J'en profite d'ailleurs pour vous présenter tous mes voeux, que cette cuvée littéraire 2019 vous soit des plus favorables.
Ce roman de Cyril Carrère m'attendait depuis un bon moment, il était temps que je lui fasse honneur. D'autant qu'il est d'une très grande qualité, impossible en lisant cette histoire plutôt noire, de deviner que nous découvrons là un tout jeune auteur. Cyril Carrère fait preuve d'une maturité dans la narration qui ne peut que surprendre la lectrice que je suis. Je dois avouer que je savais que je ne serais pas déçue car les précédents avis que j'ai pu lire sont élogieux.

J'adore les films Asiatiques, ils ont un ton bien particulier, une sincérité qui se ressent immédiatement, une touche d'humour, juste ce qu'il faut, une émotion palpable et digne. Il en est de même ici, une histoire à deux niveaux dans le temps, Ken un jeune garçon dont le quotidien angoissant vous prend aux tripes, ce genre d'enfant que vous avez envie de protéger, qui déclenche chez vous cette envie de rentrer dans l'histoire afin de lui apporter votre aide.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, lui avait-il dit, tu rencontreras un mur sur le chemin de la vérité. Qu’est-ce que tu feras ?

Est-ce que tu tourneras les talons et chercheras un autre moyen pour le contourner ? Est-ce que tu te jetteras dessus avec toute ton insouciance pour essayer de le surmonter? Ou alors, est-ce que tu prendras le temps de l’analyser pour trouver la meilleure façon de le franchir ?

Ce que tu feras dépendra de toi et déterminera le type d’enquêteur que tu es.
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Une pièce plus longue que large munie d’une kitchnette qui n’avait pas l’air d’avoir servi depuis un moment. Un petit meuble posé dans un coin, près de la seule fenêtre que comptait l’endroit et sur lequel reposait un minuscule écran télé. Un bureau immaculé et sa bibliothèque assortie collés au pied d’un lit simple recouvert d’un drap rose serti de fleurs aux couleurs ternies par les années. Une salle de bain si étroite qu’elle avait du mal à s’imaginer qu’on puisse l’utiliser.
Eiko resta dubitative face au studio qu’occupait Hitomi Sato.
Le constat était sans appel. En tant que femme, habiter un tel endroit à quarante-neuf ans relevait de l’échec social.
Pas besoin d’avoir fait Stanford pour comprendre qu’elle a échoué dans la vie. Cet appart’ sans âme en est la preuve. C’était une femme célibataire, sans enfants, si j’en juge par l’absence de toute photo de famille.
Eiko secoua la tête.
Dans une telle situation, n’importe qui croirait au père Noël et plongerait dans les bras du premier mec bien sous tous rapports…
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Au lieu de ça, il se retrouvait en cage avec une femme à la voix suave et au parfum troublant, pour ne pas dire dérangeant. Une profileuse assez compétente pour bosser au PSB à vingt-sept ans et qui analysait chaque mot, chaque intonation de ce qui sortait de sa bouche.
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Il n’avait pas pu échapper au port de l’uniforme réglementaire aujourd’hui. Sa conscience le rattrapait parfois. Même l’ado rebelle qui sommeillait en lui savait bien qu’en cette journée se jouait peut-être l’avenir de la Criminelle. Et il n’avait pas envie d’en faire les frais, alors qu’il venait tout juste de débarquer. Les choses devenaient enfin intéressantes !
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« Écoute, Kei, si tu veux vraiment y arriver, ce sont ces moments de relâche où tout peut basculer », où « l’alcool est incompatible avec les performances sportives. Tu accumuleras les blessures et tu finiras par laisser tomber » figurait encore dans le haut du panier des rengaines de son paternel.
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