Le glas de l'innocence

Au Japon et à presque 25 ans d'intervalle, Cyril Carrere nous raconte deux histoires. Celle de Ken d'abord, son quotidien d'enfant battu et son amitié avec une camarade de classe, Miyabi. Puis, celle d'Alex, un inspecteur du TMPD, et de son assistant Hayato qui enquêtent sur une série de meurtres dont le mode opératoire correspond à celui utilisé pour le meurtre de la mère d'Alex quelques années auparavant.

Un premier roman sympathique et prometteur 😊.

Le style est fluide et agréable. Il accompagne une intrigue prenante et rythmée dont on ne devine pas le dénouement (et quel dénouement ! 😱) avant la fin. On note bien quelques éléments ici et là, mais jamais de là à deviner le pourquoi du comment. L'auteur nous balade de bout en bout d'une main de maître.

Les personnages sont très bien travaillés, avec une mention spéciale pour celui d'Hayato.

Les nombreuses références faites à la culture japonaise assurent un dépaysement total, même si j'aurais parfois aimé plus de descriptions du type de celle du festival des Pantuu, où j'ai vraiment eu l'impression d'être propulsée dans la scène.

Maintenant, il ne me reste plus qu'à découvrir Grand Froid 😁 !