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EAN : 9782902324064
400 pages
Cosmopolis (08/10/2020)
4.2/5   180 notes
Résumé :
Trois associés, un cadavre, un butin, une embrouille.
Un coup de maître.

Visalia, Californie centrale.

William, l'homme d'affaires, rêve de créer un nouveau pôle d’excellence dans la région qui l'a vu naître, loin de la Silicon Valley et de la Baie de San Francisco. Lorsque sa société Educorp fait faillite, étourdi par le désir de revanche, il accepte l'aide d'un fonds privé sans en avertir ses associés.

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Critiques, Analyses et Avis (108) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 180 notes
Ce roman est un véritable page turner, à peine commencé il est déjà fini tellement l'intrigue est prenante et palpitante ( pas besoin de préciser que j'ai dévoré ce nouveau roman).

Les personnages sont très travaillés, et les caractères de chacun fortement mis en avant.

L'écriture de Cyril Carrere est très descriptive, avec un côté cinématographique assez dominant.
J'aime beaucoup cette façon d'écrire car on est directement immergé dans l'histoire.

Si j'avais trouvé des longueurs dans son précédent livre,ici ce n'est plus le cas. Je dirais même au contraire, j'en redemande volontiers.

Un scénario qui se tient terriblement bien, sans temps mort et qui va a un rythme soutenu.

J'ai également trouvé que l'écriture de l'auteur avait gagné en qualité.
Donc j'ai hâte de pouvoir le lire à nouveau.

Et puis c'est sans oublier que Cyril Carrere publie chez Cosmopolis , qui est pour moi, gage de qualité en ce qui concerne les thrillers.
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Cyril Carrere est un auteur que je suis depuis son tout premier livre, « le glas de l'innocence » qu'il avait eu la gentillesse de me soumettre à la lecture. Je l'ai ensuite accompagné avec « Grand froid ». Tous deux m'avaient déjà, à l'époque, beaucoup séduite par le fait qu'ils étaient bien ficelés et le talent de l'auteur à conter des histoires.

De ces lectures était née d'abord une amitié virtuelle avant des rencontres dans la réalité, à Paris (au Salon du Livre) ainsi qu'en Belgique. Découvrir un livre d'un ami est toujours un travail périlleux. Si le bouquin nous plaît alors aucun souci mais il peut se passer tout l'inverse. Pourtant, par un souci d'objectivité, en tant que blogueur littéraire, on se doit d'être honnête avec ses lecteurs mais surtout avec soi-même.

Malgré cette remarque, je dois avouer que ce n'est pas mon cas et je me dois d'être objective. Encore une fois, par son dernier thriller paru chez Cosmopolis, il a su m'étonner positivement par sa plume à la fois travaillée et bien maîtrisée dans les codes du genre. « le quatrième rassemblement » est l'ultime livre que j'ai parcouru et dévoré dès que l'occasion s'en présentait lors des derniers jours de 2020. Je ne pouvais pas rêver mieux pour clore une année littéraire riche en belles découvertes avec de nombreuses surprises et coups de coeur.

Un thriller se déroulant dans le milieu des affaires est un pari risqué car l'histoire pourrait ne pas trouver son public. Pourtant, pour ceux qui auraient quelques appréhensions à ce sujet, je peux vous ôter tout doute quant à votre appréciation certaine de ce récit. Tous les éléments qui constituent un bon thriller sont présents : il y a du suspens, des retournements de situation, de la manipulation du lecteur par l'auteur, plein d'émotions,…

Un autre point fort de ce titre est le dernier tiers du livre qui se déroule sur les chapeaux de roue, où on est littéralement scotché au fil des pages et où on ne voudrait que pouvoir en dévorer encore plus afin de découvrir le fin mot de l'histoire. La tension y monte crescendo pour se terminer par un final d'apothéose.

Un seul petit bémol qui ne m'en a pas moins donné l'envie de mettre ce livre dans mes coups de coeur de l'année : une armada de personnages différents. Comme vous avez déjà pu le lire dans l'une ou l'autre de mes chroniques, une fois qu'il y a beaucoup de protagonistes, j'ai toujours peur de m'y perdre et de ne pas bien replacer les personnages dans leur rôle respectif. J'ai eu un peu ce ressenti au début de l'histoire mais au fil des chapitres, cette appréhension a tout simplement disparu et j'ai vraiment a-d-o-r-é!

Je remercie les éditions Cosmopolis et surtout l'auteur, Cyril Carrere pour l'envoi du livre.
Lecture commune avec ma copine belge d'Instagram : Djustinee (allez faire un tour sur son profil, vous y découvrirez plein d'idées de lectures car comme moi, elle mélange les genres littéraires et il y en a vraiment pour tous les goûts).
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Au début de lecture j'ai aimé le style de l'auteur, j'ai aimé les premières actions qui se passent, les premiers personnages qui apparaissent et leur mission.

Mais très rapidement à mes yeux le récit devient brouillon, multipliant les personnages et les rebondissements, on se croirait dans un film d'action à gros budget avec beaucoup d'effets visuels mais au final sans aucune psychologie des personnages.

C'est le type de lecture ou il est question en partie d'espionnage et c'est un sujet qui ne m'intéresse pas du tout, c'est pour cette raison que je suis restée entre autre complétement hermétique à ce récit.

Je suis d'ailleurs étonnée en notant mon avis du nombre d'avis positifs sur cet ouvrage, celui-ci n'était pas fait pour moi.

Pour moi l'auteur a également voulu mettre trop de thématiques dans son bouquin et cela a eu pour effet de me perdre complétement.



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Après avoir lu Grand Froid du même auteur, j'avais très envie de découvrir son nouveau roman et je remercie NetGalley et Les Éditions Chambre Noire de m'avoir permis de le lire.
L'auteur nous emmène à Visalia en Californie, mais loin de ses célèbres plages, nous sommes dans la campagne rurale. On va être plongé dans un univers de start-up, de réélection et de meurtres.
Le tueur nous est révélé dès le début et toute l'histoire va tourner autour de lui et de Carl Fosberg, un avocat véreux.
Le début est singulier et à chaque chapitre apparaît un nouveau personnage. Il faut donc s'habituer. Les personnages sont superbement décrits, ce qui nous amène à celui de William, un homme d'affaires spécialisé dans le rachat d'entreprises.
Dans ce livre, on prend plaisir aux descriptions que ce soit des personnages ou bien des paysages, comme les scènes qui sont extrêmement bien détaillées, par moment, on se croirait au cinéma.
Les événements vont s'enchaîner, du complot en passant par l'amitié, la trahison ou bien la violence et l'on va être pris dans cet engrenage. Les pages vont se tournées toutes seules. On découvrira les forces et les faiblesses de chacun des personnages. J'ai aimé l'écriture fluide de ce roman où l'on passe d'une action à une autre en peu de temps, ce qui fait qu'au fur et au mesure du récit la tension monte jusqu'au dénouement. J'ai apprécié ma lecture et je continuerai à suivre cet auteur.
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Ce livre est resté trop longtemps dans ma PAL et il ne le méritait sans doute pas .
On y retrouve l'écriture très cinématographique qui fait par moment plus penser à un scénario de film qu'à un véritable roman . C'en est pourtant bien un !

Cyril nous embarque dans ce bout de Californie , le comté de Tulare , non loin du Séquoia National Park et dont Visalia est la ville principale.
On y découvre un personnage aux dents longues , William Sullivan , cofondateur avec Glenn et Alec , d'Educorp , une start-up dans le domaine des logiciels éducatifs . Une entreprise prometteuse qui a du malheureusement baisser pavillon pour d'obscures raisons qui va transformer certains de ses anciens associés en ennemis farouches , qui , malgré leurs antagonismes respectifs , ont pris l'habitude de rencontres amicales qu'ils appellent « rassemblements».
William n'a pas perdu de temps pour rebondir , s'étant allié au maire de Visalia , Gaston Ramirez , qui a de grandes ambitions pour sa municipalité . le maire a également débauché l'éminent avocat fiscaliste Carl Forsberg , dont la femme est la fille du maire . Un trio de choc , sans doute contre nature ( vous le découvrirez dans le roman ), mais une alliance de circonstance afin que Ramirez puisse être réélu haut la main dans ces élections qui se profilent à l'horizon .
Mais le calme relatif de la ville va être perturbé par la découverte de deux cadavres .
Deux morts suspectes qui vont mettre en ébullition la police locale chapeautée par Dave Little assisté de ses deux lieutenants gérants les investigations : Phil Owens et Dimitris . Deux événements précurseurs de nouveaux drames encore plus effroyables .


Découvert avec « Grand Froid » on retrouve avec un certain plaisir le style « sans filtre » et d'une efficacité rare de l'auteur . du rythme . du rythme et du rythme sans aucun faux pas . de l'action et encore de l'action . Des meurtres sordides et des assassins sans aucun remord . On est bien dans un thriller .
Dès le départ on connait « le(s) méchant(s) » mais comme dans son précédent roman , l'auteur prend un malin plaisir à nous démontrer que l'intrigue n'est pas cloisonné entre bons et méchants , tout n'est pas blanc ou noir , mais se situe dans un entre-deux  maintenu suffisamment flou pour que le suspens reste intégral jusqu'au terme du récit . L'auteur aime les personnages et les personnages lui rendent bien ; il tisse entre eux des fils invisibles qui se dévoilent page après page .
Seul petit bémol pour moi ( Cyril ne m'en voudra pas de le relever ) : trop de circonvolutions dans le scénario rendent parfois complexe voire délicate le suivi de la lecture du roman et nuise sans doute à la fluidité .Un point que l'auteur ne manquera pas de corriger pour son prochain ouvrage .
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Sa femme était du genre bouquineuse, grande consommatrice de thrillers. Elle devait surement être dans le final d’un énième polar islandais ou finlandais avec un thé bien chaud, en pensant à la chronique qu’elle devait rédiger le plus tôt possible, selon les délais saugrenus qu’elle s’était infligés à elle-même. Impossible de décrocher avant la dernière page, disait-elle souvent. Il ne comprenait pas cette passion dévorante et encore moins cette lubie de partager ses ressentis avec de parfaits inconnus, au travers des réseaux sociaux. Face book, Twitter, Instagram. Et même un blog à son nom. A quoi ça rimait, sérieusement ?
Elle ferait mieux de s’occuper des gosses. Ca, c’était du temps bien passé. C’était bien à ça qu’elle servait, non ?
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Il trouvait étrange qu’Anne ne dorme pas à cette heure-ci, mais dans un sens, ça l’apaisait. Sa femme était du genre bouquineuse, grande consommatrice de thrillers. Elle devait surement être dans le final d’un énième polar islandais ou finlandais avec un thé bien chaud, en pensant à la chronique qu’elle devait rédiger le plus tôt possible, selon les délais saugrenus qu’elle s’était infligés à elle-même. Impossible de décrocher avant la dernière page, disait-elle souvent. Il ne comprenait pas cette passion dévorante et encore moins cette lubie de partager ses ressentis avec de parfaits inconnus, au travers des réseaux sociaux. Facebook, Twitter, Instagram. Et même un blog à son nom. A quoi ça rimait, sérieusement ?
Elle ferait mieux de s’occuper des gosses. Ça, c’était du temps bien passé. C’était bien à ça qu’elle servait, non ?
Putain que ça l’exaspérait.
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Cette divine surprise, fruit probable d’une de leurs nombreuses nuits de « réconciliations », reléguait au second plan tous les maux récurrents du couple. Après une fin d’année 2019branchée sur courant alternatif, ils avançaient de nouveau dans la même direction, plus unis que jamais.
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Le silence se substitua à l’éclat de sa voix, vite troublé par le claquement d’intensité croissante des gouttes de pluie qui mitraillaient le pare-brise et la carrosserie de la Ford.
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Je vais te dire une chose : l’argent sale a une odeur. Une odeur qui contamine les gens. Qui salit leur âme. Qui les rend dingues.
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