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3,39

sur 109 notes
Un polar pas très palpitant. Il fallait bien, après de nombreuses perles que je tombe sur quelque chose de moins intéressant.

J'ai trouvé la plume de l'auteur assez froide et distante.
Je n'ai pas non plus beau beaucoup d'affinité avec les personnages, eux aussi froids et distants.

Et pourtant le scénario était intéressant, mais il manque de profondeur.

C'est dommage car la quatrième de couverture laissait présager un polar de qualité.
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Un court polar rondement mené.
Deux hommes ont été retrouvés atrocement mutilés, scarifiés.
L'équipe du commandant Marie Tebert enquête.
La médecin légiste meurt d'une fièvre hémorragique.
Tout s'opacifie.
Les complications s'enchaînent.
Tout se lit rapidement et aisément.
J'ai bien aimé le style, l'enchaînement des événements, l'ambiance de l'équipe policière.
Et la fin est des plus surprenantes.
Marina Carrère d'Encausse nous offre un bien agréable moment de lecture.
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le roman policier a longtemps été considéré comme le parent pauvre de la littérature. Après l'avoir découvert tardivement dans ma carrière de lectrice, je me suis aperçu en fait qu'il exigeait beaucoup de la part de son auteur pour continuer à satisfaire son lectorat. En effet, ce dernier à force de traîner, entre autres, dans les couloirs du 36 (quai des Orfèvres ou rue du Bastion), à force d'être confronté à des meurtres de plus en plus sophistiqués, à force de côtoyer des meurtriers à la psychologie de plus en plus perturbée, et bien forcément, il devient de plus en plus exigeant. Ce que je veux dire par là, c'est que l'on ne s'improvise pas auteur de polars en claquant des doigts. Malgré tout le respect que je dois à Marina Carrère d'Encausse qui a énormément de talents par ailleurs, je ne trouve pas qu'elle ait ce talent là.

L'idée de bâtir son intrigue sur la sombre histoire des "enfants de la Creuse", ces petits réunionnais enlevés à leurs familles au cours des années 60 à 80 pour venir repeupler nos départements ruraux et accessoirement servir de main d'oeuvre gratuite dans les fermes, était bonne. (A ce sujet, je vous conseille de lire l'excellent "L'île aux enfants" d'Ariane Bois.) Mais toute l'intrigue policière construite autour est franchement basique. Les éléments de résolution arrivent servis sur un plateau : déjà à mon goût l'incipit en dévoile trop... Quant à la lettre de la fin, elle évite du boulot aux flics puisqu'elle révèle tout. (A ce sujet, je cherche encore le pourquoi de l'utilisation du virus). Les dialogues restent scolaires et les personnages inconsistants. En à peine 200 pages, tout est effleuré, rien n'est approfondi.
8/20 à ce polar qui manque cruellement d'âme.
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Si " Une femme blessée " de Marina Carrère D'Encausse m'avait séduit, " Les enfants du secret " m'a quelque peu déçu. Durant cette enquête rondement menée après la découverte de deux corps scarifiés à peu d'intervalle, j'ai trouvé dommage qu'une grande partie de l'enquête soit noyée par une histoire de virus, de contagion, de laboratoire P4 et autres composants sur un sujet qui nous a touché de près ou de loin. Tous les ingrédients sont réunis pour nous mettre face à l'actualité présente : L'homosexualité très mal acceptée dans une famille, très bien référencé, j'en conviens, mais également et surtout le sujet brûlant et terrifiant du trafic d'enfants sur l'île de la Réunion et dans tellement d'autres endroits dans le monde, tant les enfants sont des proies faciles pour un commerce juteux pour toutes sortes d'atrocités.
Un récit fort qui nous plonge dans la noirceur d'un monde cruel et de ses conséquences dramatiques sur des enfants.
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Court roman policier, peut-être trop court d'ailleurs, j'ai ressenti, malgré une histoire originale et plutôt intelligente, une impression d'inachevé. Les personnages manquent quelque peu de profondeur, on ne s'y attache pas et le roman se déroule sans aucune empathie ou sensation d'immersion. Les enfants du secret est donc un livre auquel il manque la forme, le fond est là avec des meurtres mystérieux, une équipe de police soudée, mais ses petits détails qui aurait pu en faire un grand roman policier comme le charisme des personnages, les dialogues qui ne soient pas aseptisés et politiquement correct, manquent à l'appel. Une sensation de gâchis me trotte à l'esprit au moment où je termine ce livre, comme si il avait été écrit à la va-vite, sans cette prise de recul nécessaire à l'écriture d'un roman, car l'écrire est une chose, le faire vivre en est une autre. Une lecture que je ne pourrais qualifier ni de bonne ou de mauvaise, après tout qui suis-je pour porter une tel jugement, je vous donne juste mon ressenti et ce qui m'a manqué avec évidence durant mes quelques heures de lecture.


Lien : http://livresque78.com/2020/..
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Une déception que ce livre. Si l'effet page turner est présent, j'ai été déçue par le manque de fond. L'histoire est attendue et j'ai rapidement deviné la suite des évènements.
L'enquête manque de rebondissements, de suspense, de doutes et de profondeur, notamment sur la psychologie des personnages.
Pourtant, l'intrigue mise en place au début du roman est intéressante : deux cadavres aux visages défigurés et aux torses scarifiés sont retrouvés, dans des lieux différents et à quelques heures d'intervalle. Une équipe du 36 débute l'enquête.
Très vite, tout s'accélère avec le médecin légiste qui succombe à son tour.
Cette mort inattendue est-elle liée aux deux hommes décédés ?
C'est là que le bât blesse, les éléments s'enchaînent pêle-mêle, avec une cadence trop rapide pour savourer cette lecture. Et que dire de la résolution de l'intrigue et de la raison de la mort des 3 cadavres.
L'histoire d'un virus apparaît, puis un plongeon dans L Histoire, avec un épisode marquant de la 2de guerre mondiale.
Ce sont les éléments de trop à mon goût, abordés sans profondeur et transposés à la volée dans cette enquête.

Un polar qui se lit à vitesse grand V mais sans rythme pour donner la cadence ou même des césures qui permettraient de reprendre son souffle et d'apprécier les enchaînements.
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Après avoir été secouée par " Contre courant" de Cathy Galliègue, je souhaitais une lecture simple et légère.
Mon choix s'est porté sur "Les enfants du secret" car j'avais déjà lu "Une femme entre deux mondes" du même auteur, que j'avais beaucoup apprécié.
Il s'agit cette fois d'un roman policier où une équipe du 36 enquête sur un meurtre et une sauvage agression sur deux hommes dont les visages ont été défigurés, les empreintes effacées et le torse scarifié. S'ajoute la mort de la médecin légiste et d'une infirmière par un virus de fièvre hémorragique transmis par le cadavre.
Ce fut en effet une lecture simple, très simple, trop simple. J'ai été déçue par ce roman policier sans vrai suspense, sans vrai rythme avec des passages qui répètent les mêmes informations plusieurs fois (cf le résumé de situation fait au commissariat sur des faits déjà vus et revus). L'irruption du virus dans cette histoire paraît complètement déconnectée de l'intrigue principale, comme plaquée artificiellement. le fait que ce soit un domaine que connaît bien Marina Carrère d'Encausse ne suffit pas à en faire un élément crédible du polar.
Le roman utilise comme toile de fond un chapitre peu glorieux de notre histoire, c'est le point intéressant : la déportation, vers la métropole, d'enfants et d'adolescents réunionnais de 1963 aux années 80, orphelins mais aussi parfois enlevés à leurs parents pour servir de main d'oeuvre corvéable à merci dans nos campagnes.
J'éviterai à présent cette auteure quand elle commettra des romans policiers mais continuerai à la suivre pour le reste.
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Quand j'imagine le travail d'un médecin légiste, j'imagine quelque chose de méthodique, de précis, de froid, voire distant. Et c'est exactement mon ressenti après la lecture de ce roman. Les enfants du secret ne laisse aucune place aux sentiments, tout m'a semblé méthodique, froid, précis et distant.
Deux hommes, laissés pour mort, sont retrouvés à quelques heures d'intervalles à Paris, Porte de la Chapelle. Défigurés, scarifiés, mutilés, impossible à identifier. C'est le début de l'enquête pour le Commandant Marie Tebert et son équipe.
Une enquête menée tambours battants, chapitres courts, phrases concises, précises,sans fioritures. On n'est pas là pour bavasser ou admirer le paysage, on est là pour résoudre une enquête qui, au fil des pages, devient de plus en plus mystérieuse et ne trouvera d'explications qu'à la toute fin (qui vient somme toute assez rapidement vu qu'il n'y a que 170 pages dans ce roman).
Ce roman me laisse un goût d'inachevé, j'aurais voulu m'attacher à Marie ou Antoine, trembler avec eux, rire avec eux, pleurer avec eux, mais quelque chose manque pour que les personnages prennent toute l'ampleur qu'ils auraient pu avoir.


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Avis relecture : car je n'avais ni indiqué ce livre dans ma bibliothèque ni chroniqué ce roman policier... la 4eme de couverture m'a encore une fois appeler à ce roman pour, sans doute, réparer cette omission.

Dès la seconde page, je me suis souvenue du roman mais le doute s'est installé : avais je vu une adaptation télé ?
2eme chapitre, je n'ai plus de doute... je vérifie les dernières lignes du roman (à ne pas faire si on ne veut pas se spoiler) mais comme je n'ai aucun doute ... j'ai raison... je décide en toute conscience de reprendre ma lecture et avant ça de voir si je n'ai rien écrit ici même.

Je lis donc les chroniques des autres et je me dis, j'ai le sentiment d'avoir bien plus aimé que la plupart des gens ici.

Mais revenons à l histoire.
Il y a longtemps, un petit garçon a un secret, une secret découvert par un père violent qui ne comprend pas ou ne veut pas comprendre et décide de redresser ce garçon à coups de ceinturon.

Plusieurs années après, l'équipe de Marie Tebert est appelée sur les lieux d'un crime sauvage Porte de la Chapelle. le truc c'est que la victime n'est pas aussi morte qu'il y paraît et part à Bichât dans le coma, défigurée, sacrifiée.
Quelques heures plus tard, on rappelle Marie et son équipe, tout le monde est passé à côté mais il y a un second cadavre.
Quand elle arrive avec Antoine Colin, son lieutenant, un homme de 80 ans est mort et présente les mêmes coups et blessures à la différence près qu'il a subit un traitement particulier : ses yeux ont été cousus.

Seulement voilà, on a 2 victimes inconnues, méconnaissables, aucun témoignage, et quand la légiste succombe à la suite de l autopsie de la victime 2 à un virus, la crise sanitaire tient son épée de Damocles au dessus de Paris, de Marie et de son équipe.

Peu surprise par le final (relecture sans mystère), j'ai pourtant eu les larmes aux yeux une nouvelle fois au dernier chapitre. C'est ce qui vaut ce 4 étoiles à ce très court roman puisqu'il a su susciter des émotions.

Ensuite les 2 bémols car on ne peut nier qu'il y a 2 points qui pêchent un peu :
- la résolution de l'affaire par Marie, sérieux ? Cette phrase alors qu'ils ont bloqués depuis presqu'un mois, lui apporte sans aucune hésitation la solution
- 2 sujets très délicats traités à la surface qui auraient pu mériter (mais pour ça il aurait fallu plus de pages) un meilleur traitement (le vol d'enfants reunionnais ... les enfants de la creuse n'est pas une histoire si vieille et un scandale reconnu) et l'identité sexuelle.

Pour moi, lire doit provoquer des émotions, des sensations, et/ ou une stimulation . C'est le cas ici.
En plus, le style de Marina est simple et touchant.

Bonne lecture à tous.
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Dans Les enfants du secret, deux hommes ont été retrouvés, porte de la
Chapelle , battus à mort, défigurés, avec d'étranges tatouages de scarification sur le torse. le plus jeune d'entre eux respire faiblement...
L'enquête commence alors avec Jeanne, commandant de police et son groupe.
Les indices sont bien minces. Cependant après autopsie, il s'avère que l'un des est contaminé par un virus extrêmement dangereux.... Une course contre la montre va alors s'engager !
J'ai bien aimé ce polar qui se lit très facilement, il a le mérite d'évoquer un scandale de l'état peu connu : la déportation de jeunes réunionnais entre 1963 et 1982 pour repeupler les campagnes françaises en manque de main d'oeuvre. Cependant si le début est prometteur la fin parait un peu bâclée et les motivations de l'assassins asssez "cliché".
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