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EAN : 9782221077535
216 pages
Robert Laffont (24/08/1995)
3.39/5   14 notes
Résumé :

Un soir de décembre, à quelques mètres de la Maison de santé protestante du Mont-Lozère, au cœur des Cévennes, on retrouve un corps. Un homme ficelé dans une couverture de survie.

D’où vient-il ? Qui est-il ? Pourquoi l’a-t-on ainsi déposé, dans ce pays rude, Désolé et superbe, où les huguenots ont lutté pour leur liberté ? Aucun indice ne permet au docteur Monod, responsable de cette Maison où l’on signe des malades mentaux, de répondre à ces... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Rencontre d'un homme retrouvé ficelé dans une couverture dans les hauteurs des Cévennes et d'un médecin psychiatrique. Relation complexe car l'homme a perdu la parole et son unique signe particulier est un tatouage sur le coeur mentionnant "Achigan". Carrière sombre une fois de plus dans son univers onirique avec son pessimisme merveilleux, il nous livre une histoire originale dans les décors austères des sommets cévenols qu'il décrit avec un talent toujours renouvelé.
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« Il en était arrivé à conclure que ce n'est pas parce qu'on possède une famille et qu'on foule tous les jours du pied une terre maternelle, qu'on sait vraiment d'où l'on vient, qui l'on est, où l'on va, et pourquoi. » (746)

Un roman court. Un personnage qui s'intègre parfaitement dans l'univers de Jean Carrière, peut-être trop. Qui correspond à une image qu'on a de ses écrits mais finalement ne fonctionne pas. le miroir, cette fois-ci, n'est pas habité. le sujet prend le pas sur le souffle, les réflexions sur Dieu sentent le réchauffé, les symboles sont trop marqués pour que la chair s'incarne.

« Il passa au large d'un troupeau de dinosaures qui broutaient l'herbe rase des pentes. » (759)

Jean Carrière voit « les formes lourdes de pachydermes immobiles » sur les pentes de l'Aigoual, des écailles de poisson sur les toits des maisons, des genêts sournois comme un cancer, voraces comme la lèpre qui grignotent le moindre carré de terre laissé libre. Ce vieil Aigoual qu'il aime tant, pourtant…

Le roman n'est touchant que par la liberté que laisse Jean Carrière à son personnage d'exister sans mémoire… une tentation, sans doute, une réalité de son expérience, peut-être, dans son combat au corps-à-corps avec l'inexistence de la réalité.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Vous savez bien que l'homme n'est que mémoire, et rien d'autre. Qu'un traumatisme affectif ou autre lui massacre ses souvenirs, et le voilà redevenu l'enfant qu'il était avant que les êtres et les événements n'aient sur lui le pouvoir de vie et de mort. Je veux dire par là une signification définitive qui détermine irrémédiablement notre destin.
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- Mais qui est "elle" ?
Je me demande souvent si nous n'inventons pas ce dons nous avons besoin : Dieu, le monde, un visage.
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Il se demanda si Dieu jouait aux dés, et si les hommes n'étaient à ses yeux que de la vermine.
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