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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après une fin aussi abrupte et surprenante que celle du précédent volume, autant dire que j'attendais avec une certaine impatience de me plonger dans la suite des aventures de la détonante Alexia Tarabotti. le plaisir escompté ne fut toutefois pas vraiment au rendez-vous, et ce pour une simple et bonne raison : l'un des principaux attraits des deux premiers tomes tenait avant tout à l'alchimie régnant entre Alexia et le personnage de Lord Maccon, loup-garou de son état et, accessoirement, mari de notre héroïne. Or, une fois séparés, nos deux tourtereaux semblent avoir perdu une bonne partie de ce qui faisait leur charme, et c'est donc avec impatience (et un peu d'agacement) que l'on attend leurs retrouvailles, non pas par pure aspiration romantique mais surtout pour les voir enfin reprendre du poil de la bête (et c'est le cas de le dire...). Alexia, notamment, semble avoir perdu, à défaut de sa combativité, du moins une partie de ses capacités de réflexion et de son légendaire bon sens : notre héroïne se contente ici de se laisser embarquer par les événements, sans jamais chercher à prendre les devants. Cette petite faiblesse aurait pu aisément être compensée par une intrigue bien menée, seulement celle-ci ne s'est guère plus emballante en raison de problèmes de rythme et d'un final qui laisse grandement à désirer.

Mais peut-être suis-je un peu trop dure, car il y a évidemment également de bonnes choses dans ce troisième volume, notamment cette petite touche d'humour anglais qui faisait la saveur des tomes précédents et que l'on retrouve ici intacte. Quant aux personnages, puisque Lord et Lady Maccon semblent incapables de se débrouiller correctement l'un sans l'autre, c'est aux rôles secondaires qu'il revient ici de se distinguer. Et justement, certains d'entre eux se débrouillent tout à fait honorablement, à commencer par le professeur Lyall, le seul qui parvient à véritablement se démarquer par son efficacité et son caractère typiquement anglais. Les performances de Floote, le discret valet d'Alexia, et du professeur Trouvé, inventeur français rencontré lors de leurs péripéties et un peu farfelu, ne sont cela dit pas à négliger. Autre point positif : le fait que soit enfin abordé de façon plus précise des thématiques importantes telles que la nature des paranormals ainsi que leur place dans les différentes civilisations de l'histoire, ou encore les relations entretenues entre loups-garous / vampires et les humains dévoués à leur service (les portes-clés pour les premiers, les drones pour les seconds)

« Sans honte » occupe la place centrale dans la série de Gail Carriger et malheureusement cela se sent un peu trop : difficile de se départir de l'idée que l'on a essentiellement affaire ici à un tome servant uniquement de transition. Espérons que le quatrième et pénultième volume du « Protectorat de l'ombrelle » se révélera plus convaincant et que notre héroïne aura d'ici là retrouvé la totalité de sa forme. Affaire à suivre...
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*spoilers tome 2*

Sale temps pour lord et lady Maccon… Jetée à la porte par son loup-garou de mari pour cause de « désagrément embryonnaire », Alexia Maccon est devenue la risée de toute la bonne société londonienne et a été forcée, en sus, de réintégrer le logis familial aux côtés de sa mère et de ses soeurs décérébrées. Bien décidée à prouver à son crétin d'époux qu'il est dans son tord et que le marmot en gestation est bien de lui (tâche difficile puisque aucun surnaturel n'a jamais pu se reproduire, aussi loin que remontent les archives lupines), elle se voit forcée de quitter l'Angleterre pour des contrées bien plus barbares, à savoir la France et l'Italie. A Londres, lord Maccon, quant à lui, affronte la situation de la façon la plus mature qui soit, c'est-à-dire en ingurgitant des quantités phénoménales d'alcool afin de rester bourré vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ajoutez à ce joli tableau des vampires surexcités bien décidés à faire la peau à Alexia, de féroces templiers italiens en chemise de nuit, des coccinelles géantes tueuses, ainsi qu'un petit chien bouffeur de coussin, et vous devinez sans peine que ce troisième tome du « Protectorat de l'ombrelle » ne sera pas de tout repos.

Dans la droite lignée de ses deux prédécesseurs, « Sans honte » s'avère un roman aussi réjouissant que dénué d'ambition. A défaut d'être surpris ou réellement emporté par le scénario, on profite avec plaisir de la plume enlevée de Cail Carriger et, surtout, de la galerie de personnages tout à fait sympathiques qu'elle a réussi à créer. Bien qu'Alexia Maccon reste le personnage principal de la série, les protagonistes secondaires prennent de plus en plus d'importance et c'est eux que je prends le plus de plaisir à retrouver roman après roman. Ce tome-ci, c'est le professeur Lyall qui est à l'honneur, ce dont je ne me plains pas puisque l'élégant et efficace Beta de lord Maccon est devenu au fil des volumes mon personnage préféré. Ledit lord étant hors de combat pendant la majeure partie de l'histoire pour cause d'ébriété, c'est sur ce bon professeur que retombent toutes les charges de la meute de Londres. Et la moindre des choses est de reconnaître qu'il n'hésite pas à payer de sa personne, allant jusqu'à froisser plusieurs noeuds de cravates et même, dans une mémorable occasion, à patauger jusqu'au cou – ou jusqu'à la truffe, c'est selon – dans les eaux nauséabondes de la Tamise. La classe, quoi !

Pour conclure, « le Protectorat de l'ombrelle », c'est marrant, léger, plutôt bien écrit et ça ne vous grillera pas les neurones : mangez-en !
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Après un second tome un peu mou mais une fin étonnante je replonge avec plaisir dans le monde steampunk de Carriger pour de nouvelles aventures avec Alexia.

Et c'est mieux, bien beaucoup mieux même !
On retrouve toute la flopée de personnages du tome précédent (dont la fameuse madame Lefoux), on voyage encore pas mal et il y a une vraie tension ! Bref on ne s'ennuie pas une seconde !

Qui plus est cet opus permet d'en apprendre davantage sur l'histoire familiale de notre héroïne et sur les sans-âmes ce qui ne gâche rien.
La situation entre Alexia et Maccon est délectable, jusqu'à la fin on la savoure même si on n'est pas réellement dupe au sujet de sa conclusion ;)

L'humour est toujours aussi plaisant et on savoure véritablement la plume de Carriger si délicieusement anglaise et affutée.

J'ai donc retrouvé le plaisir de lecture du premier tome avec ce troisième opus des aventures d'Alexia Tarabotti, je poursuivrai avec cette saga atypique !
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Ce tome est un peu différent des autres, les côtés positifs que j'avais appréciés dans les tomes précédents sont moins présents et s'ils restent de la partie, ça se traduit autrement. J'ai de ce fait un peu moins apprécié ma lecture, ces éléments constituaient vraiment ce que j'aimais le plus dans cette série, mais vu les événements racontés dans ce tome, c'est normal qu'ils soient en sous nombre. L'auteur arrive à palier à ces manques grâce à d'autres points de vue autre que celui d'Alexia. L'intrigue elle, est menée de la même façon, elle va crescendo et le plus important arrive vers la fin. Ma lecture aura été bonne, il est clair que ce n'est pas mon tome préféré, mais le futur qui se dessine pour nos personnages donne très envie de continuer la série.
Lien : http://bloggalleane.blogspot..
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Grâce à mon challenge ABC, j'ai enfin pu sortir de mes étagères le troisième tome des aventures d'Alexia. Il était temps, car la lecture du second opus date de début 2012. Mais il restait quand même quelques bribes de souvenirs dans ma petite tête de moineau.

C'est avec plaisir que le lecteur retrouve des personnages connus comme Madame Lefou, l'inventrice excentrique, ce pauvre Biffy, Ivy et surtout le professeur Lyall. Floote est aussi très impressionnant dans son rôle de protecteur. Son personnage prend de l'ampleur et s'enveloppe encore plus de mystère sur son passé... Mais je n'en dis pas plus pour éviter de spoiler.

Un petit bémol cependant est que pour les besoins de l'histoire Lady Maccon et son poilu de mari passent peu de temps ensemble, et leurs piques verbales manquent dans ce récit rocambolesque. Même si l'humour est toujours aussi présent et plaisant dans ce tome.

L'action est au rendez-vous ainsi que quelques rebondissements intéressants. le lecteur en apprend d'ailleurs un peu plus sur les origines paternelles d'Alexia Tarabotti et sur les Sans Âmes, ce qui ne gâche rien, au contraire. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Encore une fois, j'attendais cette suite avec impatience. Pourtant, je n'ai su que tardivement qu'elle était sortie. Une fois acheté, ce volume n'aura pas eu le temps de prendre la poussière sur les étagères. Pourtant, cette fois, j'ai eu plus de mal à dévorer cette histoire. C'est que nos deux protagonistes préférés, Lord et Lady Maccon, ne font pas face ensemble au danger qui rôde. du coup, leurs joutes verbales m'ont manquées terriblement. de même que la présence de Lord Akeldama. Il n'y a que Mme Defoux et Floote de réellement présents ici : Mme Defoux n'est à mon sens pas très amusante ; Floote l'est davantage, mais il est tellement secret, mystérieux et peu bavard qu'Alexia n'arrive pas à en tirer grand-chose. Par contre, le lecteur se pose beaucoup de questions quant au père d'Alexia et au rôle joué par Floote auprès de lui, car ce dernier semble connaître beaucoup de chose pour un sang bleu.
Je me suis consolée avec la relation entre l'Alpha et son Bêta, le professeur Lyall. Mais leurs scènes sont trop anecdotiques pour me satisfaire pleinement. En plus, le « désagrément embryonnaire » n'a que peut d'impact sur l'histoire, si ce n'est qu'il est la justification de la course poursuite entre les drones et notre fine équipe, de Londres à Florence.
Toujours l'ambiance steampunk, toujours la plume aussi originale de Gail Carriger qui se savoure grâce à ces petits détails insérés dans chaque phrase pour lui donner du mordant et du piquant. Cette fois, le lecteur est plongé dans l'action et l'héroïne n'arrêtera pas de bouger avant les dernières pages. Et puis, quelques scènes valent tout de même le détour : l'idée d'une Ivy en tenancière de la boutique de modiste de Mme Defoux, la découverte du pesto par notre lady, un lord Maccon nu devant le dewan… et bien sur le final et les retrouvailles de nos deux tourtereaux.
Malgré un petit moins pour moi donc, j'ai tout de même bien envie de découvrir la suite. Il va falloir attendre novembre 2012 apparemment.
Enfin, petite remarque sur la couverture : suis-je la seule à trouver bizarre d'avoir un paysage typiquement parisien, alors que nos héros n'y font qu'une courte halte très secondaire et que le coeur de l'intrigue est plutôt à Florence ?
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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On retrouve avec plaisir Alexia Tarabotti dans son périple vers l'Italie.
L'humour est au rendez-vous, l'action aussi.
Vivement la suite afin de savoir comment serra le petit Maccon.
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Je ne me serai probablement pas orientée vers ce type de lecture si ce n'était pas pour ma participation à un certain challenge romantique et fut ravie de découvrir la délicieuse plume de Gail Carriger. Si tant est que l'on puisse oser faire la comparaison, cette écriture n'est pas sans rappeler celle de Jane Austen. On y retrouve cette floraison d'adjectifs et tournures de phrase très “bonne société anglaise”, à la fois très plaisante à la lecture et ayant l'art de donner une nouvelle dimension à n'importe quelle situation. Un exemple : “Qui souffre le plus, le gentleman dont la cravate est mal nouée, ou ceux qui sont forcés de le regarder ?”. Voici le type de question existentielles qui poursuivent les protagonistes. Personnellement, j'adore.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2013/09/gail-carriger-le-protectorat-de.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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J'ai adoré Sans Ame, bien aimé Sans Forme, et ici encore je dois dire que j'ai passé un agréable moment de lecture. Néanmoins, j'ai regretté que le sujet qui nous intéresse principalement dans ce livre (la rupture entre Lord et Lady Maccon qui marque brutalement la fin de Sans Forme) ne soit mentionné qu'à la fin de celui-ci, et ce, sur quelques pages seulement, car à mon avis, les répliques les plus drôles viennent du duo des deux terribles époux. La question de la nature de l'enfant elle aussi reste en suspens alors qu'elle est au coeur de l'histoire.

Le fait que l'action se passe à tant d'endroits différents (Londres, Paris, Nice, Florence) était un peu désorientant également, notamment car un des procédés narratifs auquel l'auteur a recours est de laisser en suspens une des scènes au moment où cela devient intéressant pour aller voir ailleurs. Un peu fatigant à la longue, l'impression d'être traînée d'un lieu à un autre dans une folle cavalcade. Pas assez de temps mort, l'héroïne est sans cesse assaillie par toute sorte de créatures, des vampires aux templiers.
Les personnages gagneraient aussi à être davantage fouillés.
Une bonne série d'aventure pour rire et goûter à l'humour anglais grâce à ses personnages impayables, mais qui peut néanmoins se révéler lassante à la longue.
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Dans ce troisième tome du "Protectorat de l'ombrelle", de Gail Carriger, nous retrouvons notre héroïne sans âme en Italie, invitée malgré elle dans l'antre secrète des templiers.

Difficile d'en dire plus sans divulguer des éléments de l'intrigue donc je me contenterai de critiquer celle-ci. J'avais adoré les deux premiers romans alors qu'ici j'ai manqué d'engouement pour tourner les pages. J'ai trouvé que certains passages étaient vraiment longs et lourds avec des détails assez inutiles.

L'Alexia du 1er tome me manque : sa curiosité, sa légèreté, sa façon de s'en contrefaire des convenances, tout cela a disparu dès son mariage avec le Comte, c'est dommage.

On est toujours un peu plus dur quand la suite d'une histoire n'est pas à la hauteur de ce qu'on imaginait. Cela n'enlève en rien le talent et l'imagination de l'autrice, c'est pourquoi je continuerai à lire cette saga steampunk avec plaisir car il reste bien des mystères à découvrir ...
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