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Critique de florencem


J’ai, sans grande surprise, poursuivi ma lecture du tome trois du protectorat de l’ombrelle avec le tome quatre. Et je vous avoue que je ne vais pas tarder à acheter le tome cinq (qui est le dernier si je ne m’abuse). En fouillant, j’ai d’ailleurs vu qu’il y avait une « suite » prévue pour 2015 avec l’enfant d’Alexia. Un achat à faire absolument !

Mais revenons un peu à ce tome quatre. Il se passe pas mal de choses, et j’ai même trouvé qu’il y avait un rythme beaucoup plus effréné que dans le tome trois. Sans compter que la grossesse d’Alexia arrive presque à son terme et que la naissance reste un élément en suspens durant pratiquement tout le tome et que j’étais très impatiente que cet événement se produise. Du coup, je ne sais pas mais c’était assez bizarre en un sens, comme s’il y avait cette épée de Damoclès qui ne voulait pas tomber alors qu’on attend que cela. Enfin, peut-être pas tout le monde, mais pour ma part, j’étais impatiente !

Ce qui est d’ailleurs assez drôle, c’est qu’Alexia ne change pas d’un pouce malgré sa nouvelle condition physique et tout l’embarras que cela peut produire. Elle reste fidèle à elle-même, à courir partout, et à s’accommoder de tout. Elle est incroyable ! Car franchement, même si l’auteur la considère comme une sans âme, je trouve qu’elle se préoccupe beaucoup de son entourage avant elle-même. C’est peut-être un côté pragmatique, car si son entourage ne va pas bien, cela va forcément avoir des répercutions, mais pour moi, elle tient réelle à toutes ces personnes que l’on voit gravité autour d’elle et qui le lui rende bien, à ma plus grande joie. Car, oui, j’ai trouvé ce tome plus émotionnel. Il y a pas mal de choses qui chamboulent la vie d’Alexia et des siens, et même si tout est traité avec un certain détachement ou de la drôlerie, il n’en reste pas moins que certains événements ne peuvent que toucher le lecteur. Je pense notamment à Biffy, Randolph ou Conall qui se montrent tous les trois sous un jour fragile et qui se tournent plus ou moins vers Alexia pour les aider. C’était très touchant, et j’ai beaucoup apprécié cette touche un peu différente.

Les histoires qui s’entrecroisent ne nous laisse pas beaucoup de répit. Entre les vampires qui veulent tuer Alexia et son futur enfant (encore), un fantôme qui lance un avertissement des plus macabres, Biffy qui n’arrive pas à s’adapter, Félicité qui débarque, Geneviève qui perd les pédales, certains événements du passé qui sont déterrés… Waouh ! Sans compter que la fin du tome est très physique avec beaucoup d’actions, de suspens et d’appréhension. On ne s’ennuie pas, on rit peut-être un peu moins dans ce tome car il est plus grave, mais Gail Carriger a encore su mener tout cela avec brio. C’est assez impressionnant de voir cette constance dans ses récits. Et j’espère que le tome cinq sera aussi réussi, surtout qu’au vu du résumé, il s’annonce assez palpitant.

Côté personnages, comme je l’ai dit, les hommes se montrent d’un nouveau côté. Ils sont au petits soins avec Alexia, ce qui est absolument adorable, mais ils se dévoilent plus. J’ai eu très peur en ce qui concerne le professeur Lyall, mais au final, le personnage ne perd rien à sa superbe. On le voit sous un nouveau jour et on le comprend beaucoup mieux. Il est aussi assez intéressant de voir combien le père d’Alexia est présent partout malgré sa mort. Le rôle d’Alpha de Conall est aussi plus exploité. On comprend mieux son rôle, ses sentiments, sa détresse à certains moments aussi. Il était temps au bout de quatre tome, mais j’ai trouvé que cela venait au bon moment.

Fait aussi intéressant, c’est que la ruche principale de Londres nous est aussi un peu plus dévoilée. Ce n’est pas vraiment à mon grand plaisir, mais de pouvoir voir le côté des « ennemis », surtout du point de vue d’Alexia, était assez amusant. J’espère qu’on ne les reverra pas autant, car franchement, ils me sont antipathiques, même s’ils apportent un peu quelque chose au récit mais, franchement, je suis plus inquiète par le club Hypocras que par les vampires. Encore une fois, l’auteur nous montre que les êtres humains non surnaturels sont peut-être les plus dangereux, les plus incontrôlables et les moins tolérants…
Lien : http://loticadream.com/blog/..
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