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L'oeuvre écrit tome 1 sur 1

Leonora Carrington (Autre)Leonora Carrington (Autre)Marc Kober (Autre)
EAN : 9782849756508
208 pages
Fage éditions (17/09/2020)
4.25/5   2 notes
Résumé :
Écrits entre les années trente et soixante-dix, les contes de Leonora Carrington sont pour la première fois réunis. Certains étaient encore inédits, les manuscrits souvent soumis à des tribulations. Les contes de Leonora Carrington nous offrent une vision fascinante, ironique, décapante et rêvent une insolente mutation de soi et du monde, dans un univers de magie stupéfiant.
Leonora Carrington écrit indifféremment en trois langues : anglais, français et espag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le premier volume des oeuvres complètes, le plus mince, « L'oeuvre Ecrit » (2020, Fage, 208 p.) comporte 27 contes écrits entre 1938 et 1975. Ils sont introduits par une préface de Max Kober. A mon avis, il manque, dans les trois tomes de ces oeuvres, une partie bibliographique qui resitue les différents écrits. le tout comporte, parmi les plus connus « La Maison de la Peur, « La Débutante », « Quand ils passaient », « Les Soeurs », « Lapins Blancs », « le Septième Cheval ». Ce sont donc des univers stupéfiants de magie, truffés de passages où s'engouffrent toutes les autres réalités. On peut donc lire la plupart des contes de Leonora Carrington, et on peut y ajouter des contes retrouvés publiés sous le titre « le Lait des Rêves » (2018, Ypsilon, 56 p.) pour faire pendant à un catalogue de la Biennale d'Art de Venise 2022 « The Milk of Dreams » édité par Cecilia Alemani et illustré par Alejandro Jodorowsky (2022, Biennale di Venezia, 368 p.).
Leonora Carrington est née le 6 Avril 1917 à Clayton Green, Lancashire, pas très loin de Blackpool, en Angleterre. Elle est la fille de Harold Carrington et Maurie Moorhead, seule enfant de ce couple qui compte quatre enfants antérieurs. Sa mère est irlandaise. Son père, Harold Wylde Carrington, fonde la « Carrington Cottons Company ». La famille est immensément riche et la cession de cette firme à « Imperial Chemicals Industries » (ICI) en fait un homme très puissant et à l'emprise internationale.
Contrairement à ses frères ainés, Leonora est une enfant rebelle et indisciplinée, elle est renvoyée de plusieurs collèges catholiques anglais. Entre 12 et 14 ans elle est placée dans un pensionnat à Paris, puis voyage à Florence où elle découvre l'art de la Renaissance italienne. Cela confirme très tôt son désir de se consacrer à la peinture. Elle montre des aptitudes pour le dessin, écrit à l'envers, peint des deux mains, s'intéresse au monde surnaturel. Son rêve c'est d'être un cheval. D'où les nombreuses figures de cet animal dans ses toiles. Son père n'apprécie pas trop, qui pense que le métier d'artiste doit être réservé aux incapables et homosexuels. Elle se passionne pour les animaux et particulièrement les chevaux, s'imprègne de la mythologie celte et irlandaise, des contes de Lewis Caroll, transmis par sa mère, sa grand-mère et une nurse, toutes irlandaises. Toutes la bercent de légendes et d'histoires que l'on n'appelle pas encore fantastiques. Elle adore celles où il est question d'Epona, la déesse cheval. Elle est associée au cheval, animal emblématique de l'aristocratie militaire gauloise, de par son nom qui signifie « Grande jument » en gaulois. Son culte cavalier a été accepté globalement par la civilisation romaine où elle est représentée par une jument et une corne d'abondance. « Comme il était misogyne, Fulvius Stellus eut commerce avec une jument, celle-ci, arrivée à son terme, mit au monde une belle petite fille et la nomma Épona ; et c'est elle, la déesse qui prend soin des chevaux »

Leonora Carrington part à 18 ans, malgré l'avis de son père, étudier dans une école d'art à Londres, puis s'inscrit à l'Académie d'Amédée Ozenfant. En 1936, elle rencontre Max Ernst, alors plus âgé qu'elle de 26 ans La rencontre se fait à à l'« International Surrealist Exhibit », à Londres. C'est le coup de foudre réciproque qui changera le cours de sa vie. Elle l'accompagne ensuite à Paris en 1937. Elle avait déjà vu la reproduction d'un des tableaux de Max Ernst, « Deux enfants menacés par un rossignol » (1924) dans un livre de Herbert Read « Art and Society » (1937, Heineman, 282 p.) traduit en « le Sens de l'Art » (1987, Sylvie Messinger, 250 p.) qui l'avait fortement impressionnée. Ils partent vivre ensemble à Saint-Martin d'Ardèche, où ils redécorent une maison, aujourd'hui monument classé. Suivent les épisodes tragiques liés à la guerre : arrestation de Max Ernst, profonde dépression de Leonora et internement psychiatrique en Espagne. le tout est narré dans « En Bas ». Puis départ pour le Mexique après sa rencontre avec Renato Leduc, poète et diplomate qui lui propose de l'épouser, mariage arrangé, pour quitter l'Espagne. A Mexico, elle rencontre le photographe hongrois Imre « Chiqui » Weisz (1911-2007) ancien compagnon de route de Robert Capa. Elle l'épouse et ils ont deux enfants, Pablo et Gabriel. Elle se lie aussi avec Kati Horna, photographe hongroise, qui a réussie à se faire libérer d'un camp de réfugiés où elle était enfermée en Espagne et s'embarque avec Josef Horna, de la bande à Capa, pour le Mexique La stabilité revient, avec elle la créativité avec son amie Remedios Varo, puis l'engagement pour le mouvement féministe.

« La Maison de la Peur » le conte parait en 1938, édité par Henri Parisot dans la collection « Un Divertissement ». Tirage de 100 exemplaires sur papier Le Roy teinte Champagne, avec une préface de Max Ernst intitulée « Préface ou Loplop présente la mariée du vent ». Max illustre aussi le manuscrit de trois dessins originaux, manuscrit qu'elle tape en français.
Un cheval l'invite à une fête « chez une femme qui porte un peignoir fait de chauves-souris cousues vivantes par les ailes ». Elle a prévenue « Habillez-vous de vêtements chauds » alors que dehors il fait un soleil magnifique. La maitresse de maison propose un jeu aux invités, ce sont tous des chevaux. « Vous devez compter de cent-dix à cinq le plus rapidement possible ».
« Les chevaux battent simultanément la mesure sur l'air des « Bateliers de la Volga » avec leur antérieur gauche, celui de « La Marseillaise » avec l'antérieur droite et de « Où es-tu ma dernière nuit d'été ? » avec les deux postérieurs ». La compétition dure vingt-cinq minutes ». le conte s'achève sur un « Mais... ».
En fait « le rêve s'achève à l'instant où la Dame de la Peur m'aperçoit ». C'est un des fantasmes de Leonora.

« La Débutante » fait partie des premiers contes (1937) de Leonora Carrington, puisque André Breton le retient pour son « Anthologie de l'humour noir », avant que la censure de Vichy n'en interdise la publication. le livre paraitra plus tard (1966, Jean-Jacques Pauvert, 446 p.). Dans son introduction, André Breton rappelle que Leonora, « invitée à diner dans un restaurant de marque […] tout en prenant grand part à la conversation, elle s'était déchaussée pour s'enduire les pieds de moutarde ». Il rappelle également sa recette de « lièvre aux huitres » qui lui est restée sur l'estomac. Puis réédité et publié par Henri Parisot « La Débutante (contes et pièces) » (1978, Flammarion, L'Age d'Or, 332 p.)
De fait, le conte rappelle la présentation de Leonora au roi George V au Palais de Buckingham, à Londres. Présentation qu'elle résume par un « Les sandwiches laissent à désirer ». Et « qu'elle aimerait être une hyène ». Evènement qui arrivera, puisque dans ce conte, une jeune fille débutante de la haute société choisie de se faire remplacer par une hyène l'un des animaux du zoo qu'elle affectionne particulièrement. L'hyène peut aller au bal ce soir à sa place, mais en se mettant un masque sur le visage. « Nous venions de nous mettre à table lorsque la chose qui était à ta place se lève en criant : « J'ai une odeur un peu forte, hein ? Eh bien, moi, je ne mange pas de gâteau. Là-dessus, elle s'arracha le visage et le mangea. Un grand saut et elle disparut par la fenêtre ».

« L'Ordre Royal » est une histoire très courte, publiée avec « La Dame Ovale » avec sept collages de Max Ernst (1939, Guy Lévis Mano, GLM, 38 p.), puis avec « La Débutante » (1978, Flammarion, l'Age d'Or, 328 p.). En anglais « The Royal Summons ».
Un visiteur de la reine assiste à une réunion, « J'avais reçu l'ordre royal de rendre visite aux souverains de ma patrie ». Peu importe la qualité des sandwiches. Peu importe aussi son véhicule, aussi loue t'il une charrette à cheval. Mais cela fait deux jours que la reine est dans sa baignoire « c'est la chaleur ». C'est un bain « au lait de chèvre » avec « des éponges vivantes ».
Elle est désignée pour assassiner la vieille reine en la poussant dans une cage de lion dans la ménagerie. Avant il y a de la soupe « c'est du faux bouillon de boeuf. Je le fais moi-même […] il n'y a que des pommes de terre dedans »

« La Dame ovale » Une autre histoire courte, publiée avec sept collages de Max Ernst (1939, Guy Lévis Mano, GLM, 38 p.), puis avec « La Débutante » (1978, Flammarion, l'Age d'Or, 328 p.).
Leonora Carrington a toujours été obsédée par les gens qui regardent le monde d'en haut. « Une dame très grande et très mince se tenait debout devant sa fenêtre. La fenêtre elle-même était très haute et très étroite. le visage de cette dame était pâle et triste ». Rien ne bougeait, même au bout de sept fois où elle passe devant la fenêtre. Lucretia, demande à la narratrice « vous êtes venue pour jouer avec nous ? Je suis contente car je m'ennuie beaucoup ici. Imaginons que nous sommes toutes des chevaux. Moi, je vais me transformer en cheval de neige. Ça sera plus vraisemblable. Toi aussi, Mathilde tu es un cheval ».
Elle va se transformer en cheval. Et même en cheval Tartar. D'ailleurs « nous sommes tous des chevaux ». Et le père menace sa fille de lui brûler son cheval. Histoire vécue par Leonora.

« L'Amoureux » histoire encore plus courte, publiée avec sept collages de Max Ernst dans « La Dame Ovale » (1939, Guy Lévis Mano, GLM, 38 p.).
Il s'agit d'une dame qui dérobe un melon sur un étal. Et aussi celle du fruitier qui attendait ce vol depuis quarante ans. « Señorita, il y a quarante ans que j'attends une pareille occasion. Quarante ans que je me cache derrière cette pile d'oranges dans l'espoir que quelqu'un va me chiper un fruit. Voilà pourquoi : Je veux parler, je veux raconter mon histoire. Si vous ne m'écoutez pas, je vais vous livrer à la police ».
Dans son lit « un grand nombre d'oeufs et quelques poussins nouveau-nés. « C'est là que je couve mes oeufs. Je vends aussi des oeufs frais ». Ils mangent. « Des rats en quantité s'étaient mis au bord de leurs trous et chantaient avec de petites voix grêles et désagréables ».

« Les Trois Chasseurs », écrit en français vers 1937-1940, publié en anglais « The Three Hunters » traduit par Kathrine Talbot et Anthony Kerrigen dans « The Seventh Horse and other tales » (1989, Virago Press, 207 p.). Introduction par Marina Warner. Comporte 18 contes et une nouvelle « La Porte de Pierre ». Ici revu par Laurence Loutre-Barbier qui édite le tome III de l'« Oeuvre Ecrit ».
On fait de drôles de rencontre dans les bois. « Je me reposais dans une forêt profonde. Les arbres et les fruits sauvages étaient mûrs. C'était l'automne. Je commençais à m'endormir lorsqu'un objet lourd est tombé sur mon ventre. C'était un lapin mort, le sang coulait de sa bouche ». Bon, cela peut paraître normal, c'est l'automne. Et quand les lapins sont murs, ils tombent des lapiniers.
Mais le conte n'est pas terminé. « Je m'étais à peine dégagé du lapin que, d'un saut plus agile qu'un cerf, un homme fut à côté de moi. Il était de taille moyenne, figure rouge et longue moustache blanche. Je lui donnai quatre-vingt-dix ans ».
Il faut dire que c'est « Mac Bologan le Choqué », le frère de « MacFlanagan la Terreur de la Forêt », et c'est « MacHooligan qui fait la cuisine ». Ils sont « assis à table devant six douzaines de lièvres, une centaine de canards sauvages et dix-neuf sangliers »
Mais il leur faut aller voir « quelques trophées de chasse » dans une longue galerie. « Il n'y avait que des saucisses, des saucisses dans des aquariums, des saucisses dans des cages, des saucisses pendues aux murs, des saucisses dans des somptueuses boîtes en verre. Que des saucisses ». Comme quoi rien n'est éternel.

« Jemima et le Loup » a été écrit directement en français vers 1937-1940. Puis édité par Jacqueline Chénieux-Gendron et publié dans « Pigeon Vole : Contes Retrouvés » (1970, le Temps qu'il Fait, 152 p.). Traduit en espagnol sous « Jemima y el Lobo » et publié dans « Cuentos Completos » (2021, Fundo de Cultura Economica, 176 p.)
La gouvernante reproche à la fille de Mademoiselle Bleuserbes, une fille de 13 ns, une tenue incorrecte. « Pourquoi veux-tu faire de la peine à ta mère qui t'aime comme sa propre chair ? ». En réponse « la fille cracha sur le tapis » et « se cacha dans les branches d'un grand arbre ».
Jemima préfère aller manger avec les chauves-souris. « Aujourd'hui les mouches ont très bon goût, dit Jemima la bouche pleine, je les ai toutes nourries moi-même avec du sucre, de la crème et de la viande bien pourrie ».
On lui présente Monsieur Barbary qui lui rappelle un loup, qu'elle rejoint dans les bois. Et qu'elle compare à une hyène. « Les hyènes ne mangent que de la viande pourrie » Elle découvre alors que toute sa famille est morte.

« Quand ils passaient » a été écrit directement en français vers 1937-1940. Puis édité par Jacqueline Chénieux-Gendron et publié dans « Pigeon Vole : Contes Retrouvés » (1970, le Temps qu'il Fait, 152 p.). Conte traduit en anglais sous le titre « As They Road Along the Edge ».
Le thème principal semble être celui de la religion contre la nature. « Quand ils passaient par là sur le bord de la montagne, les ronces rentraient leurs épines comme les chats leurs griffes ».
Une fille est poursuivie par une chose, avec « un pas plus lourd qu'un animal ». Aussitôt, « L'odeur écoeurante d'un humain lui entra dans les narines ». Rattrapée, l'individu lui promet « sur la tête du Petit Enfant Jésus, que tu auras une belle place dans mon cimetière à côté de la statue de la Sainte Vierge ». C'est, on l'a reconnu, Saint Alexandre, qui essaye de la convertir au christianisme. C'était facile car c'était à côté de « Mon Jardin des Petites Fleurs de la Mortification » et il apparait en tant que « Protecteur des Petites Bêtes du Bon Dieu ».

« Pigeon Vole » a été écrit directement en français vers 1937-1940. Puis édité par Jacqueline Chénieux-Gendron et publié dans « Pigeon Vole : Contes Retrouvés » (1970, le Temps qu'il Fait, 152 p.).
« Il y a quelqu'un dans le chemin. Quelqu'un monte chez moi ». C'est « Ferdinand, Avant-Coureur de Célestin des Airlines-Drues » qui vient chercher la dame pour peindre le portrait de Madame Agathe des Airlines-Drues. Cette dernière vient de mourir et quatre hommes apportent son cercueil. Pendant ce temps les personnages ovins commencèrent à jouer au pigeon vole : « pigeon, vole ; mouton, vole ; ange, vole ». Ce qui justifie le titre.
Elle s'installe et découvre un journal « relié de velours vert ». Que de faits extraordinaires ne voit-elle pas. « La semaine dernière, j'ai vu un petit bourgeon vert sur une des chaises, le genre de bourgeon qui apparaît sur les arbres au printemps. Et maintenant . . . quelle horreur . . . c'est devenu une feuille. . . Elénor ! ». Tous les meubles en bois ont des bourgeons.
« Il lui semblait que la nouvelle lune descendait du ciel et se glissait entre les feuilles des saules-pleureurs, se posant finalement sur la tête du prêtre, en lui enfonçant son croissant pointu dans le crâne, comme un couteau dans du fromage bleu ».

« Monsieur Cyril de Guindre » a été écrit directement en français vers 1937-1940. Puis édité par Jacqueline Chénieux-Gendron et publié dans « Pigeon Vole : Contes Retrouvés » (1970, le Temps qu'il Fait, 152 p.).
Une histoire très décadente, dans laquelle le personnage principal découvre que la fille qu'il avait abandonnée à un couvent il y a des années vivait dans son jardin avec un abbé sournois. Les descriptions de fleurs, de la nourriture, des vêtements sont exacerbées.

« Abattue par la tristesse » ou « Arabelle » a été écrit directement en français vers 1937-1940. Puis édité par Henri Parisot et publié dans « Les Cahiers du Double » #3/4 « le Fantôme » (1979, Les Cahiers du Double, 330 p.).
« Accablé de tristesse, je me promenais loin dans les montagnes, là où les cyprès poussaient si pointus qu'on aurait dit des armes, où les ronces avaient des épines plus grosses que des griffes de lions. J'arrivais dans un jardin envahi de plantes grimpantes et de mauvaises herbes aux fleurs étranges ». Dans ce jardin, elle entrevoit une vieille dame « habillée de dentelle mauve et d'un grand chapeau […] décoré avec des plumes e paon ». Elle lui montre ses pieds, dans de petites bottes en chevreau. « Madame […], je vous suis très reconnaissante de m'avoir montré les plus beaux pieds q
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