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Citations sur La Maison des voix (86)

L'hypnose est une brèche qu'on ouvre dans l'inconnu. Certains souhaitent l'explorer, d'autres ont peur de savoir ce qu'ils y trouveront.
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- Ils choisissaient un endroit sur la carte et ils s'y rendaient, en restant loin "des lignes noirs et des points rouges".
- Les routes principales et les centres habités, traduisit sa collègue. Pourquoi ?
- J'en ai pas la moindre idée, mais Hanna est convaincue d'avoir vécu une sorte d'aventure, et que ses parents allégeaient le poids des privations en transformant les difficultés en un jeu inventé pour elle... Le tout dominé par une sorte d'esprit new age : le père chassait à l'arc et la mère proposait d'étranges rituels, nettoyage de l'aura et autres choses du genre.
- C'était dans les années quatre-vingt-dix : c'est un peu anachronique, réfléchit Theresa Walker, sceptique.
- Pendant notre premier entretien, Hanna a fait allusion à des fantômes, des sorcières et des morts qui ne meurent pas : elle a l'air convaincue que tout cela est vrai.
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La pire découverte, pour un enfant, c'est que papa et maman ne sont pas infaillibles. Quand on en devient conscient, on se sent un peu seul face au monde.
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Et si les enfants possédaient un talent spécial pour voir les choses impossibles ? Si, dans les toutes premières années de notre vie, on avait la capacité de regarder au-delà de la réalité, d'interagir avec des mondes invisibles, et qu'on perdait cette capacité en devenant adultes ?
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Elle n’avait pas révélé son nouveau prénom à qui que ce soit, et il était
impossible qu’un étranger l’ait entendu par erreur. De toute façon, cela
faisait deux ou trois mois qu’ils n’avaient vu personne dans les alentours de
la ferme. Ils étaient perdus en pleine campagne, la ville la plus proche se
trouvait à deux jours de marche.
Ils étaient en sécurité. Juste eux trois.
Règle numéro quatre : ne jamais s’approcher des étrangers et ne pas se
laisser approcher par eux.
Alors, comment était-ce possible ? C’était la maison qui l’avait appelée,
elle ne voyait pas d’autre explication. Parfois, les poutres produisaient des
grincements sinistres ou des gémissements musicaux. Papa affirmait que la
ferme reposait sur ses fondations comme une vieille dame assise dans un
fauteuil, qui bouge régulièrement pour s’installer plus confortablement.
Dans son demi-sommeil, elle avait pris un de ces bruits pour son prénom.
Rien de plus. Son inquiétude se calma. Elle referma les yeux.
Le sommeil l’appelait, l’invitait à le suivre à l’endroit chaud où tout se
dissout.
Elle était sur le point de s’y abandonner quand quelqu’un l’appela à
nouveau.
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Beaucoup de gens croyaient que la personne sous hypnose perdait le contrôle d'elle-même et de sa propre conscience, et que l'hypnotiseur pouvait la pousser à faire ou à dire n'importe.
En réalité, c'était simplement une technique pour aider les personnes qui s'étaient égarées à reprendre contact avec elles-mêmes.
On ne perdait jamais le contrôle ni la conscience.
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L'identité d'un individu se forme dans les premières années de sa vie. Le prénom non seulement en fait partie, mais encore il en constitue la clé de voûte. Il devient l'aimant autour duquel se rassemblent toutes les particularités qui définissent qui nous sommes et qui nous rendent uniques. L'aspect, les signes distinctifs, les goûts, le caractère, les qualités et les défauts. L'identité est fondamentale pour définir la personnalité. La transformation de la première risque de faire basculer la seconde vers quelque chose de dangereusement indéfini.
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Il n'y a pas de meilleur remède pour l'humeur que de rire avec ceux qu'on aime.
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Vous avez remarqué que, quand on demande à un adulte de décrire ses parents, il ne dit jamais comment ils étaient dans leur jeunesse, mais il parle plutôt d'eux déjà vieux ?
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Une caresse.
À la frontière brumeuse entre la veille et le sommeil, juste avant de plonger
dans l'abysse de l'oubli, elle sentit des doigts glacés toucher son front et elle entendit un murmure triste et doux.
Son prénom.
La fillette ouvrit grand les yeux et fut saisie d'effroi. Quelqu'un était lui rendre visite pendant qu'elle dormait.
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