Il n'y avait aucune pièce de monnaie, en réalité. Ce n'était qu'un stratagème.
Au moment exact où Sarah Rosa le comprit, elle leva les yeux et vit Mila approcher. Démasquée et impuissante, devant sa collègue plus jeune, sa rage tomba et ses yeux se remplir de larmes.
Le parfum de la mort est à la fois nauséabond et doux. C'est un contresens. D'abord, elle nous saisit comme un coup de poing dans le ventre, ensuite on découvre qu'il y a autre chose, un fond, à cette odeur, qu'on ne peut pas faire autrement que d'apprécier.
Il y a une raison pour laquelle les poneys plaisent tant aux enfants. Parce qu'ils ne grandissent jamais, ils sont figés dans l'enfance. Une condition enviable.
Je ne sais pas si Dieu existe. Même si je l’ai toujours désiré. Je sais avec certitude que le mal existe. Parce que le mal peut être prouvé. Le bien, jamais
Goran remarqua avec satisfaction que la policière, en suivant les indications de Boris, avait décidé de ne pas poser de questions à Veronica Bermann, mais de commencer des phrases dans le but que celle-ci les termine, pour que cela ressemble plus à une conversation qu'à un interrogatoire.
On appelle pareidolie la tendance instinctive à trouver des formes familières dans des images désordonnées. Dans les nuages, dans les constellations, ou même dans les flocons d'avoine qui flottent dans une tasse de lait.
Dieu se tait, le diable murmure.
Si quelqu'un avait tué Adolf Hitler, ou Jeffrey Dahmer, ou Charles Manson, tant qu'ils étaient encore dans les langes, aurait-il réalisé un acte bon ou mauvais ? Leurs assassins auraient été punis et condamnés, certainement pas célébrés comme sauveurs de l'humanité !
Les enfants prennent le bonheur partout où il se trouve.
- Pour beaucoup de gens, humaniser Hitler revient à "l'expliquer", en quelques sortes (...) Mais la société prétend que le mal extrême ne peut pas être expliqué, ni compris. Essayer de le faire, cela reviendrait à chercher une justification.