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Citations sur Le tribunal des âmes (170)

Je ne suis pas devenu aveugle. C'est le monde qui s'est éteint autour de moi.
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La mort prenait les souvenirs, même les plus beaux, et les inséminait avec la douleur. La mort maîtrisait le passé. Le doute était pire, parce qu'il s'emparait du futur.
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Les mois suivant la mort de David, la solitude avait constitué un refuge précieux. Ce n'était pas un état, c'était un lieu.
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Pourtant, il aurait préféré la vérité à la justice.
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Le silence sait être hostile. Si on n'apprend pas à le tenir à distance, il s'insinue dans la première faille de la relation, il la remplit et l'élargit. Avec le temps, il crée une distance sans qu'on s'en aperçoive.
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Dans le fond, c'est la vocation des hôpitaux psychiatriques, pense-t-il. Quand on y entre, on n'en sort plus.
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- Quand la justice n'est plus possible, il ne reste qu'un choix : pardon ou vengeance.
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La mort prenait les souvenirs, même les plus beaux, et les inséminait avec la douleur, rendant tout rappel insupportable.
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Les objets nous parlent du silence, il suffit de savoir les écouter.
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La première leçon que Sandra avait apprise : les maisons ne mentent jamais. Quand ils parlent d'eux-mêmes les gens s'entourent de superstructures auxquelles ils finissent par croire. Mais le lieu où ils ont choisi de vivre, inévitablement, dit tout d'eux. [...].
La deuxième leçon que Sandra Véga avait apprise : les maisons meurent, comme les gens. Elle assistait à leurs deniers instants, quand les habitants n'y remettraient plus les pieds. Les signes de cette lente extinction étaient les lits defaits, la vaisselle dans l'évier, une chaussette abandonnée sur le carrelage. [...]
Parce que la troisième chose qu'elle avait apprise est que les maisons ont une odeur. Elle appartient à ceux qui y vivent, elle est toujours différente, unique. Quand les occupants changent, leur odeur s'évapore pour céder la place à une autre qui se forme avec le temps, intégrant d'autres parfums, chimiques ou naturels -assouplissant et café, manuels scolair et plantes d'intérieur, nettoyant ménager et soupe au chou- et, devient celle de cette famille, des personnes qui la composent, qui la portent sur elles dans même la sentir.
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