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Mila Vasquez tome 4 sur 4

Antoine Tomé (Autre) Audiolib (Autre)
EAN : 978B0874WK2ZS
Audiolib (13/05/2020)
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3.81/5   1049 notes
Résumé :
DONATO CARRISI
LE JEU DU CHUCHOTEUR

En pleine nuit d'orage, l'appel au secours d'une famille. Autour de leur maison, un homme à capuche qui rôde. La police n'arrive qu'au petit matin. Le spectacle d'un carnage : du sang partout. Mais aucun corps. Ni parents. Ni enfants.
Mila, experte en enlèvements, ne voulait plus du tout enquêter mais tout porte à croire que le Chuchoteur est de retour.
Mila n'a pas le choix : Il faut à tout pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (170) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 1049 notes
Lu en 2010, le Chuchoteur avait été pour moi un énorme coup de coeur, aussi n'ai-je pas hésité une seule seconde quand on m'a proposé de lire la « suite », le Jeu du chuchoteur. le problème, c'est qu'avec ma mémoire de poisson rouge, j'avais complètement oublié qu'il y avait déjà eu une suite avec L'Ecorchée (dont je n'ai honteusement aucun souvenir), pire, j'ignorais en commençant ma lecture qu'il me manquait le troisième tome de la saga, L'Egarée, je l'ai compris hier soir en faisant quelques recherches. Bon, je ne sais pas trop si c'est pénalisant et si certaines données manquantes ont pu entraver ma lecture… Quoi qu'il en soit, si j'ai passé un bon moment avec le Jeu du chuchoteur, je ne peux m'empêcher de penser que l'auteur surfe un peu sur le succès en nous proposant une intrigue riche en rebondissements (parfois prévisibles) mais qui souffre un peu de son incomplétude : des questions restent sans réponses et la fin ouverte annonce un cinquième tome. C'est d'autant plus difficile d'évaluer le contenu… J'ai trouvé l'histoire prenante et originale – grâce notamment à l'immersion dans le monde de la réalité virtuelle – mais parfois un peu complexe. La personnalité de Mila, rencontrée dans le premier opus, est toujours aussi intéressante, elle est un vrai point fort et l'on comprend que l'auteur n'ait pas envie de l'abandonner, mais un jour il faudra tout de même satisfaire la curiosité du lecteur, quitte à tourner la page du (des ?) chuchoteur…

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Ma grosse déception de l'année. Pourtant j'adore la saga le Chuchoteur de Donato Carrisi. Mais j'ai l'impression que l'auteur n'a aucune ligne directive, part un peu dans tous les sens. Il ouvre malheureusement beaucoup de pistes sans rien nous donner en échange. Encore une fois, je finis le thriller avec une fin ouverte et rien à me mettre sous la dent. Sauf que là, c'est la fois de trop et j'en perds tout l'attrait de cette saga. Je commence à perdre le nombre de chuchoteur qu'a pu nous présenter Donato Carrisi. Est-ce le même à chaque fois, je n'en ai pas l'impression car il rajeunit avec le temps. En plus nous avons cette fixation sur Mila qui ne change pas et cela depuis très longtemps. Tout n'est pas résolu depuis ce premier opus : le père d'Alice, le premier chuchoteur qui reste dans les parages…. J'ai encore tellement de questions que je déteste ça. Combien de tomes va nous proposer Donato Carrisi? Je ne suis pas sûre de vouloir continuer cette saga policière.

Revenons au dernier opus. Je n'ai rien compris à cette histoire de réalité virtuelle. Une peu trop tiré par les cheveux. Cette histoire de Deux et D'ailleurs… Je suis encore perdue. La trame principale sur la relation du chuchoteur et Mila est bien comprise, d'ailleurs c'est le point fort du roman. Mais tout ce qu'il y a à côté, je me suis souvent perdue en route. Je remarque même des séquences importantes qui ont été abandonnées en route. Je n'ai pas tout cerné sur le jeu du chuchoteur sauf son but final.

Ma conclusion, je reste sceptique alors que d'un côté j'ai dévoré. Mais j'en voulais plus. Une fin ouverte qui commence à bien faire. Il me faut des réponses. Il faut surtout que les choses avancent un peu. Donato Carrisi tourne en rond à force.
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J'attendais avec impatience le nouvel opus de Donato Carrisi et surtout de retrouver Mila.
Quatrième volet du Chuchoteur, je peux vous déjà vous dire que même si cet opus peut se lire indépendamment, ce serait dommage de ne pas le lire dans la continuité des autres. Même si l'enquête est indépendante, découvrir Mila Vasquez, personnage emblématique de Donato Carrisi, est à lui seul  un vrai plaisir. UN personnage, d'une rare complexité, très bien travaillé et qui a pris en maturité, depuis  sa première apparition. Je vous recommande donc de lire Le chuchoteur et L'écorchée. Même si l'égarée fait partie de la quadrilogie, il peut être lu indépendamment…
Nous retrouvons Mila quelques années après les événements du Chuchoteur, elle a quitté la police, le service des Limbes, pour se consacrer à sa fille, mais surtout commencer une nouvelle vie. Elle vit coupée du monde à la campagne avec sa fille Alice, pas d'Internet, pas de téléphone fixe, pas de télé…
Pourtant … le mal va l'attirer à lui…
Donato Carrisi, qui n'en avait pas terminé avec elle, va l'embarquer dans une nouvelle enquête, pour le moins atypique… Dans laquelle, elle sera soumise à rudes épreuves. le lecteur n'est d'ailleurs pas oublié, puisqu'il va vivre de sacrés rebondissements, lors desquels le rythme sera tout autant soutenu.
Mila va être propulsée dans le jeu du chuchoteur, entre deux mondes. le monde réel et le monde virtuel vont s'entrecroiser et chaque porte franchie dans le jeu, apportera son lot de réponse dans la réalité…
La thématique du jeu vidéo, choisie par Donato Carrisi, est assez intéressante et ancre les personnages et l'intrigue dans la réalité. Certains passages sont révélateurs des doutes que nous avons quant à l'utilisation d'internet et l'addiction aux jeux et aux drogues…
La seule chose que je peux reprocher à cet opus, c'est le sentiment d'une répétition par rapport au chuchoteur. Mais bon, cela n'a rien enlevé au plaisir que j'ai eu pendant ma lecture et ce dont je suis certaine, c'est de retrouver l'agent Vasquez dans un prochain roman de Donato Carrisi, car elle a encore pas mal de choses à faire notamment découvrir sa fille Alice…
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C'est le 4ème tome de la sage mais je reste sur ma fin. Je n'ai pas vraiment adhéré au récit.
On retrouve avec plaisir le personnage clé de cette série, Mila Vasquez, qui reste avant tout un personnage intéressant, intriguant. J'aime beaucoup ce personnage qui prend de l'ampleur, de l'épaisseur tome après tome.
Ce tome est fondé sur la relation entre Mila et sa fille Alice qui elle aussi est assez intrigante. Alice va être enlevée, très tôt dans le récit. Sa mère va tout faire pour la retrouver. Ces deux personnages et la relation mère fille m'ont beaucoup intéressé tout au long de cette lecture. C'est indéniablement pour moi, le point fort de cette lecture.
Car, pour le reste, malheureusement ça part vraiment dans tous les sens. On va de rebondissement en rebondissement de manière incessante sans réel fil conducteur. Certains rebondissements sont carrément loufoques et enlèvent, de mon point de vue, toute crédibilité à ce récit.
Que dire de ces allers retours permanents entre un monde virtuel et le monde bien réel. On si perd, je m'y suis perdu. On est dans le fantastique sans y être vraiment. le monde virtuel décrit par l'auteur est complètement surréaliste et pas crédible pour deux sous.
Au final, je ressort déçu de cette lecture. L'auteur m'a perdu et je n'ai jamais pu me raccrocher aux branches. Dommage. La fin ouverte, que je n'ai pas du tout aimé non plus, laisse entrevoir un 5ème tome. Je le lirai : mon côté maso sans aucun doute, et mon envie furieuse presque maladive d'aller au bout des saga que je commence .
Les personnages principaux Mila et sa fille Alice m'intrique beaucoup également.
Une lecture décevante qui ne m'empêchera pas de poursuivre s'il y a une suite.
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Les jeux du Chat et de la Souris.

Celui du chat qui veut manger la souris.
Celui de la souris qui veut se faire manger par le chat.
Celui de la souris qui veut tuer le chat.
Celui de la souris qui veut jouer avec le chat.

Aussi étranges que la sensation ressentie, après avoir terminé cette lecture.

D'ici quelques années, je recommencerai ma lecture du Chuchoteur, quand j'aurai l'esprit clair.
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Citations et extraits (131) Voir plus Ajouter une citation
Ceux qui ne veulent démolir l’opinion des autres avec la dictature essaient de la stériliser avec le politiquement correct.
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Comme tout le monde, il lui était difficile d’accepter que le mal soit banal.
« Je me demande pourquoi on imagine toujours le diable comme un être rusé, disait le père de sa fille, le meilleur criminologue qu’elle ait rencontré. Peut-être parce que sinon on s’en voudrait trop de n’avoir su l’arrêter.»
Page 92

Le froid qu’elle ressentait ne venait pas de dehors, mais de l’intérieur. C’était l’haleine des morts.
On disait que les flics qui s’occupent d’homicides avaient souvent mauvaise haleine. Pendant des années, Mila avait senti ce souffle putride, chargé de mort.
Page 127

Obsolescence numérique, commenta le policier, évoquant le phénomène selon lequel la vitesse d’évolution de la technologie posait un problème d’accessibilité aux données contenues dans les disques durs du passé. Les gens de la génération ont plein de cassettes audio qu’ils ne peuvent plus écouter. Le progrès devrait préserver les souvenirs, mais il les condamne à l’oubli.
Page 176

Dans le fond, le plus gros réseau social du monde est né de l’esprit d’un loser en pantoufles qui a créé un site pour noter le physique des filles de sa fac… Et nous, au lieu de lieu donner une bonne leçon sur le sexisme et respect des femmes, on en a fait un gourou de la communication.
Page 181

Et quand on découvre un nouveau tueur en série, qu’est ce qu’on fait ? On attend qu’il tue à nouveau, en espérant que cette fois il commette une erreur…
La malchance, avec les tueurs en série, était qu’ils ne savaient pas s’arrêter. La chance, avec les tueurs en série, étaient qu’ils ne savaient pas s’arrêter.
Page 207-208

Quand on réussit un gâteau, pourquoi changer la recette ? répétait l’homme qui avait appris tout ceci à Mila. On peut la perfectionner en apprenant de l’expérience. De temps en temps, on peut même se permettre de substituer un ingrédient. Mais on ne change pas tout, au risque de la rater.
Page 208-209

Tous les tueurs en série sont reconnaissants envers leur première victime, se rappela l’ex-policière. Comme un premier amour, on ne peut pas l’oublier.
Page 218

Nous imaginons tous tuer, mais cela reste généralement dans le secret de notre esprit, contenu par la honte et la peur des conséquences. Mais quand le fantasme est alimenté par l’illusion d’impunité, gratifié par le pouvoir et poussé vers les limites du possible, alors c’est une autre histoire.
Alors cette idée inavouable devient désir, le pire poison de la nature humaine.
Page 261

On nous a dit qu’Internet état une révolution indispensable. Mais personne n’avait prévu le prix que cela nous coûterait… D’abord, ce n’est pas aussi libre qu’on veut nous le faire croire : sinon, pourquoi utiliserions-nous tous le même moteur de recherche ? Ils veulent qu’on ait les mêmes informations, ils ont uniformisé notre pensée sans qu’on s’en aperçoive… Et puis, Internet n’est pas équitable : c’est tyrannique. Et ce n’est pas vrai que cela répare les injustices sociales ; au contraire, ça n’oublie pas, ça ne pardonne pas. Si j’écris quelque chose sur toi, personne ne pourra l’effacer. Même si c’est un mensonge, ça restera en ligne pour toujours. N’importe qui peut utiliser le Web comme une arme en sachant qu’il restera impuni… Les gens ont reversé leur colère en ligne et nous les avons laissés faire. C’est comme cacher la poussière sous le tapis. Mais, bien que cela nous semble vaste, Internet n’est pas en mesure de contenir le pire de nous. Tôt ou tard, toute cette colère cherchera une sortie… Nous vivons dans l’illusion de pouvoir tout contrôler parce que nous pouvons faire du shopping depuis notre canapé avec un foutu Smartphone. Mais il suffirait d’une éruption solaire plus puissante que les autres pour faire griller ne quelques minutes tous les appareils électroniques du monde. Il faudrait des années pour réparer les dégâts et, entre-temps, on retomberait dans un putain de Moyen-âge…
Page 266

Je veux dire qu’il arrive un moment où l’on perd tout, alors ça n’a plus de sens de continuer. On ne se suicide pas à cause de la douleur, à la longue elle devient supportable. On le fait parce qu’on n’a plus de mission. Pour l’instant j’en ai une, mais ce n’était pas prévu comme ça et surtout, ce n’est pas moi qui l’ai choisie.
Page 268

« Tu t’es sans doute déjà demandé ce que tu ferais si tu pouvais remonter le temps… »
Tout le monde y pensait, sans exception. Les erreurs du passé étaient la cure du présent. Tout le monde regardait derrière soi et attribuait ses maux à des choix lointains et impossibles à modifier. Mais c’était seulement un alibi pour commettre d’autres erreurs.
Page 272
 
Parce- que le temps était rusé. En s’écoulant, il se gardait de nous prévenir qu’il passait.
Page 344
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On nous a dit qu’Internet était une révolution indispensable. Mais personne n’avait prévu le prix que cela nous coûterait… D’abord, ce n’est pas aussi libre qu’on veut nous le faire croire : sinon, pourquoi utiliserions-nous tous le même moteur de recherche ? Ils veulent qu’on ait les mêmes informations, ils ont uniformisé notre pensée sans qu’on s’en aperçoive… Et puis, Internet n’est pas équitable : c’est tyrannique. Et ce n’est pas vrai que cela répare les injustices sociales : au contraire, ça n’oublie pas, ça ne pardonne pas. Si j’écris quelque chose sur toi, personne ne pourra l’effacer. Même si c’est un mensonge, ça restera en ligne pour toujours. N’importe qui peut utiliser le Web comme une arme en sachant qu’il restera impuni… Les gens ont reversé leur colère en ligne et nous les avons laissés faire. C’était comme cacher la poussière sous le tapis. Mais, bien que cela nous semble vaste, Internet n’est pas en mesure de contenir le pire de nous. Tôt ou tard, toute cette colère cherchera une sortie… Nous vivons dans l’illusion de pouvoir tout contrôler parce que nous pouvons faire du shopping depuis notre canapé avec un foutu smartphone. Mais il suffirait d’une éruption solaire plus puissante que les autres pour faire griller en quelques minutes tous les appareils électroniques du monde. Il faudrait des années pour réparer les dégâts et, entre-temps, on retomberait dans un putain de Moyen Âge…
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Mila s'était aperçue de sa différence à l'âge de seize ans : contrairement à tous les gens qu'elle connaissait, elle ne ressentait aucune empathie. Longtemps elle en avait eu honte, au point de compromettre ses relations. Quand, âgée de vingt-cinq ans, elle avait enfin trouvé le courage d'en parler à un psychiatre, il avait mis un mot sur ce dont elle souffrait : l'alexithymie. C'était comme une sorte d'analphabétisme émotionnel. Dans la pratique, Mila n'arrivait pas à entrer en relation avec les autres sur un plan affectif. Elle ne pouvait pas non plus identifier ou décrire ses sentiments. C'était donc comme si elle n'en avait pas.
Certains appelaient cela le "gel de l'âme".
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On les appelait "chuchoteurs", ou «tueues subliminaux". Le plus célebre d'entre eux était Charles MAISON. Ils s'entouraient d'adeptes et constituaient des «familles» Ils tuaient à travers les autres. Ils choisissaient un intermédiaire, le manipulaient et le convainquaient d'assouvir ses instincts les plus obscurs. Les chuchoteurs n'avaient acun rapport avec la victime, aucun contact, ils ne la touchaient pas. Souvent, ils ne la connaissaient même pas, parce que ce n'étaient pas eux quí la désignaient. Ils laissaient l'adepte la choisir, fouillant dans son propre désir ou dans sa rage Eux-mêmes n'assistaient quasiment jarmais a l'exécution. Souvent, ils prenaient expres leurs distances. Tout ceci les protégeait des accusations. On ne pouvait ni les mettre en cause ní les punír. Et surtout, il etait difficile- sinon ímpossible-de les identifier. Leur but n'était pas la mort et, paradoxalement, pas non plus de faire du mal. Au contraire, cecí était une conséquence secondaire, par rapport á la véritable raison de leurs actes.
Le pouvoir de changer les personnes, de transformer d'innocents individus en assassins sadiques.
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Vidéo de Donato Carrisi
Extrait du livre audio « La Maison aux lumières » de Donato Carrisi, traduit par Anaïs Bouteille-Bokobza, lu par Sylvain Agaësse. Parution numérique le 25 octobre 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/la-maison-aux-lumieres-9791035414832/
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