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Danielle Michel-Chiche (Traducteur)Nathalie Duport-Serval (Traducteur)
EAN : 9782373050226
Aux forges de Vulcain (11/05/2017)
3.34/5   43 notes
Résumé :
Entre rêve et réalité, une jeune femme est partagée entre deux mondes, entre deux vies.
Dans la première, elle est la mère d'une adorable petite fille, dans le New York de la fin des années 80 ; dans la seconde, elle parcourt avec un garçon qu'elle n'a jamais eu l'étrange monde de Rondua, où les animaux parlent, et où le danger rôde... " Un livre que j'ai dévoré ! Il y a longtemps que ça ne m'était pas arrivé. " Stephen King " On range parfois les romans de J... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Cullen James fait de drôles de rêves la nuit : elle parcourt avec un garçon nommé Pepsi, le monde de Rondua, étrange lieu onirique où des animaux aux prénoms surprenants parlent. le jour, elle est mariée à Danny et maman d'une petite Mae. Rondua est-il vraiment un monde de rêves, un monde à part ? Cullen a l'impression que doucement, le rêve empiète sur la réalité.
Dans un New York des années 80, Jonathan Carroll imagine un monde complètement étrange. Les noms des personnages de Rondua sont surprenants : un petit garçon du nom de Pepsi, Mr Tracy, Martio… J'avais avoir du mal à accorder de la crédibilité à ce monde de rêve (rien que Pepsi !). Pourtant, les personnages réels sont convaincants, même si Danny est assez absent dans l'histoire. Pepsi, lui, n'est décrit que comme un petit garçon, très courageux et mature.
L'alternance entre monde réel et monde imaginaire est intéressante mais il ne se passe pas grand-chose à part l'amitié entre Cullen et Eliot et son rôle tout nouveau de mère. A Rondua, une recherche des Os de lune va commencer. C'est là que ça devient captivant, il va se passer quelque chose… Mais un peu déçue que ça commence à s'animer dans les cinquante dernières pages. J'avoue qu'un Pocket étiqueté Terreur, je m'attendais à autre chose que ce réalisme magique. J'ai La morsure de l'ange du même auteur, je tenterai prochainement mais je me méfierai des étiquettes qui peuvent gâcher la lecture d'un livre…
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Tout commence par une chronique de vie, douce et banale. Celle de Cullen, jeune New-Yorkaise, dont nous suivons le flux des souvenirs. À l'instar de ceux qui concernent son voisin qui a tué sa famille à la hache, ou encore ceux de ses tristes histoires d'amour, de son avortement et de ses souffrances. Jusqu'à sa rencontre avec Danny, joueur professionnel de basketball. Les deux êtres se rapprochent, se complètent, découvrent l'Europe ensemble et fondent une famille. Ce n'est pas la fin de l'histoire, loin de là. Cullen commence à faire des rêves de plus en plus intenses, des fantasmagories peuplées de créatures fantastiques qui l'entraînent dans le monde de Rondua.

Pour court qu'il soit, ce roman donne pourtant l'impression de prendre son temps, avec une économie de moyen qui explose littéralement dans les dernières pages, absolument magistrales. Jonathan Carroll pose d'abord un cadre réaliste, subtilement mené, où ses personnages prennent une belle épaisseur. À peine le lecteur s'est-il habitué que les premiers glissements s'opèrent : on entre dans un monde onirique de plus en plus déstabilisant. le plaisir est bien évidemment dans les jeux de miroirs déformants qui lient le rêve à la réalité, le tout fonctionnant grâce au magnifique portrait de femme qui nous est ici offert.
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J'avais quelques attentes vis à vis de ce livre qui était un coup de coeur de la librairie Gwalarn.
《Quand nous rêvons, nous entrons dans un monde qui n'appartient qu'à nous. Laissons-le nager dans l'océan le plus profond ou planer au-dessus des nuages les plus hauts.》
Cette citation de Dumbledore dans HP3 est une de mes préférées. Elle correspond assez bien à cette histoire.
Lorsque Cullen ferme les yeux, elle est propulsée dans son monde imaginaire, à Rondua. Elle y rencontre Pepsi un petit garçon qui l'appelle maman puis Felina et tout un tas d'autres personnages fantasques. Une quête se dessine peu à peu, celle pour collecter les 5 os de Lune. Au fur et à mesure que Cullen avance dans la vie, son rêve de Rondua évolue. C'est un rêve récurrent, presque une obsession.
Cullen est une femme amoureuse, on la suit dans sa vie de couple avec Danny, ses aventures en Italie, à New York, sa rencontre avec Eliott son meilleur ami, sa grossesse et sa petite Mae.
Juste avant qu'elle ne file le parfait amour avec Danny, Cullen a vécu un avortement.
Cet événement dramatique est le point de départ de Rondua. Un mécanisme psychique pour faire le deuil de cette grossesse avortée.
L'alternance des chapitres entre rêve et réalité est vraiment brillante, plus on avance et plus le rêve empiète sur la réalité et vice-versa.
J'ai adoré le style de l'auteur, et le fait qu'il touche au thème de la maternité. C'est un beau roman sur l'amour maternel pour ses enfants, nés et non-nés.
Chacun est libre d'avoir son avis sur la question mais à partir du moment où la vie pousse en toi, même si ça se termine pour x ou y raison, je pense qu'il reste toujours un petit bout de quelque chose dans ton âme et dans ton coeur.

Quant à cette lecture il m'a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un vrai coup de coeur. L'atmosphère très onirique pourra en laisser certains hermétique. Pour ma part c'est une histoire qui restera en tête mais j'avoue ne pas avoir compris les événements avec le voisin de Cullen. Il y a un petit côté absurde dans la vie réelle de Cullen qui ne m'a pas convaincu.

@lectricearmoricaine
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Os de Lune est un roman de Fantasy de Jonathan Carroll paru en 1987, publié en 1990 chez Albin Michel et réédité cette année chez Les Forges de Vulcain.

Os de Lune est un roman étrange, marquant, mélange de littérature générale et de Fantasy.

L'auteur y aborde des thèmes sensibles : l'amour, l'avortement, l'enfantement, la maternité... tant dans la version "réelle" de la vie de Cullen que dans la version "rêvée" qui va bien vite envahir son quotidien et lui parler de sa vie à travers de nombreuses symboliques.

Os de lune m'a plu par sa sensibilité et sa magie, mais c'est finalement plus le côté littérature générale et vie réelle qui m'a parlé, plutôt que son aspect Fantasy un peu barré (mais plein de symbolique quand on s'y attarde !)

Un beau texte qui prend un tour surprenant ! A découvrir !
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Soudain, vous êtes au bas de marches froides. Vous les gravissez, tranquillement. Elles vous conduisent devant une porte, fermée. Vous empoignez un battoir et frappez plusieurs fois. La porte s'ouvre d'elle-même et d'un coup d'un seul, vous vous retrouvez sur le seuil d'un nouveau monde, étrange : le Rondua. C'est un monde des possibles, un monde des rêves, peut-être un endroit où se réfugient tous les incompris, tous les mal-aimés, les non-nés aussi. Regardez cet enfant que l'on appelle Pepsi. Oui, vous avez entendu, il porte un nom de soda. Vous l'accompagnez quelque temps à travers les landes noires, là où il recherche sa mère. Ne serait-ce pas cette femme, Cullen James, fraîchement mariée à Danny, cet ancien basketteur ? Ne serait-ce pas cette jeune femme qui vient d'enfanter une fille, la jolie Mæ ? Bientôt, alors que vous suivez à distance les événements, et les aventures de Pepsi, Félina, et Mr Tracy le chien géant, vous constatez que Cullen se joint à la quête, la quête des os de lune qui se conclura, plus tard, par un affrontement avec le mystérieux et terrible Jack Chili. Mais avant cela, vous voyez Cullen se débattre dans ce qu'elle considère comme un rêve, un drôle de rêve avec une chronologie réglée comme la réalité. Et après tout, quand le rêve finit par absorber une partie de la réalité comme une encre sur un buvard, qui pourra vraiment prétendre détenir la vérité ? Qui pourra affirmer que le Rondua n'a pas d'existence propre. Et, enfin, qui pourra assurer que l'amour d'une mère pour un fils qu'on a rêvé ne peut pas être aussi fort que pour l'enfant accouché ? Les frontières se floutent, l'amour dilue la réalité tout autant que la haine, les deux forgent des pouvoirs, et vous admirez ce combat titanesque qui se prépare. Vous êtes prévenu, vous qui suivez les pas de Cullen, Pespi, de Werner le cinéaste amoureux, d'Eliot l'ami et protecteur de Cullen, de Danny le lumineux mari, d'Alvin Williams le tueur, et de Jack Chili, maître du Rondua, oui, vous êtes prévenus : quand la lumière fera jour, que les os de lune seront rassemblés, vous pleurerez, peut-être de tristesse, peut-être aussi de joie, peut-être encore d'un autre sentiment que vous n'aurez pu refouler. Mais enfin, le plus discrètement possible, vous retournerez sur vos pas, et vous refermerez, doucement, la porte du Rondua.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
04 octobre 2018
Os de Lune est un roman court qui nous fait caler notre rythme sur la vie tranquille de son héroïne afin de mieux nous faire glisser lentement vers le monde des rêves qui sous des dehors étranges et merveilleux deviendra, lord du dénouement final, un univers horrifique et cruel.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J’avais là un spécimen de salaud chanceux qui avait sans doute eu toutes les femmes qu’il avait désirées en leur crachant à la figure. Combien de pauvres femmes l’avaient ainsi laissée faire puis avaient considéré comme un privilège de pouvoir raconter qu’elles avaient une nuit ou deux aux côtés de Weber Gregston… dans toutes les positions ?
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Les ennuis vous tombent toujours dessus par surprise. Vous êtes tranquillement assis chez vous, au coin du feu, et soudain, vous vous retrouvez dans une ville étrangère dont vous ne parlez pas la langue et ne possédez pas le plan.
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Il est difficile de se convaincre que votre foyer est l'endroit où vous vous trouvez physiquement et non celui où vous êtes en pensée. J'y parviens parfois. Parfois seulement.
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