La folie des glandeurs

Nous faisons connaissance avec notre narrateur, qui ressemble plus a un looser qu'autre chose. Sa compagne, Tina, l'a quitté pour un autre, le laissant désoeuvré, avec son chien et sa bibine. L'occasion de faire le point sur sa vie, enfin, plutôt sur le gâchis de sa vie. Il décide de quitter le peu qu'il possède pour partir en road trip avec son chien.

« J'avais tout mon temps pour arriver nulle part. »

Ce but improbable va lui permettre de se replonger dans ses souvenirs et son enfance. La pratique du piano lui a été imposée dès son plus jeune âge par son père. Comme beaucoup d'enfants pour lesquels les parents transfèrent leur propre passion et désir de réussir là où ils ont échoués. Ce transfert a développé chez notre narrateur une dysmélosopsie (incapacité à lire les partitions, dont les effets secondaires se traduisent également par des tables qui tournent ou des animaux qui parlent). Ne cherchez pas, cette pathologie n'est référencée dans aucun ouvrage médical😀. Pourtant un mot aussi compliqué aurait sa place dans le Vidal ! Bref, je m'égare…Mais il n'empêche que cela explique pourquoi le chien discute avec notre narrateur !!

Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue, mais sachez que c'est un régal ! Un régal des mots. Emmanuelle s'amuse avec la langue française, et le résultat est au top ! Une lecture rafraîchissante, drôle, et même loufoque. Un vrai remède à la mélancolie. Quand une étrange épidémie décime la population du roman, c'est une épidémie de rire et de joie qui s'abat sur le lecteur.

Les jeux de mots sont légions, les références musicales sont agréablement détournées, les sigles sont jouissifs. Voyez un peu : les Comités d'Organisation Nationale de la Santé (CONS), les Comités Autodésignés d'Organisation Régulée des Soins (CADORS), Nouvelle Autorité des Soins Economiques (NASE)🙂.

Les personnages sont très attachants, le narrateur, Lucette, Soledad, et même le chien. Ils ont tous été façonnés par des blessures profondes, ils n'ont pas perdu espoir en l'avenir, même si quelquefois, le narrateur pense le contraire ! Chacun apporte son lot de joie et de peine au récit, le rendant riche.

La plume est légère, vive, drôle et pétillante. J'ai été surprise par la tournure du récit, qui commence de façon totalement « normale » pour basculer dans une ronde des mots déjantée. du pur bonheur ! Et que dire du dernier tiers ? J'ai ri plus que de raison !

Une lecture qui donne la banane, c'est important ! What else 🙂?

« Ce que j'ai bu par litres entiers, c'est l'encre des mots. Celle avec laquelle je ne pourrais plus jamais les recueillir, les rassembler, les partager. Cette encre désormais inutile que j'ai décidé de jeter à la mer de mon amertume. Boire ou écrire, j'ai dû choisir… »

Je remercie Les Editions L'Harmattan pour cette lecture.

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Suite à une rupture amoureuse, le personnage (dont on ne connaît pas le nom) décide de partir en road-trip, accompagné du chien que sa compagne lui a laissé. Tous les deux vont vivre des aventures palpitantes. L'occasion également pour lui de faire le point sur sa vie gâchée, sur son avenir à construire et son passé à oublier.

Le jeune homme est un alcoolique qui aime glander et profiter de la vie. Mais tout ça ne sert à rien lorsqu'on se retrouve seul... Cette rupture va lui permettre de retrouver ce qu'il aime vraiment, la musique et tout particulièrement, le piano. Il en a bavé quand il était jeune pour apprendre cet art, mais finalement, aujourd'hui, la musique va peut-être le reconstruire. Alors ne vous attendez pas à de la grande musique hein, mais plutôt à du piano amateur, mais bon, c'est déjà ça. Et puis ce personnage va vous montrer toute sa particularité avec sa maladie contractée il y a quelques années, mais qui va aujourd'hui se traduire par certains évènements bizarres dans sa vie.

J'ai passé un bon moment avec cette lecture légère. Très drôle, l'auteure nous transporte dans un monde assez bizarre et étonnant qui nous permet de vivre des situations très actuelles, mais de façon comique et tout à fait singulière. Elle nous fait passer des messages à travers le chien atypique, compagnon d'aventure du jeune homme.

L'auteure joue avec les mots, elle nous régale de cette belle langue française, elle nous fait rire avec de parfaits acronymes et nous donne le sourire avec des situations complètement rocambolesques... Bref, un moment génial !

Des anecdotes quotidiennes sous-entendues, des situations sociales détournées, des faits amplifiés... Bref, un roman très drôle qui sort des sentiers battus.
Lien : http://leslecturesdemaryline..

J'ai profité de ce temps d'orage pour me glisser sous ma couette et lire "La folie des glandeurs": un homme décide de partir en Road trip en compagnie de son chien avec qui il discute de tout et d'absolument tout... Malheureux après une rupture il va beaucoup penser à Tina, jusqu'à la rencontre de " Sol " l' amitiés, la musique et ce nouvel amours lui donne de l'espoir mais une grande surprise l' attend et le conduira jusque devant le tribunal... Un roman à lire avec humour il s' agit là d' un conte moderne qui vous tiendra en haleine fluide et bien écrit vous allez vous surprendre à froncer les sourcils mais aussi à sourire... Un beau roman de Emmanuelle Cart-Tanneur que je vous recommande.

Je viens de terminer La Folie des glandeurs et j'avoue que je me suis laissée emporter gentiment par cette histoire pleine de fantaisie et d'humour. le dialogue avec le chien est inattendu et bien sympathique. J'ai souvent pensé qu'il leur manquait la parole d'ailleurs. Votre roman est tout en finesse, en humanité. L'épidémie est évoquée avec subtilité et imagination, les noms et allusions à des personnages connus sont bien choisis et m'ont bien fait rire. Ce roman m'a beaucoup plus. Encore bravo Emmanuelle.