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Simone Biberfeld (Traducteur)
EAN : 9782729110017
179 pages
Editions de La Différence (01/03/1994)
4.67/5   3 notes
Résumé :
« Il est hors de doute que nous avons tous un chemin à suivre, même si nous ne le découvrons presque jamais », semble nous souffler Maria Judite de Carvalho dans les treize nouvelles composant ce recueil. Tous ses personnages, « hôtes transitoires du monde, superficiels, imbus de leur importance, pauvres larves, pauvres fourmis », au bord de la frustration, au bord de la vie, en quête d’existence, tentent d’échapper au désespoir serein de la solitude. Tel va fouille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quelle écriture que celle de Maria Judite de Carvalho! À un art de manier les mots de façon économe, ajoutez la capacité de créer des images comme d'autres peignent des personnages, avec juste assez de détails et juste assez de flou, et vous ne pourrez que vous emballer devant celle-ci. Surtout quand celle qui maîtrise cette écriture a un regard à la fois tendre et incisif sur l'être humain, ce qui donne un recueil de nouvelles ponctuées de scènes qui, dans toute leur banalité, ont tellement de force qu'elles vous coupent parfois le souffle.

Chérie? qui donne son titre au recueil et Hors jeu sont de longues nouvelles, puisqu'elles comptent 50 et 60 pages, alors que les suivantes sont toutes de la longueur habituelle d'une nouvelle, c'est-à-dire quelques pages. Chacune met en scène des personnages face à la mort, la leur ou celle des autres. Chacune met en scène le questionnement qui se pose en de telles circonstances. Aucune n'est triste, ni désespérée, ou désespérante. La mort est là où la vie mène.

Il s'agit ici d'un grand recueil, d'un très grand recueil, de ceux qui vous bouleversent. Un recueil dont j'aurais pu choisir toutes les nouvelles pour illustrer le talent de Maria Judite de Carvalho. le début de la richesse devrait être suffisant pour vous convaincre :

Elle s'usait tout doucement, au rythme implacable des aiguilles du temps. Dans sa jeunesse, elle avait été gaie, vive et belle, les photographies le disaient, elle avait même été riche, tout au moins d'espoir et d'amour de la vie. Des sourires blancs oubliés sur son visage lisse, elle regardait avec une intensité verte les choses (transitoires) qu'elle possédait et les gens (non moins transitoires) qu'elle aimait, plus ou moins, et son regard s'attardait sur eux, comme si elle voulait bien les comprendre, les retenir, les garder en elle pour plus tard. C'étaient du reste les seuls biens qu'elle était capable de conserver. L'argent et les choses de ce genre ne lui disaient rien, ses mains avaient toujours vécu ouvertes et elle n'avait jamais su faire de comptes…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Cette histoire est celle d'une femme éperdument amoureuse d'un homme distant. Au fil du temps, elle sera en questionnement concernant celle qui était auprès de lui avant elle. Rapidement, on la voit tomber dans l'engrenage malsain de la curiosité, la jalousie, l'envie, la compétition, etc.
Ce récit dépeint très bien la confrontation au passé, la découverte du corps, la féminité, les relations, et l'amour. Un gros coup de coeur pour l'authenticité du plaisir que j'ai ressenti en lisant ce récit, il est addictif, il est bien écrit, l'intrigue est soutenue, les personnages attachants et authentiques, et la plume de Cynthia Massé est tellement belle que je ne peux que lui donner tout ce mérite.
Une lecture que je recommande à toutes les femmes et tous les hommes qui les aiment.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle s’usait tout doucement, au rythme implacable des aiguilles du temps. Dans sa jeunesse, elle avait été gaie, vive et belle, les photographies le disaient, elle avait même été riche, tout au moins d’espoir et d’amour de la vie. Des sourires blancs oubliés sur son visage lisse, elle regardait avec une intensité verte les choses (transitoires) qu’elle possédait et les gens (non moins transitoires) qu’elle aimait, plus ou moins, et son regard s’attardait sur eux, comme si elle voulait bien les comprendre, les retenir, les garder en elle pour plus tard. C’étaient du reste les seuls biens qu’elle était capable de conserver. L’argent et les choses de ce genre ne lui disaient rien, ses mains avaient toujours vécu ouvertes et elle n’avait jamais su faire de comptes…
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Video de Maria Judite de Carvalho (1) Voir plusAjouter une vidéo

Maria-Judite de Carvalho : tous ces gens, Mariana
A Porto, au bord du fleuve Douro, Olivier BARROT présente le livre de Maria JUDITE de CARVALHO "Tous ces gens, Mariana..." A propos duquel il conclut "la solitude n'est pas un acquis, elle est innée"!
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