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EAN : 9780491000994
188 pages
Librairie des Champs-Elysées / Le Masque (19/03/1974)
3.83/5   3 notes
Résumé :
Après huit années d'absence Michaël Leveret revient d' Hollywood pour assister aux funérailles de son père, le célèbre peintre Henry Leveret qui a été assassiné dans son atelier new-yorkais.
Si Michaël est amené a faire une enquête personnelle, c'est moins pour découvrir qui est coupable que pour s'assurer qui ne l'est pas.
En effet, la secrétaire de son père. Janet Altheim, lui révèle que celui-ci se préparait à publier une confession. Or, ce manuscri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Si je vous dis : la Reine du Crime, vous pensez de suite à notre chère Agatha Christie mais c'est une autrice différente que je voulais vous présenter : Vera Caspary. Elle est contemporaine d'Agatha Christie mais est de nationalité américaine. Elle a écrit entre autre un roman qui a été rendu populaire grâce au film d'Otto Preminger "Laura".
Ses romans policiers sont fins, recherchés et bien documentés. Elle y dénonce la société vaine, hypocrite et snob dont elle-même n'a jamais partagé les valeurs.
"Le manteau neuf d'Anita" à été écrit en 1971.
Michael Henry de son vrai nom Michael Leveret est un acteur prometteur à Hollywood. Il revient à New-York pour assister aux funérailles de son père qui a été assassiné, c'était un artiste-peintre renommé. Qui a commis ce crime ? C'est toute l'enquête que vous allez pouvoir suivre dans ce roman.
J'ai bien aimé ce récit fin et apre à la fois. Bien documenté sur le monde de l'art, des galeries, c'est un régal. Il y a cependant quelques longueurs qui rend un peu ce roman ennuyeux mais globalement c'est une belle découverte.
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Pourquoi a-t-on tiré sur Henry Leveret ? Qui a pu vouloir tuer un peintre au sommet de sa notoriété ? Des révélations qu'il aurait réalisées peu de temps avant sa mort sont-elles à l'origine du meurtre ? La rumeur court, mais comment la prouver puisqu'aucune trace de cette confession n'est retrouvée.


Son fils Michaël est en délicatesse avec son père depuis 8 ans, et les regrets surgissant toujours trop tard, il arrive à New-York in extremis pour les funérailles, en provenance d'Hollywood où il peine à inscrire son nom en haut de l'affiche. Michaël - qui a appris sur les plateaux de tournage que paraître est plus important qu'être -, retrouve sa mère, égérie d'un groupe de parasites snobinards gravitant habituellement autour de célébrités, et fait la connaissance de Jane Altheim, proche de son père, fine spécialiste du marché de l'art et de son histoire mais mal vue dans le microcosme car accusée de recevoir chez elle « nègres, musiciens aveugles et même des communistes ! » Joseph McCarthy n'aimait pas Vera Caspary...


L'auteure ne s'arrête à la résolution de l'énigme en livrant le nom de l'assassin dans le dernier paragraphe du roman. Connaissant bien le milieu décrit pour y avoir travaillé, elle en dresse un tableau vitriolé, et analyse avec beaucoup de finesse et réalisme le culte du succès qui s'empare des candidats à la célébrité, parfois rongés par l'ambition et soulève des questions dérangeantes : Vaut-il mieux être prisé par la critique et dédaigné par le public, ou le contraire ? Quelle est la véritable valeur d'une oeuvre d'art et n'est-elle déterminée que par le juge suprême, le temps ?


Dissociant avec humour le talent de la notoriété, Vera Caspary décrypte les mécanismes qui amènent lentement un artiste à abandonner sa sincérité et ses convictions, et même son talent, pour inoculer dans son oeuvre le cynisme du mercantilisme qui lui souffle à l'oreille de produire à la chaîne pour satisfaire des acheteurs ou investisseurs. Question ultime : un artiste peut-il opter pour une escroquerie délibérée et hara-kiriser son art au nom de l'argent ? Vous avez 4 heures mais 5 minutes peuvent suffire...


«... La vérité est le dernier luxe dans une société où la morale est régie par des politiciens et des agents de publicité. Bijoux, yachts, Rolls-Royce et oeuvres d'art coûtent moins à leur propriétaire qu'une phrase honnête.»
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
En revenant sur mes pas, je pris le temps de regarder une vitrine de confiserie présentant des boîtes de chocolats et de fruits confits. Trois mots étaient gravés sur la vitre "Ouvert le dimanche".
Ils furent pour moi un véritable "Sésame, ouvre-toi".
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Comme beaucoup de femmes qui ont réussi, mère paraissait infatigable. Tant qu'elle avait un auditoire, elle brillait. Seule, ou avec ses proches, elle laissait tomber le masque. Soudain, son teint perdait son velouté, ses yeux n'avaient plus d'éclat : elle paraissait son âge.
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Je marchais à grands pas, en aveugle. Je ne voyais pas les rues que je traversais et j'étais sourd aux bruits de la circulation. L'instinct seul me retenait sur le trottoir aux feux rouges.
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Ceci n'est pas un véritable roman policier. Je crois bon de prévenir le lecteur qui aime les meurtres en série que ce récit sur la recherche de l'assassin de mon père ne comporte qu'un seul crime.
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Immédiatement, il mit l'accent sur la véritable valeur d'une oeuvre d'art, déterminée par le temps, ce juge suprême. Un homme n'était pas mort tant que son esprit vivait dans les trésors qu'il avait créés.
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