j'avais commencé en numérique et je l'ai terminé en version papier. Pendant un temps je ne voulais pas lire ce livre car j'en entendais trop parler. Finalement après l'avoir lu je ne regrette pas ma lecture. Ce n'est pas un coup de coeur mais c'est une bonne lecture.
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Un livre dont je me suis décidée assez tardivement à lire et dont j'étais pourtant le public cible lors de sa sortie. le résultat est que je suis assez mitigée face à ce premier tome de la Sélection.
Passez à la conclusion si vous ne souhaitez pas de spoil!
Point positif:
L'écriture :
Elle n'est pas extraordinaire mais elle reste tout de même agréable à lire. On ne s'accroche à aucun mot lors de la lecture.
Point neutre:
Le concept de la Sélection:
L'idée en soi est pas mal (bien que parfois scabreuse dans sa justification). Malgré le fait que l'histoire reste prévisible, le concept permet de maintenir le rythme du roman ( avec les départs des sélectionnées ou par les interviews). Seul bémol, je trouve que l'auteur ne va pas assez loin dans ses idées. Certes, on retrouve ce jeu des apparences mais je trouve le public/le peuple n'avoir pas tant d'importance que cela, au final, alors qu'il serait intéressant qu'ils influent sur le choix de Maxon comme en faisant pression sur lui (bashing sur une des sélectionnées en ressortant des dossiers sordides, ce genre de choses dignes de l'ambiance twitterienne). de plus, il aurait été agréable que Maxon ne cherche pas seulement l'amour de sa vie mais aussi une bonne dirigeante/conseillère. Sa future femme se contente - justement - d'être la femme de sa Majesté et ce n'est pas un avenir très fameux pour notre héroïne - si elle gagne.
Les filles ont été questionnés sur leurs connaissances de l'histoire d'Illéa cependant, je n'ai pas eu l'impression que cela ait réellement de l'importance pour la suite de l'histoire. En fait, je trouve qu'il y a un gâchis avec le personnage de Céleste qui aurait pu, malgré son caractère cliché, être une rivale pour de bien meilleures raisons. Imaginons qu'elle ait acquis, grâce à son éducation, des connaissances en (géo-)politique, de gestion financière, de négociations, etc., bref, des qualités qui seraient utiles pour Maxon et le pays. le prince ne l'aimerait pas mais elle pourrait être une bonne candidate car c'est ce dont le pays aurait besoin. C'est ce genre de dichotomie qui manque à ce roman. Pas un vulgaire manichéisme entre filles qui veut obtenir le coeur du prince!
Points négatifs:
-Les personnages:
Les personnages (en particulier les personnages secondaires) sont caricaturaux. Maxon est littéralement un paillasson tant sa personnalité m'a marqué. Très franchement, je comprends pourquoi ses parents ne prennent pas en compte ses propositions. Je veux dire, on parle de l'homme qui ne savait même pas qu'une partie de son peuple crève de faim mais ce n'est pas grave. Il sera très probablement présenté comme un sauveur pour son peuple lors des prochains tomes ( et bien sûr, il trouvera les fonds nécessaires par magie). Et ne parlons pas de ce triangle amoureux qui s'insère en définitive à la fin de ce tome. C'est ridicule comme c'est téléphoné.
-Le genre du livre :
Alors oui, nous nous trouvons bel et bien dans une dystopie mais ce point n'est qu'un prétexte pour la mise en place de cette Sélection qu'un véritable nerf de l'histoire. On entend par-ci par-là quelques infos mais cela n'a tellement pas d'importance pour le scénario que s'en est presque affligeant.
D'ailleurs, parlons-en, de ces renégats qui débarquent dans le palais "Grr, nous sommes les méchants! On casse tout parce qu'on est méchant! "
Excusez-moi, pour cette mauvaise caricature mais c'était ce que je ressentais lors de ma lecture. D'autant que l'auteur accentue bien l'écho historique de la guerre de Sécession, les Sudistes (ceux qui tuent dans le livre/les perdants de la guerre) et les Nordistes (ceux qui font du grabuge/les vainqueurs --> À voir si mon parallèle fera que ce seront eux aussi les grands gagnants dans cette histoire.).
Et bon sang de bonsoir, qu'est-ce que fabrique leur armée ? Ils ne sont pas foutus de renforcer la sécurité du palais? Pardon mais ça frise le ridicule lorsqu'on voit qu'en à peine quelques jours il y a deux attaques. Mais bien sûr, il fallait présenter America protégeant ses dames de compagnie... Soit, j'ai vu pire comme prétexte dans un scénario.
Pourtant, il y avait la naissance de bonnes idées, comme le fait qu'America se pose des questions sur la propagande royale. Mais bien sûr, tout cela a été vite écourté...
Après, je trouve tout de même chaud que les gens aient tellement honte de leur ancienne nation qu'ils changent de nom de pays pour Illéa. Je veux dire, chaque pays dans le monde a perdu au moins une bataille mais ce n'est pas pour autant qu'ils rejetaient le nom de leur nation. À vrai dire, c'est tellement ancré dans l'esprit de faire partie d'un groupe, d'un pays, que je trouve ça... bizarre comme raison. ( Surtout que bon, les américains sont plutôt connus pour être fier de leur patrie.) Mais qui sait, peut-être est-ce lié au point que j'ai cité précédemment et fait partie de cette fameuse propagande...
D'ailleurs, remarquons aussi qu'Illéa, c'est l'ensemble de l'Amérique du Nord, d'où peut-être ce nom pour que l'auteur puisse justifier le fait que les pays du continent ne soient plus qu'un.
Bref, j'espère que l'auteur aura approfondi ce côté censure de l'histoire dans les prochains tomes, sinon, je risque d'être très fortement déçue.
C'est bien d'avoir les idées, mais le tout est de bien les exploiter.
En conclusion:
Une écriture fluide et agréable à lire. Une histoire assez prenante si on ne gratte pas trop le fond de l'histoire et les personnages.
Amateurs de romance, ce livre peut vous plaire. (Mais soyez averti de la présence d'un énième triangle amoureux...)
Quant à vous, amateurs de dystopie, pensez bien que la dystopie n'est que le glaçage sur le gâteau, l'intérieur n'est qu'amour et douceur.
À voir si la suite s'améliore en millésime ou tourne plutôt au vinaigre...
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L'histoire est bien mais dès le début en lisant ce livre, j'ai tout de suite pensé à Hunger Games, je ne sais pas pourquoi, peut etre le clan qui porte le chiffre, et qu'on tire au hasard pour entrer dans le lieu de luxe ou on est chouchouté, avec les cameras qui te suivent partout, l'héroine qui aime quelqu'un ailleurs, qui a un collier qui représente un oiseau etc etc... je m'inquiete, je sais qu'il y a en tout 4 tomes et je ne sais pas ce que ca va raconter, j'espere pas du blablabla...
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Très très mitigé. Comme vous avez sans doute pu le remarquer je suis devenue très fan de dystopie ces derniers temps (surtout grâce à Hunger Games et à Uglies), et donc quand j'ai vu celui-ci et su que c'était de la dystopie, je l'ai directement acheté sans même me soucier du résumé (enfait j'évite beaucoup les quatrièmes de couverture parce que je trouve qu'elles spoilent de trop). Je voyais cette magnifique couverture (oui je la trouve vraiment superbe) associé au mot dystopie et j'étais déjà sous le charme. Sauf que voilà, l'histoire d'amour prime et de beaucoup sur l'univers dystopique. Les personnages sont plutôt sympathiques, sauf que je les trouve hyper stéréotypés. L'héroïne est adorable, oui, sauf que tout le monde l'aime sans raison, et qu'elle en devient TROP adorable. Jolie, gentille, intelligente, ouverte, généreuse… BLABLABLABLA. Certes elle a quelques préjugés sur le prince, et ne rêve pas d'une vie de paillette… Mais elle change vite d'avis vu que c'est le prince charmant. Parce que oui Maxon n'échappe pas aux clichés, lui qu'on pensait très superficiel, en fait c'est un type très bien qui pense à son peuple et qui en plus est beau comme un dieu, que demander de plus ? Trop de perfection, de superficialité ça m'a un peu gavé. On a même le droit à la méchante pétasse qui humilie tout le monde parce qu'elle a été élevé avec une cuillère en argent dans la bouche. A la gentille fofolle. A la timide mignonne… RHM. Et au triangle amoureux un peu concon, entre Aspen (type que j'ai détesté et trouvé bien trop mysogine à mon goût (je vais y revenir)) et Maxon (dont j'ai déjà parlé), parce que forcément tout le monde aime notre héroïne (un peu Mary-sue quand j'y pense). Bref. On a compris, les personnages sont un peu trop clichés pour moi (mais je les ai apprécié quand même, et j'ai adoré May et Gérad, ainsi que les servantes). Revenons à cette histoire de “mysoginie” : le livre se passe dans 300 ans apparemment (même si cela n'est expliqué que dans le quatrième de couverture) et pourtant on entend encore des choses comme “c'est à l'homme de ramener le pain à la maison” ou “les femmes portent des robes”, ou même “les femmes n'ont rien à dire en politique”. Bref la femme potiche et l'homme fort. Je sais pas si c'est fait exprès ou alors si sans s'en rendre compte l'auteur à participer à cela, mais moi ça m'a carrément gonflé et déplu. Heureusement que l'héroïne avec son sale caractère passe un peu au dessus de ça (juste un peu, parce que quand on voit son avis sur le maquillage et tout ça rhm). Je n'ai pas non plus aimé comment c'était écrit, le présent ça m'a un peu choqué et les phrases sont parfois vraiment bizarres (la traduction?) mais disons que je m'y suis habituée (sans pour autant y adhérer). Quand à l'histoire en elle-même, et bien rien de nouveau sous le soleil hein, ça m'a un peu rappelé “Bachelor, le gentleman célibataire” vous savez la télé réalité où un homme doit se tapper pleins de gonzesses avant de trouver la bonne… Sauf que ça ne s'en moque pas réellement et ça y participe plutôt mais bon. D'ailleurs c'est un côté qui m'a pas mal dérangé aussi dans ce livre, c'est qu'on a l'impression qu'il n'y a aucune critique de ce qui se passe (un petit peu, mais c'est noyé sous le flot d'amour et nyanyanya) et je trouve ça dommage. Bref on verra dans le deux cela s'améliorera peut-être. Quand à la fin du livre… C'est pas une fin, c'est limite si ça se termine pas au milieu d'une phrase genre “le lendemain matin…” a suivre… Bon c'est pas ça, mais ça me fait cet effet. Après cette critique vous devez vous dire “mon dieu elle a détesté”, et bien en fait même pas, parce que c'est tout de même un bon “page turner”, ça se lit facilement et vite et on ne s'ennuie pas vraiment (j'envie les gens qui savent écrire comme ça). Certes c'est très cucul la praline (inutile de le cacher) mais voilà je suis faible et je crois que j'aime bien les trucs cucul la praline. C'est bourré de stéréotypes et de clichés, faut pas vraiment réfléchir, ça va pas nous donner une grande leçon sur le monde, et je crois pas du tout que ça en a la prétention, l'héroïne est mary-sue, le prince est trop parfait, l'histoire d'amour semble toute tracée, pourtant et bien j'ai quand même passé un bon moment à lire, ça détend, c'est pas prise de tête et c'est plutôt mignon. Ca deviendra pas mon livre préféré et j'en ferai pas l'éloge, mais je l'ai apprécié tout de même et je lirai sûrement le deuxième tome (je regarderai peut-être même la série qui est prévue, on verra).
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La première chose qui m'a frappée dans ce roman, c'est le choix des prénoms. Chacun porte un nom bizarre, mais surtout stéréotypé. le synopsis est bien trop détaillé, ce qui est ennuyant pour un récit aussi prévisible et classique. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, après cents pages, ça va mieux ! le résonnement d'America est assez intéressant à lire, quoi qu'un peu simpliste parfois. La seconde partie du roman est bien écrite. Je me suis surprise à me laisser porter par le jeu de la Sélection et celui de la confusion des sentiments. Au final, j'ai bien envie de lire la suite.
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