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C'est l'oeuvre littéraire la plus ancienne connue à ce jour, qui raconte l'histoire de Gilgamesh, roi d'Ourouk brutal avec son peuple, qui plie sa ville selon ses caprices. Un jour, il rencontre Enkidou, qui deviendra plus tard son ami.
Ensemble, ils accomplissent des exploits et se vantent. Les dieux leur rappelèrent qu'ils étaient de simples mortels et firent mourir Enkidou. Gilgamesh rechercha en vain la vie éternelle, jusqu'au jour où il comprit qu'il devait mourir lui aussi.
J'ai été triste après la mort d'Enkidou. J'ai aimé la fin car Gilgamesh devient meilleur et moins brutal.
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Excellent livre jeunesse sur l'épopée de Gilgamesh...
Très bien écrit, prenant, l'épopée est bien rendue, très bien décrite, et le personnage de Gilgamesh, dont aucune facette n'est occultée, est très attachant.

Au final ce récit initiatique qui a plus de 3000 ans est tellement humain qu'on ne peut que rester médusé par son actualité. A l'adresse de ceux qui s'imaginent lire un bouquin comme les autres (j'en ai vu, dans les avis), bah non. Vous lisez là une épopée qui a été écrite sur des tablettes d'argile en écriture cunéiforme AU PLUS TARD vers 1200 avant J.C. Alors un peu de respect...

On retrouve les références bibliques, le déluge, comment l'amour a changé Gilgamesh. Et après ça, ayant découvert la douleur de la perte, il court après l'immortalité, pour finir par découvrir qu'il vaut mieux vivre au mieux la seule vie qu'on a, à notre connaissance... J'ai tout dit, là, non ?

Bref, certains qui se croient très au dessus de tout le monde feraient bien de redescendre de quelques étages et jeter un oeil vers leurs racines, car ils sont sortis de la cuisse de Gilgamesh, en fait... Mdr !

Très très bien, ce petit bouquin jeunesse !
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L'épopée de Gilgamesh relate les joies et les déboires du cruel roi d'Ourouk, Gilgamesh. L'action se passe vers 2650 avant Jésus-Christ.
Arrosée par l'Euphrate, Ourouk est une ville puissante, riche et fertile. Son roi, Gilgamesh y règne en maître sanguinaire. Sa soif infinie de puissance le rend tyrannique, cruel et barbare. Ses sujets le craignent et le détestent. Par des offrandes, ils supplient chaque jour les divinités de leur venir en aide.
Les dieux sont inquiets ; ils se réunissent et cherchent ensemble une solution. Mais Gilgamesh est leur fierté. C'est un demi-dieu, sa mère Ninsoura, déesse du gros bétail ne peut envisager sa mort. Après de longs palabres, une issue est enfin trouvée : les dieux lui enverront un semblable, capable de l'égaler et de l'adoucir. Il se nomme Enkidou.
Enkidou aborde Gilgamesh au moment où il s'apprête à endeuiller une noce. Il s'interpose pour l'empêcher de commettre l'irréparable, le combat, prend le dessus mais, au moment où il pourrait le tuer, laisse à Gilgamesh le soin de décider de l'issue du duel. Gilgamesh reconnaît alors en Enkidou son semblable et une grande amitié se noue entre eux.
Ils sont inséparables. Gilgamesh fait découvrir à son ami l'étendue de son domaine et à son contact son caractère s'adoucit. Pour distraire son ami, il lui propose d'aller combattre le monstre Oumbaba qui garde la forêt des cèdres et d'en rapporter le bois précieux.
Plus tard, ensemble et à force de ruses, ils viendront à bout du Taureau Céleste envoyé par la déesse de l'amour Ishtar, humiliée par le refus de Gilgamesh de succomber à ses charmes.
Mais les dieux ne supportent plus les excès de Gilgamesh et d'Enkidou. Ils décident de la mort d'Enkidou qui tombe malade, rêve de sa fin prochaine, s'en ouvre à son ami et meurt.
Gilgamesh, fou de douleur et hanté par sa propre mort part à la recherche d'Outa –Naphisti à qui les dieux ont accordé l'immortalité. C'est un long chemin difficile et semé d'embûches : une quête initiatique. Gilgamesh est parti chercher la vie-sans-fin mais quand enfin il parviendra aux côtés d'Outa-Naphisti, ce sera non pour obtenir l'immortalité mais pour entendre une leçon de sagesse sur sa nature humaine.
J'ai été transportée par cette légende que je ne connaissais pas et ébahie par la grande sagesse qu'elle porte en elle. Dire que ce récit remonte à des temps immémoriaux ! Elle traverse l'Histoire sans une ride car son message est universel . J'ai adoré !
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Petite lecture jeunesse entre deux monuments (Au Bonheur des Dames et 22/11/63).

Le premier roi du monde, c'est l'épopée de Gilgamesh, roi d'Ourouk, antique cité mésopotamienne. Ce petit livre nous raconte son histoire, sa cruauté, puis sa découverte de l'amitié – qui résulte plus ou moins d'une punition divine – et de sa condition de mortel, lui qui est pourtant un demi-dieu, fils de la déesse Ninsouna. Il s'agit là d'un récit initiatique où l'on suit l'évolution de Gilgamesh vers une meilleure compréhension du monde et de lui-même. Ce roman nous raconte également les dieux de cette mythologie peu connue, en tout cas moins que les mythologies grecque et romaine, alors qu'elle est plus ancienne et tout aussi intéressante. J'ai donc appris beaucoup de choses au cours de ma lecture, notamment sur la façon dont les dieux de la mythologie mésopotamienne ont créé l'homme : il leur a fallu tuer un dieu (pourtant immortel, non ?) et incorporer à de l'argile sa chair et son sang. Cette épopée, où l'on voit Gilgamesh franchir des montagnes et traverser des forêts et des océans à la recherche de la vie éternelle, fait également référence au mythe du déluge et à une arche de sept étages qui a permis à Outa-napishti de sauver les espèces animales et la race humaine d'une disparition totale. Et au milieu de tout cela, la bière coule à flots, 3 500 ans avant notre ère, la nature interagit très vivement avec les hommes et les dieux et les déesses mésopotamiens se montrent parfois très cruels.

Cette épopée, écrite de façon très poétique par Jacques Cassabois, a aussi un petit air de conte philosophique : « Chaque instant (…) contient une étincelle. Cherche-la et toute ta vie deviendra lumière. » le premier roi du monde est donc une belle introduction à la mythologie mésopotamienne et à l'histoire de Gilgamesh qui est « parmi les plus anciennes connues à ce jour. »
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L'Epopée de Gilgamesh se présente à l'origine comme une série de tablettes d'argile sur lesquelles ont été gravées il y a plus de 3 000 ans, en cunéiforme, les aventures légendaires d'un roi mésopotamien. Il s'agit de la première oeuvre littéraire que nous connaissions, transmise par le premier système d'écriture inventé vers le début du IVe millénaire avant J.C. par les Sumériens. Jacques Cassabois réalise dans son texte, Le premier roi du monde, l'adaptation jeunesse de ce récit légendaire, fait d'amitié et de quêtes héroïques pour la gloire et surtout l'immortalité.

L'épopée peut se lire comme un apprentissage du pouvoir. En recherchant l'immortalité à tout prix aux confins des terres habitées, Gilgamesh découvre la conception idéale de la royauté à laquelle il accède à la fin de l'histoire : un équilibre entre force et sagesse. Il comprend que la seule forme d'immortalité à laquelle il peut accéder est moins liée à la gloire acquise par ses exploits guerriers qu'au renom conféré par la bonne gestion de sa cité et la maîtrise des connaissances acquises durant son périple.

Une émission particulièrement éclairante sur l'écriture de cette oeuvre, réalisée par Jacques Cassabois, se trouve sur le site de France Inter : https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-des-reveurs/l-heure-des-reveurs-28-fevrier-2014
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L'épopée de Gilgamesh est la première oeuvre littéraire que nous connaissions.
Ce livre relate la vie du cruel roi d'Ourouk : Gilgamesh, un être pétri de folie furieuse, qui se joue des obstacles en utilisant son pouvoir pour les anéantir.
La rencontre avec son double, son frère, son miroir positif, fera prendre conscience à Gilgamesh que la violence et la brutalité dont il abuse pour arriver à ses fins, est une impasse et qu'il existe d'autres voies, d'autres chemins de vie.
De son amitié avec Enkidou naîtra un autre regard sur le monde, une ouverture du coeur, un sens de l'humain.
C'est un livre superbe et généreux.
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Une histoire magnifique, la plus vieille retrouvée à ce jour.

Une belle réflexion sur la vie et la mort. A ne pas manquer !
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J'ai bien aimé le livre car ça parle d'un roi qui est demi-dieu. Il est roi de l'armée d'ourouk , en métropolitaine. Il est trés puissant et aussi très très cruel et il opprime souvent son peuple . Pour le punir les vrais Dieux décidèrent de lui faire goûter à l'humanité. Amir.S
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Je n'ai pas du tout aimé ce livre de mythologie, c'est ma professeur de Français qu'il nous l'a donné à lire.
Déjà que je ne suis pas une grande fan de mythologie…
Pour moi ça a vraiment était une lecture difficile.
Je trouvais que ce livre était mais vraiment compliqué pour mon niveau.
C'était vraiment nul 👎
Beurk
Contente de la voir fini
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Trop de choses un peu bizarre ! Je ne suis quand 6e moi ! Ma prof de Français nous la donner à lire ! Il est trop nul en plus ! En tout cas pas de mon genre !
Je sais pas si vous avez aimez vous ? Mais bon chacun ses gouts.
Mais bon je ne vais pas dire que des trucs méchant. Il y avait comme même de l'action ! Voila pour mon avis ! Et le votre ? Dites en commentaire de ce livre !
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