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Pourquoi cette interminable tristesse dans le coeur de Gabriele ?
Certes, Nadine l'a quitté, lassée d'un homme qu'elle n'a jamais su aimer.
Une séparation qui l'a mené d'Agen à Cerbère, une envie de mer, de brasses..normal pour un champion de France, pour "il ragazzo di Gallipoli".

Au fond de lui résonne obstinément le bruit de pas sur les cailloux, un cri, un hurlement sur la sirène d'un navire qui s'éloigne, une douleur tapie dans les plis qui le font...celle de sa nona.
De l'exil, il ne connaît que celui de ses parents, un exil paysan, de terre à terre, des Pouilles à la campagne agenaise.
Un exil heureux, source de prospérité, de réussite..alors, pourquoi cette tristesse ?

C'est dans la maison des Fleurs, une grande bâtisse rose abandonnée surplombant le port, qu'il choisit d'enfuir sa solitude.
En acquérant cette demeure, il va découvrir l'existence d'un exil plus violent, celui des réfugiés politiques de la "Retirada" espagnole, après l'avènement de Franco.
Des dizaines d'activistes républicains ou de poètes, cachés dans les montagnes, trouvèrent refuge dans sa maison alors propriété de trois soeurs.
La découverte des carnets de l'une d'elles ainsi que les fresques peintes sur les murs vont le sortir de son engourdissement et faire taire un moment le cri de sa grand-mère.
Trois femmes prises dans la tourmente de la guerre et de ses résistants dont il va suivre la destinée.

Il y a beaucoup d'amour dans ce récit, de la compassion, de la tendresse mais aussi de la pudeur.
Un récit aux couleurs et aux parfums du Sud, des chapitres courts, voire brefs, qui condensent les émotions avec douceur.
Exil du coeur, exil économique, exil politique, voulu ou subi, autant de bessures, d'arrachements à
soi-même avec lesquels il faut composer, qu'il faut apaiser.

Je peux parler d'un coup de coeur tant ma lecture fut empreinte d'empathie et je remercie Félicie pour ce beau cadeau !
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Un livre sur les apatrides, un livre sur l'exil.


Gabriele, un homme de 40 ans, d'origine italienne arrivé en France enfant, vient s'installer à Cerbères à l'occasion d'un changement de vie. Il se rend acquéreur d'une maison où un peintre espagnol et ses trois filles étaient venus vivre dans les années 30 après les décès de la mère de famille.

A travers le destin des trois soeurs sera évoqué la Guerre D'Espagne, la Rétirada, la Résistance, l'occupation ainsi que la guerre d'Algérie. Pour chacun de ces évènements, c'est toujours l'exil, la fuite, les déplacés qui sont le centre du récit.

Gabriele va essayer de se trouver lui- même, d'expliquer son mal être en s'immergeant dans l'histoire de cette famille. Tous ces déplacés qui seront toujours " le rital " ou " l'espagnol " en France et qui, si ils retournent dans leur pays d'origine seront " le français" : toujours et encore un étranger.



Plus habitué à des récits authentiques ou à des témoignages, je remercie Babélio et les Editions Ateliers Henry Dougier ( mention spéciale pour le petit mot qui accompagne l'envoi ) de m'avoir permis de sortir de mon univers de lecture et de découvrir cette auteure.

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Que dire de ce roman, j'ai été touché par l'histoire des ces trois femmes Flora, Begonia et Rosa qui par le courage ont accueilli les républicains espagnols qui fuyaient le régime franquiste puis des personnes qui voulaient échapper aux nazis. Ce livre nous est raconté avec des phrases percutantes et des chapitres très courts ce qui donne un rythme à la lecture. J'ai trouvé la plume pleine de poésie. Une très belle découverte avec cette lecture.
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Après son divorce, Gabriele quitte Agen pour Cerbère, dans les Pyrénées-Orientales, à la frontière espagnole. Il jette son dévolu sur la « maison des Fleurs ». Cette bâtisse est appelée ainsi, en raison des prénoms des trois soeurs qui y vivaient : Flora, Bégonia et Rosa. Après le décès de leur mère, leur père et elles s'étaient installées, dans le village, au début des années 1930.


Grâce aux témoignages des habitants de Cerbère, en particulier celui de Clotilde, la boulangère, de tapisseries brodées, de correspondance et de carnets laissés par les trois femmes, Gabriele découvre l'histoire de cette famille. Les trois femmes ont risqué leur vie, en accueillant des Républicains qui fuyaient le régime franquiste, puis des personnes qui voulaient échapper aux nazis. Ces réfugiés sont restés, parfois, plusieurs mois : des amitiés et des amours sont nés. Gabriele reconstitue l'essence de cette maison qui a abrité Clara, Pedro, Anton et tant d'autres, et qui a été témoin de rires et de pleurs, d'abnégation et de trahison, de musique et de peine, de beauté d'art et de lâcheté. Puis, les unes après les autres, les soeurs ont quitté ce lieu de mémoire.


Gabriele est aussi un exilé. Italien d'origine, il n'a jamais affronté ce passé qui le ronge, sans qu'il en comprenne la raison véritable. En reconstituant l'histoire de Flora, Bégonia et de Rosa, il se rapproche de la sienne. Chaque pas le mène vers la possibilité d'acceptation : celle de découvrir sa vérité.


Les phrases sont souvent courtes et percutantes. Dans certaines, la suite du message n'est pas dite, et pourtant, nous l'entendons. […]


La suite sur mon blog...



Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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La Feuille Volante n° 1472 – Juin 2020.

Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés – Aurélia Cassigneul-Ojeda – Ateliers Henry Dougier.

Je remercie l'éditeur de m'avoir fait parvenir cet ouvrage.
Quand on achète une vieille maison, on acquiert aussi un peu de son histoire, de celle des gens qui l'ont habitée, surtout si on y découvre de vielles photos, des souvenirs cachés, de vieux cahiers, autant de jalons, de bribes de souvenirs laissés par les anciens occupants. C'est ce qui arrive à Gabriele, la quarantaine, fraîchement divorcé, fils de pauvres immigrés italiens des Pouilles, qui vient de faire l'acquisition, un peu par hasard d'une vieille bâtisse où il vit seul, à Cerbère, cette ville coincée entre la mer et la montagne, à la frontière espagnole. On appelle cette maison rose « La maison des Fleurs » parce ses dernières habitantes, trois soeurs espagnoles bien différentes les unes des autres, parties depuis longtemps, s'appelaient Bégonia, Rosa et Flora et y vivaient avec leur père Diego Sevilla, un artiste peintre. Après leur défaite en 1939, les républicains, fuyant à pied le franquisme, y ont été accueillis, une façon pour elles de gommer la culpabilité d'avoir été épargnées par cette guerre fratricide et meurtrière, alors que la France, « pays des droits de l'homme », les recevait si mal. Gabriele retrouve des clichés, des lettres, des carnets, des traces de cette période de la « Retirada », rédigés par Flora, l'aînée, qui témoignent de la détresse, du désespoir de ces pauvres gens qui ont tout abandonné, un peu comme ses parents partis des Pouilles. C'est comme un livre de bord qui témoigne de l'histoire de Clara, d'Alfredo, Eleidora, Raoul, Pedro qui ont passé ici quelques jours, cachés, pour repartir ensuite dans des camps indignes de la France, « les camps de la honte » a-t-on pu dire, avec la misère et la mort ou vers un autre destin d'exilés. Ils ont marqué leur passage dans cette maison et les « Fleurs » en ont gardé la mémoire. Plus tard, après la déclaration de guerre, ce seront des juifs en fuite, les maquisards et la Résistance, malgré les Allemands et l'Occupation, (plus tard des rapatriés d'Algérie s'y retrouveront) et toujours cette chronique en pointillés, entre témoignages, confidences et non-dits. Bien sûr, au cours de cette période troublée, les « Fleurs » ont connu l'amour, la peur, la cruauté, la trahison, le désespoir, la honte, le deuil, la lâcheté, la solitude et finalement ont quitté chacune leur tour cette bâtisse, son histoire, ses fantômes pour un ailleurs… Grace à ces vies qu'il a connues, en quelque sorte, par effraction, Gabriele s'est retrouvé lui-même à travers les carnets de sa mère qu'il n'avait pas pu lire auparavant .
Plus qu'un roman, c'est une évocation de cette période qui a déchiré l'Espagne et qui s'est prolongée par une dictature de quarante années, privant pour longtemps les républicains de leur pays, les contraignant à s'établir ailleurs où ils n'ont été que des étrangers, condamnés plus que les autres à réussir leur vie en oubliant leur langue et leurs racines pour s'intégrer à leur nouvelle patrie. Cette obligation d'exil rejoint, mais dans un autre contexte, celle des parents de Gabriele qui eux aussi ont été des « ritals » à leur arrivée en France, un peu trop vite qualifiée de « pays de la liberté ». Cet ouvrage est d'une brûlante actualité quand les immigrés frappent encore aujourd'hui à nos portes.
C'est une réflexion sur la mémoire, sur la vie de ces trois femmes qui ont vu dans cette maison se dérouler sous leurs yeux une page d'histoire, une réflexion sur la manière dont on mène sa propre vie, à la recherche légitime du bonheur, concept un peu vague construit intimement à coups de certitudes personnelles, de rêves de jeunesse, d'espoirs et d'illusions, qui peut être un rendez-vous manqué sans qu'on n'y puisse rien parce que des événements extérieurs ou simplement les autres sont venus bousculer cette quête et en ont fait une impossibilité définitive, douloureusement frustrante. Flora, l'auteur de ces carnets fait en quelque sorte le bilan de leurs vies aussi contrastées qu'elles ont été différentes et cela consacre l'effet cathartique de l'écriture, des mots écrits qui conservent la mémoire, qu'on ne garde plus pour soi et qu'on confie au fragile support du papier pour exorciser sa souffrance intime.
C'est un témoignage poignant fort bien écrit avec des descriptions poétiques somptueuses. Cela fut pour moi un bon moment de lecture et un réel plaisir. ©Hervé Gautier http:// hervegautier.e-monsite
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Gabriele se sépare de Nadine.. ou peut-être que c'est elle qui le quitte. Lui qui avait tant besoin de tendresse et d'attention et elle qui ne voulait pas en donner. La lassitude a gagné. C'est vers Cerbère, village frontalier avec l'Espagne, qu'il posera ses valises et tentera un nouveau départ proche de la mer. Il y achète une vieille bâtisse « La maison des fleurs », appelée ainsi car une une famille avec 3 filles prénommées Bégonia, Flora et Rosa y habitait dans les années 30.

En acquérant cette demeure, il ne sais pas qu'il hérite également de tout un pan d'histoire Espagnole qu'ont vécu ces jeunes femmes et leur père durant l'époque Franquiste et après. Grâce à la boulangère du village, avec qui Gabriele ‘sympathise', il commence à recevoir les anecdotes de la villa, et de tous les petits secrets qu'elle renferme. de plus, de nombreux objets personnels ont été laissé, un peu à l'abandon lorsque les 3 filles sont parties, l'une après l'autre, faire leurs vies.

Au fil des jours il lis les carnets intimes de Flora qui consignait leurs journées, des dessins ainsi qu'une énorme tapisserie brodée par Rosa. Tous ces souvenirs retracent une époque dure de l'histoire d'Espagne. Il découvrira que « La maison des fleurs », aujourd'hui bien calme, a connu des heures mouvementées.

C'est au travers de toutes ces pages de journaux que nous apprendrons sur cette douloureuse partie de l'Histoire qui a fait fuir de nombreux Espagnols pour survivre : la Retirada suivie de la résistance… Cette bâtisse est située sur la frontière entre l'Espagne et la France, retirée du village et au détour de bois permettant aux exilés de se cacher. Flora, Bégonia et Rosa ont très souvent risqué leurs vies en voulant aider ces Républicains. Mais qu'importe, cette humanité qu'elles avaient en elles et le besoin d'aider son prochain étaient évidents.

Rosa brodait tous ces instants de vies sur la tenture, des personnes qui les ont marqué, qui leur manque, des événements importants qu'abritait leur maison.. Flora écrivait les peines et les douleurs de ces gens de passage, de ces enfants aux regards apeurés et de leurs parents qui craignaient pour leur survie à tous, pour des lendemains incertains.

Dans leur fuite, ces exilés trimballaient dans leurs bagages un peu de leur vie d'avant, leurs joies, leurs craintes, leurs rires, leurs histoires. Mais de ces rencontres parfois très succinctes, des relations sincères se sont poursuivies avec le temps. de cet espoir éphémère, est aussi né l'amour. Car la vie à « La maison des fleurs » était malgré tout, souvent joyeuse, gaie et comblée d'instants d'insouciance. Ici ils étaient ensembles, plus forts. Ils avaient un endroit à eux où ils n'étaient ni exilés, ni étrangers. Pour ne pas penser à demain.

Gabriele est finalement peu présent dans ce roman : les vraies Héroïnes sont bel et bien «Les trois soeurs qui faisaient danser les exilés ». Mais la découverte de la réalité de cette période, lui permettra de faire enfin le parallèle avec sa propre existence et son passé familial, lui aussi exilé d'Italie. Il n'en a que de vagues souvenirs flous mais se rappelle avoir dû fuir très jeune avec ses parents. Puisse t'il faire la paix avec la révélation d'un secret bien gardé ? Peut-il lui aussi envisager une nouvelle vie alors qu'il pense être passé à côté avec Nadine ? Arrivera t'il à continuer sans elle, lui qui ne sait pas défaire les liens d'amour ?

Aurélia Cassigneul-Ojéda retrace une sombre période, elle raconte l'exil, la peur et les trahisons qu'ont vécu ces échappés. Son écriture est percutante tout en restant délicate et poétique. Un beau roman sur la résilience et l'amour, la vie et les difficultés à exister dans un monde qui ne veut plus de vous..
Lien : https://felicielitaussi.word..
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Après sa séparation, Gabriel s'installe à Cerbère. Il a besoin de se reconstruire, de trouver la paix lui qui ne s'est jamais complètement remis de son exil d'Italie quand il avait 6 ans.
Il tombe amoureux de la Maison des Fleurs, une grande bâtisse abandonnée depuis des années. Il décide de l'acheter et c'est toute l'histoire de ces anciens occupants qui déboule dans sa vie, toute la grande Histoire aussi, de la Retirada espagnole à la seconde guerre mondiale.

" Elles s'appelaient Flora, Begonia, Rosa. Elles étaient trois, elles étaient soeurs. Elles habitaient cette maison, à Cerbère, cette grande maison qu'aujourd'hui j'habite. Sous leurs fenêtres l'histoire roulait des flots d'hommes et de femmes. Sous leurs fenêtres la mer se balançait. Un jour elles sont parties, ont tout abandonné. "

En voilà un qui aura pâti de passer entre mes mains après un coup de coeur, après un très grand livre. Encore immergée dans ma lecture précédente, je n'ai pas pu accorder à cette jolie histoire l'attention qu'elle mérite. Pourtant le thème de l'exil m'est cher et le traitement parallèle des exilés italiens et des exilés espagnols est assez malin, pourtant le style ne manque pas et le ton juste. Parfois on peut n'avoir aucun reproche à faire à un livre et ne pas arriver à s'y agripper....
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Gabriele fuit. Agen, sa femme qui l'a quitté. Direction le sud, le soleil : Cerbère pour devenir directeur d'un centre nautique.

Un nouveau départ, loin de cette tristesse qui s'accroche à ses pas.

Un nouveau départ grâce à une rencontre : celle d'une maison hantée par le souvenir de ses habitants : un père et ses trois filles, Rosa, Flora et Begonia.

Une maison pleine de leurs rires, de leurs dessins, de leurs musiques mais aussi pleine de souffrance. La leur et celle des républicains espagnols qu'elles ont hébergés, leur offrant quelques nuits de répit dans leur exil.

À travers cette histoire, ce déracinement, cet exil espagnol, Gabriele va renouer avec sa propre histoire, celle de sa famille qui est partie d'Italie.

Ce roman est délicat, plein de souvenirs, mais qui sont évoqués de manière subtile, légère, sans s'appesantir sur la souffrance des uns et des autres.

Si on découvre d'abord une maison et une famille qui semblent idylliques, l'on sent imperceptiblement avec les phrases hachées et brèves de l'autrice que les épreuves et les secrets sont là, tapis l'ombre.

Car l'exil et le déracinement laissent toujours des traces que l'on cherche à renouer ou à fuir son passé.
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Tout d'abord merci à Masse Critique et aux Editions Ateliers Henry Dougier pour ce roman !
Après quelques pages, j'ai vite été happée par l'histoire. On veut connaître l'histoire de ces trois soeurs qui ont vécu dans cette maison et surtout savoir ce qu'elles sont devenues !
Ce roman est un peu une enquête en fait tout en nous faisant découvrir une partie de l'histoire. Mais au-delà de l'histoire des trois soeurs, c'est aussi l'histoire de Gabriele qui vient de s'installer dans cette maison, même si j'ai trouvé du coup cette histoire un peu moins attrayante.
L'écriture est vraiment très belle voire poétique ce qui en fait une lecture agréable.
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Une très bonne lecture de cette rentrée, avec "l'enfant céleste". Malgré le nombre important de personnages et les nombreux voyages dans le temps (habilement gérées par l'auteure), j'ai tout de suite adhéré à cette histoire pleine d'humanité. Au fil des pages et à travers les paroles du "racontant", Gabriele, on se rend compte que c'est le problème de l'exil qui est traité, et la conclusion, très explicite ajoute encore une dimension à ce récit. Au fil des pages, Aurélia Cassigneul-Ojeda a su maintenir une tension et une ambiance de mystère qui sont particulièrement prenantes. Nulle longueur dans son travail. le découpage du récit en chapitres brefs, la succession des "prises du vue", donne un rythme plutôt soutenu au déroulement de l'histoire.
Ses personnages principaux ou secondaires, sont attirants et dépeints de façon pittoresque. On imagine peu à peu la vie trépidante qui a animé la vie de la grande maison acquise par Gabriele.
Dans un passage du livre est évoqué le rôle joué par la maternité d'Elne dans les Pyrénées Orientales. En complément à ce roman évoquant le dévouement des "trois soeurs" peut-être pourriez vous lire ou relire le très beau livre "Les enfants d'Elisabeth" d'Hélène Legrais ; je vous le conseille.
En résumé, beaucoup d'humanisme et aucun misérabilisme dans ce livre qui traite de la "Retirada" des réfugiés républicains espagnols en particulier, et de la douleur de l'exil sur un plan plus général. Un beau talent de plume qui donne envie de découvrir d'autres ouvrages d'Aurélia Cassigneul-Ojeda.
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