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EAN : 9782841147281
227 pages
Ramsay (01/04/2005)
3/5   4 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Voilà un polar étonnant écrit par une éminente figure du monde des manuscrits originaux et des autographes.
Frédéric Castaing nous immerge  ici dans un monde qu'il connait parfaitement.
Mais alors que nous raconte ce "Rouge cendres"
New York, 2001. Une milliardaire lance un libraire parisien sur la piste de tous les manuscrits, documents originaux ou lettres français. Il doit notamment retrouver la collection de Guitry volée en 1944 par quatre adolescents.
Notre auteur met à profit son exceptionnelle expérience pour bâtir un pseudo polar sur un sujet peut commun. Servi par une écriture une peu décousue et un style plutôt vif mais pas tout à fait peu académique mais sincère, ce presque polar qui nous parle du marché de l'art et le trafic des biens culturels. A la lecture de celui-ci se pose la question de ce qu'il adviendrait du patrimoine culturel de la nation, si par lobbying ou simplement par malhonnêteté et appât du gain on parvenait à rendre caduques les lois protégeant celui-ci.
Sans doute que ce serait une belle foire d'empoigne comme ici et que tout finirai à feu et à sang. Car de corruption en assassinats, de jeux de piste en jeux de massacre, ce thriller culturel s'achève sur la destruction de la Bibliothèque nationale  et les archives de France.
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une semaine après, ils avaient mis en vente Le Horla, de Maupassant. Le manuscrit original. Le Horla, vous en avez tous entendu parler au moins une fois, au lycée. On avait déjà envoyé à New York les manuscrits de Bel-Ami, de Une vie et de Boule de Suif. Il nous fallait Le Horla.
     Seulement, les professeurs, les conservateurs, tous les coupeurs de cheveux en quatre s'étaient déchaînés. Et que Le Horla, c'était un trésor national. Et que si l'État laissait partir Le Horla après Boule de Suif et Bel-Ami, c'est toute la recherche sur Maupassant qu'allait s'exiler aux États-Unis.
     Ils faisaient circuler une pétition. On s'était partagé le travail.
     Joe avait le nom de tous ces intellectuels. Il les suivait dans la rue et il les bousculait en s'excusant. Une fois, deux fois, le matin, le soir, dans le métro, avant de traverser dans les clous. Il choisissait les plus âgés et il les terrorisait. Quelques-uns avaient retiré leur signature.
     Jonathan, lui, il avait pris tout le monde à contre-pied. Il faisait dire partout… Marre de Paris et du parisianisme ! Maupassant, c'est la Normandie ! Maupassant, c'est Rouen ! Il faut décentraliser la culture, redonner à nos belles régions ce qui leur revient ! Rendez Maupassant à la Normandie !
     Nos amis en avaient remis une louche sur la décentralisation et le monde moderne. Bref, Rouen devait acheter et tout le monde s'était calmé. Seulement la belle région, on savait tout ça dans le détail, elle avait d'autres priorités, des ronds-points, des échangeurs…
     Et le jour de la vente, qui avait acheté le Maupassant, dans l'indifférence générale ? C'est facile ! Réfléchissez… Augustin évidemment ! Augustin, notre homme de paille ! Et pour une bouchée de pain Le Horla ! Quelle fête on avait fait, ce soir-là.
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Nos amis en avaient remis une louche sur la décentralisation et le monde moderne. Bref, Rouen devait acheter et tout le monde s'était calmé. Seulement la belle région, on savait tout ça dans le détail, elle avait d'autres priorités, des ronds-points, des échangeurs…
     Et le jour de la vente, qui avait acheté le Maupassant, dans l'indifférence générale ? C'est facile ! Réfléchissez… Augustin évidemment ! Augustin, notre homme de paille ! Et pour une bouchée de pain Le Horla ! Quelle fête on avait fait, ce soir-là. "
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Seulement, les professeurs, les conservateurs, tous les coupeurs de cheveux en quatre s'étaient déchaînés. Et que Le Horla, c'était un trésor national. Et que si l'État laissait partir Le Horla après Boule de Suif et Bel-Ami, c'est toute la recherche sur Maupassant qu'allait s'exiler aux États-Unis.
     Ils faisaient circuler une pétition. On s'était partagé le travail.
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 Jonathan, lui, il avait pris tout le monde à contre-pied. Il faisait dire partout… Marre de Paris et du parisianisme ! Maupassant, c'est la Normandie ! Maupassant, c'est Rouen ! Il faut décentraliser la culture, redonner à nos belles régions ce qui leur revient ! Rendez Maupassant à la Normandie !
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  Joe avait le nom de tous ces intellectuels. Il les suivait dans la rue et il les bousculait en s'excusant. Une fois, deux fois, le matin, le soir, dans le métro, avant de traverser dans les clous. Il choisissait les plus âgés et il les terrorisait. Quelques-uns avaient retiré leur signature.
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