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EAN : 9782258094178
288 pages
Presses de la Cité (07/06/2012)
3.25/5   4 notes
Résumé :
En 1709, au coeur de la Balagne, en Corse, la vie insulaire suit son cours, immuable. dans ce monde rural, clos et communautaire, où l'honneur justifie tous les sacrifices, il faut faire son devoir et guetter le danger permanent : pirates barbaresques, mauvais sorts, rivalités entre bergers et paysans. Ainsi naissent, grandissent la rêveuse Fiordispina et l'insouciante Anghjulina, deux cousines confrontées à la violence sourde de leur univers, qui mêle rudesse et te... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Voici un ouvrage bien écrit de la collection «  Terres de France » .

En 1709, au coeur de la Balagne , en Corse , la vie insulaire à Tilia suit son cours, immuable ,rythmée par les superstitions, , le respect du droit des familles, les rudes travaux des champs: pleines et intenses journées de labeur au temps des moissons , de l'aube au crépuscule , sous l'haleine brûlante du soleil mais aussi et surtout, l'influence des «  guérisseuses ou jeteuses de sorts, l'élection , par un rassemblement dans l'église du nouveau «  podestat » , personne élue représentant l'autorité pour sa commune.

Existaient le conseil des sages, le procureur général , garant de la légalité des actes de la communauté , les gardiens des biens communaux, chargés de certaines responsabilités : écarter les bêtes sauvages , sangliers, mouflons, et chèvres saccageant les récoltes.

Cette hiérarchie de l'époque , au coeur du XVIII° siècle , dans ce monde rural, communautaire et secret, n'empêchait pas les conflits entre familles : Les Filippi , les Marcelli , puissants et redoutés, le poids des anciens ,les traditions immuables, les vendettas implacables, les morts violentes..
L'honneur justifie tous les sacrifices: il faut accomplir son devoir, guetter les dangers permanents : pirates barbaresques, superstitions , mauvais sorts, rivalités entre bergers et paysans, réparations violentes des offenses, imprécations, invocations à Dieu Tout Puissant, camps ennemis, désunions , vengeances, activités criminelles,,

Au coeur de ce roman difficile à lire car émaillé de mots en langue Corse, se joue le destin de deux cousines : l'insouciante Anghjulina et la rêveuse Fiordispina , elles grandissent harmonieusement en écoutant les légendes des anciens , des récits surprenants. ....
Elles seront confrontées à la violence sourde de cet univers, aux silences, à la colère du village, au deuil, aux reproches , à la rudesse de leur entourage.

Elles transgresseront les règles sociales , chacune à leur manière afin de connaître un bonheur tragique lié à un châtiment librement choisi .N'en disons pas plus.
Une histoire d'amour Corse sur fond de violence et de transgression!

Les senteurs du maquis, les embruns marins , les collines boisées, l'odeur de miel des amandiers en fleur, la chaleur des rayons du soleil Corse, le ciel couleur myosotis, imprègnent cet ouvrage écrit par Michèle Castelli née dans une famille originaire de Balagne .


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Voilà, tout est dit dans la 4ème de couverture que je trouve assez maladroite et qui résume très bien à la fois le livre et ce que je ne recherche pas en lisant. Ce n'est absolument pas mon genre de littérature je n'ai rien contre a priori, mais je n'arrive pas à m'intéresser à ces histoires d'amour contrariées dans les campagnes profondes françaises. J'ai essayé, mais j'ai abandonné. Je laisse à qui aime le soin de faire un commentaire plus à propos.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
«  Le soleil brûlait la terre, desséchait les immortelles qui bordaient les chemins de leurs fleurs jaunes odoriférantes .L’herbe était aussi rêche que la paille. Des figuiers vert sombre montait une odeur sucrée. Tout n’était que senteur exacerbée par la chaleur. Romarin , menthe, fenouil, cistes mêlaient leurs parfums dans l’embrasure de l’air qu’elles alourdissaient. Mais lorsque la nuit tombait les senteurs se faisaient plus subtiles , se dissociaient dans un bouquet d’arômes. » ....
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«  Il faisait déjà bien chaud.
Un grand soleil écrasait la campagne et la lumière éblouissante éteignait les couleurs . L’ocre prévalait sur l’azur sans nuance ».
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« Une étincelle rompt la mort
Une goutte d’eau le désert . »

Paul Eluard.
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