C'est un album minimaliste tant par le texte, réduit à sa plus simple expression, que par les images faites de papier découpé et d'un esthétisme que je qualifierais de soviétique (sauf peut-être en ce qui concerne la douceur des couleurs). Les images sont donc simples mais toutes sortes de détails peuvent amener au dialogue entre l'adulte et l'enfant auquel cette histoire est lue. le livre me semble en effet s'adresser aux enfants de moins de quatre ans et, n'ayant pas l'auditoire ciblé à qui raconter cette histoire toute simple, je peux avouer que je n'en ai fait qu'une bouchée…. Ceci étant dit, il m'a rappelé d'autres albums — je pense en particulier à L'hirondelle est revenue et Brave coccinelle d'Altan que je lisais à ma fille lorsqu'elle avait trois ans. Il a la même fraîcheur, celle d'une histoire vécue et de la connivence entre un papa et son enfant auquel peuvent s'identifier filles et garçons, ce qui confère à ‘histoire une certaine universalité. La présentation est soignée et la qualité du papier et de la reliure irréprochable. En bref, il s'agit d'un bel objet, d'une belle histoire que je recommande à tous les adultes qui veulent gâter un tout petit enfant.
Commenter  J’apprécie         200
Jean-Yves Casterman, qui signe ici son premier album, offre une histoire bien rythmée, avec un leitmotiv en tête des premières pages. Les illustrations s'accordent bien au texte resserré. Autour de la boîte, l'élément central, surgissent les personnages et des yeux que l'on suit jusqu'à la dernière page. C'est très doux et tendre.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Quelque part dans ma maison, il y a un endroit qui n'appartient qu'à moi.