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Le monde de Lucrèce tome 1 sur 8
EAN : 9782075093064
192 pages
Gallimard Jeunesse (08/03/2018)
3.77/5   190 notes
Résumé :
Cette année, Lucrèce fait sa grande rentrée en 6e. Pas facile quand on a une mère archi débordée, un beau-père qui vous pique vos devoirs de maths, un demi-frère geek, un père artiste très abstrait et une grand-mère qui se prend pour une star de cinéma... Par bonheur, il y a Aline, Coline et Pauline : entre Lucrèce et les Lines, c'est amies pour la vie !
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Critiques, Analyses et Avis (93) Voir plus Ajouter une critique
3,77

sur 190 notes
Quand Anne-Goscinny, qui malgré tout son talent en tant que romancière adulte, a parfois du mal à se démarquer de son génie de père s'essaie pour la première fois au roman jeunesse, on ne peut s'empêcher de faire la comparaison avec oeuvres de René.

En formant avec l'excellente illustratrice Catel Muller – qui a notamment été remarquée pour son travail dans Kiki de Montparnasse- un duo pour raconter l'histoire d'une jeune écolière et de ses copains à travers le Monde de Lucrèce , une nouvelle série de romans illustrés en couleurs pour les enfants à partir de 9 ans on se dit que le duo Goscinny/Sempé du petit Nicolas renait joliment de ses cendres.

Sur le mode du journal intime toujours très efficace en littérature jeunesse, notre chère Lucrèce décrit son entrée en 6e et nous décrit son quotidien dans sa famille un peu fantaisiste et excentrique., à l'image de cette sympathique tortue- qui s'appelle Madonna ( !) que Lucrèce vient d'acquérir!

Même si Lucrèce cette sympathique héroïne du duo Goscinny/ Muller est au collège et non pas en école primaire on retrouve quand même une bonne partie des éléments du petit Nicolas avec ce même mélange dessin et texte, cette peinture tendre et drôle du monde de l'école et des personnages campés avec ce qu'il faut d'humour et d'a propos.

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Mais notre petit Nicolas version fille et version 2018 sait aussi être de son temps et Anne Goscinny saint y insuffler cette touche de modernité pour que les générations actuelles se reconnaissent dans Lucrèce, malgré son nom qui fait plus penser à une capitale d'il y a 10 siècles qu'à une jeune fille d'aujourd'hui: ô)

Elle est attachante en diable notre petite Lucrèce : entière et un poil naïve sur les bords, impossible pour nos jeunes lectrices de ne pas s'identifier à elle.

Rythme enlevé, univers graphique rond et très plaisant : ce premier volet d'une série dont la suite est prévue en octobre est diablement prometteur.

Et on met notre main à couper, que d'ici 2/3 tomes on ne parlera plus du tout du Petit Nicolas en parlant du monde de Lucrèce !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quand une quatrième de couv' est bien faite, il faut le dire ! C'est le cas de celle de ce roman. En parlant de couverture, la première est très réussie, solide et douce, avec du relief.

Lucrèce est une jeune fille maligne et vive, avec les problèmes et les bonheurs de son âge : un petit frère à l'humour douteux, des sorties cinéma avec ses amies, un béguin pour un garçon de la e supérieure, un devoir de biologie un peu étrange, une fête d'anniversaire très réussie, un poste plus ou moins assumé de déléguée de e, des parents pas toujours très disponibles et qui ne la voient pas grandir. « Il faut absolument qu'ils comprennent que je ne suis plus une enfant qui rigole quand on la chatouille. Je suis une a-do-les-cente. Quatre syllabes qui vont me coller à la peau pendant au moins cinq ans. Ma mère dit toujours que c'est l'âge ingrat. Victor ajoute que c'est aussi l'époque moche. » (p. 18) La plume la démange : elle se verrait bien écrivaine, et ça commence peut-être par ce journal intime. Heureusement qu'elle peut parler à Madonna, sa tortue, et être certaine que ses secrets seront bien gardés.

Ma seule (toute petite petite petite) déception est que l'on voit bien peu les trois amies de Lucrèce, pourtant présentées comme des personnages forts dans la quatrième de couverture. J'espère que les tomes 2 et 3, à paraître en octobre 2018 et en mars 2019, se rattraperont sur ce point et développeront un peu l'amitié. C'est toujours un beau sujet dans la littérature jeunesse.

Je connaissais Catel pour ses romans graphiques et je suis ravie de la retrouve en jeunesse. Et veuillez noter la présence de Casserole, un A-DO-RA-BLE lapin blanc. Un lapin est toujours un gage de qualité dans un livre. TOUJOURS !

Un discret, mais touchant clin d'oeil au Petit Nicolas inscrit ce roman jeunesse dans une longue lignée familiale et littéraire. Cependant, c'est une oeuvre nouvelle et moderne, tout à fait en phase avec notre époque et parfaitement adaptée aux lecteurs d'aujourd'hui. J'ai immédiatement offert mon exemplaire à ma filleule qui a pile l'âge de lire ce roman, et j'espère qu'elle sera aussi charmée que moi.
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Un premier tome qui a beaucoup plu à ma fille (l'année prochaine elle rentre en 6ème) et à moi aussi.
Lucrèce est une petite fille qui tient un journal intime et y décrit son entrée en 6ème, sa famille un peu loufoque, l'achat de la tortue Madonna, bref son quotidien.
Lucrèce est attachante et drôle.




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Le Petit Nicolas est tonton.

Et bien si voyons?!?


Ça fait bizarre sous cet angle, je vous l'accorde.

Mais si l'on pose les choses bien à plat, mettons que René Goscinny est le papa de l'auteure Anne Goscinny (et c'est le cas) et qu'il est le papa du Petit Nicolas (et c'est le cas), cela fait du Petit Nicolas le frère de Anne qui elle-même est la maman spirituelle de Lucrèce, ce qui fait techniquement du Petit Nicolas son tonton. Vous me suivez?

Les familles nombreuses, ça fait toujours plaisir.



Déja heureux d'avoir des frères gaulois aussi célèbres qu'Astérix et Obélix, alors là...Quel prestige!

Une question me taraude... Uderzo est-il l'autre papa d'Anne Goscinny?

Parce que je suis désolé, c'est tout de même l'autre papa de la portée des gaulois qui boivent de la soupe magique.

Pardonnez-moi, les questions spirituelles sont parfois drôles et souvent compliquées, je range mon nez rouge et m'en tiendrais donc aux raisons du roman, à leurs liens déja bien étendues.



Sur la 1ère de couverture, c'est l'héroïne, Lucrèce.

Elle donne l'air de chercher l'inspiration la pitchoune, le crayon au bord des lèvres. Ou peut-être envisage t-elle un bon début pour sa rédaction de Français de début d'année de sixième...

Son monde se déploie comme un éventail autour de sa personne et il y a de la participation.

Sa mère avocate, son beau-père George, son papa dragueur un peu papillon, sa grand-mère maternelle Arlette surnommée Scarlett, sa grand-mère paternelle Hannah qui égare des bouts de mémoire dans les tranches de son temps et son demi-frère, le petit Victor.



Que raconter?

Raconter le quotidien, c'est raconter les autres.

Peut-elle y mettre que sa mamie Scarlett lisait le journal de sa fille quand elle était petite?

Beaucoup trop personnel.

Et Lucrèce n'aimerait pas qu'on lise des choses intimes qui lui appartiennent.



Un jour, elle sera écrivain.

Quoi raconter, quelles tranches de vie mettre entre des tranches de pages pour rendre une lecture goûteuse et savoureuse?

On ne va pas commencer ce récit par "il était une fois..", elle n'a plus cinq ans.

Lucrèce est une ado à présent.



Que dire d'intéressant qui puisse se partager?

L'idée d'un journal intime est tout de même un bon entraînement...( ce sentiment récurent de Scarlett le nez plongé dans les feuilles...).

Et si sa mère en fait autant?



Qui aurait-il à raconter de préjudiciable du petit monde de Lucrèce qui puisse l'enfermer à double-tour en haut d'une tour que l'on appelle chambre ( lieu de pénitence revisité sans wifi ni téléphone)?

C'est que les ados deviennent si secrets avec l'âge.

Les choses nouvelles dans la petite vie de Lucrèce "Lulu", des choses validées par Lulu et plutôt chouettes, il y en a: sa tortue Madonna, les élections de délégués de classe, l'affaire des lentilles disparues ( c'était son projet SVT, nom d'une pipe!), l'anniversaire de Lulu sans les parents avec les filles ( et les garçons, il y a le beau Ruben), la sortie du groupe d'Histoire-Géo avec sa mère ( "remercie bien ta maman", lui a dit sa prof, "tu as de la chance", lui a rétorqué son petit frère), les exercices de maths expliqués selon Georges...

Il y en a finalement des choses à coucher sur le papier et peut-être un peu pour un journal, pour en rire plus tard avec ses parents.


Le monde de Lucrèce est une chronique scolaire très accessible et fraîche.

Le petit bout de femme est attachant et son entourage si amusant dans des travers que l'on reconnait de notre quotidien.

Une bonne lecture pour les 10-13 ans.
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(Critique commune aux deux premiers tomes)
Lucrèce est fait son entrée en 6ème, ce n'est plus une petite fille !
Suivre le quotidien de la pétillante héroïne d'Anne Goscinny est plutôt amusant.

La comparaison avec son grand-cousin Nicolas (auquel elle fait de petits clins d'oeil en passant) n'a pas lieu d'être, le ton étant très différent.
Et c'est tant mieux, chaque époque ses préoccupations. Pour Lucrèce ce sont ses copines, sa famille recomposée (aux caractères bien affirmés - particulièrement la grand-mère !), ses notes, et tous les petits sujets qui animent les enfants actuels.
Les dessins de Castel s'accordent parfaitement avec ces chroniques. Bref, une lecture fort agréable.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
« Quand Georges est rentré, j’était tout heureuse de lui raconter l’expérience que j’allais faire.
- Ah, enfin du concret. La théorie, c’est bien, mais la pratique, c’est mieux, s’est-il emballé.
J’ai posé sur la table basse du salon les soucoupes du service à café que la tante Olga a offert à maman pour son précédent mariage, celui avec mon père. Victor est allé chercher du conton pendant que Georges piquait du nez dans le fauteuil.
- Papa ! s’est écrié soudain Victor. Et les lentilles ?
- Des lentilles ? Quelle idée formidable ! a bredouillé Georges brutalement réveillé. Et si on s’en faisait avec une bonne saucisse de Morteau ?
Maman a levé les yeux au ciel.
Dans la cuisine, Victor et moi on a fouillé partout. Pas de lentilles. Mon frère a finalement sorti d’un placard une boîte de conserve.
- Regarde ce que j’ai trouvé, Lulu. On n’a plus qu’à ouvrir la boîte et à les planter.
- C’est ta tête que je vais ouvrir Victor si tu continues à m’énerver !
En voyant mon air furieux, maman l’a regardé comme si elle devait assurer sa défense.
- Allons, allons, les enfants. Restons calmes. Pas de geste que vous pourriez regretter. Il faut dire que maman est avocate. Elle bondit dès que quelqu’un est en difficulté. »
p. 75

Citation choisie par Licorne
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A l'école primaire, la dernière année, on était les plus grands dans la cour. Mais
En arrivant ce matin au collège, j'ai réalisé que mes copains et moi étions à
Nouveau les plus petits !
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« Il faut absolument qu’ils comprennent que je ne suis plus une enfant qui rigole quand on la chatouille. Je suis une a-do-les-cente. Quatre syllabes qui vont me coller à la peau pendant au moins cinq ans. Ma mère dit toujours que c’est l’âge ingrat. Victor ajoute que c’est aussi l’époque moche. » (p. 18)
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"Lorsqu'on me demande mon prénom, je réponds "lulu". Mais en vrai, je m'appelle Lucrèce. Quand j'étais petite, j'en ai beaucoup voulu à mes parents pour ce drôle de prénom. Mais maintenant que je suis au collège, même si ça ne date que d'aujourd'hui, je suis plus mûre.
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Les parents de Georges disent tout le temps qu'ils ne font pas de différence entre mon frère et moi, même si je ne suis pas leur vraie petite-fille. Moi, je trouve qu'ils devraient faire plus de différence entre nous et moins dire qu'ils n'en font pas.
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Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat - La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis - La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud - La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard - La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
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