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Critique de dido600


l'écrivain italien Giovanni Catelli, , essaie de résoudre l'énigme de l'accident de voiture qui a tué Albert Camus et l‘éditeur Michel Gallimard, le 4 janvier 1960 à Villeblevin (Yonne, France).
Accident ou meurtre ? C'est la problématique que tente l'écrivain et universitaire italien de résoudre dans son livre-enquête de 280 pages, La mort de Camus, traduit par Danielle Dubroca. Tout a commencé depuis que Giovanni Catelli avait découvert un passage du journal de l'écrivain tchèque, Jan Zabrana, qui évoque une confidence qu'on lui aurait faite dans la Tchécoslovaquie des années où l'URSS était commandée par Léonid Brejnev.

D'après le journal, l'auteur de la Peste, qui avait dit un jour que «le comble de l'absurdité serait de mourir dans un accident de la route», n'aurait pas été victime d'un accident «absurde», mais d'un attentat perpétré par les services secrets soviétiques. Jan Zabrana n'a révélé l'existence du journal à sa femme, Maria Zabranova, que deux semaines avant sa mort d'un cancer, mais il n'indiquait pas l'origine de ses informations.
L'écrivain tchèque a évoqué clairement que l'accident de Camus aurait été organisé pour punir l'écrivain à cause de son activité anti-soviétique et pour sa condamnation publique de l'invasion de la Hongrie. C'est ainsi que l'auteur, sur la base de ces faits, a consacré des recherches minutieuses pour rechercher des témoins encore vivants pour accréditer la thèse de l'assassinat , selon laquelle lui et son éditeur auraient été victimes d'un meurtre prémédité.

Tout en fournissant une multitude de preuves, de déclarations recoupées et de faits têtus, l'auteur, qui a donné des leçons de littérature italienne dans les universités de Prague, Olomouc, Bratislava, Nitra ainsi que d'Odessa, Kiev et Lvov, change le plomb en or pour suggérer que l'accident de voiture devrait être classé au rang d'«assassinat politique», avec comme trame de fond la guerre des services de renseignement entre l'URSS et la France.
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