Par peur de l'inconnu, du mystère, du vide abyssal, la mort, en Occident, est taboue, on en parle en baissant la voix, à demi-mot, par peur qu'elle nous contamine.
A la maison, on ne parlait pas beaucoup de la mort. Mon père racontait que le journaliste et aventurier Philippe de Dieuleveult était venu à la maison parce qu'il avait besoin de quelqu'un pour aller au Congo . Mon père n'avait pu l'accompagner, c'est un voisin qui y était parti et ils n'étaient jamais revenus...