Je ne retrouve personne

Je ne retrouve personne ou l'histoire d'un retour dans la maison familiale...

Une lecture mise au point. On fait le tri on se laisse porter par la vie, on s'interroge sur soi. On fait le point sur ce qu'on cherche. Une lecture qui nous emmène en Normandie et nous plonge dans une histoire familiale, lecture de relations familiales, de conflits fraternels.
Il manquait peut être d'un brin de profondeur pour moi, mais j'ai tout de même aimé ce roman.

Je ne retrouve personne est un roman bien construit en trois parties avec unité de lieu : la petite ville bourgeoise de Villerville hors saison. Il comprend 3 actes : acte 1 - Aurélien arrive seul. Il revient sur les lieux de sa jeunesse avec un regard nouveau. Acte 2 - la petite Michelle, fille de Junon son ex, vient le rejoindre. Elle apporte avec elle un peu de fraîcheur et de légèreté. Leur promenade sur la plage a un parfum de "Chabadabada". Acte 3 - à nouveau seul, le récit se referme sur Aurélien au sein de la famille dysfonctionnelle réunie pour Noël. Il mesure l'ampleur du naufrage de la vie de sa famille.
Le protagoniste, Aurélien Delamare, 35 ans, se rend dans le village côtier de son enfance par nécessité, alors que la maison familiale est mise en vente. Après une quinzaine d'années à Paris, et une relation amoureuse ratée, il opère un retour sur son passé, sorte de bilan personnel. Il va séjourner plus longtemps que prévu, du 9 octobre au 24 décembre 2011. La parenthèse va se prolonger. le temps est découpé en courts chapitres et passe somme toute assez vite.
Deux éléments fondamentaux occupent et ponctuent la vie d'Aurélien. Son frère aîné, Cyrille, vient constamment commenter les faits et gestes du cadet. Il tient une place de censeur, assez castrateur, liée à sa position dans la fratrie. D'autre part, il y a l'alcool, refuge ou fuite, qui baigne les pages.
L'auteur adopte un ton doux-amer pour ce roman plutôt triste. Il explore assez profondément les relations au sein de la famille et aussi les amitiés qui se créent difficilement en raison des différences sociales. Il donne une image assez lucide des attentes des parents qui pèsent sur leurs fils. Au regard de cela, les turbulences de la vie de l'un et de l'autre s'avèrent difficilement acceptables pour tout le monde. Mais il y a tout de même une possibilité de changement et de nouveau départ, une issue peut être possible pour Aurélien. Sa relation avec la petite Michelle le porte et l'élève.
Arnaud Cathrine a une écriture simple, fluide et poétique parfois. Il rend son protagoniste émouvant et sympathique. Une proximité se crée avec le lecteur. On aimerait s'en faire un ami.

Pas mal. Un sujet intéressant :le retour d'un jeune homme de 35 ans dans la maison de son enfance avant qu'elle soit vendue, les souvenirs qui remontent, la confrontation avec les personnes de son âge, les témoins de son enfance. L'occasion pour le personnage Aurélien, de faire un bilan de sa vie, ses amours, son désengagement, son métier, sa relation avec sa famille. Beaucoup de tristesse, poésie et nostalgie dans l'écriture mais un peu trop narcissique toutefois.

Un écrivain en rupture sentimentale se retrouve à la recherche de son adolescence. Souvenirs...souvenirs. Bien entendu le prisme déformant du temps est passé par là. La lecture est fluide, l'intrigue sans grande surprise mais sans ennui pour le lecteur. A mon grand regret, cette histoire qui peut concerner chacun d'entre nous ne m'a pas touchée. le mélange des souvenirs d'adolescence du personnage avec sa déception sentimentale alourdi le sujet et finalement lui enlève toute émotion J'ai aimé suivre le personnage d'Aurélien, toutefois je n'ai pas été emballé par l'histoire qui m'a laissée sur ma fin. On attend à ce qu'il se passe qq chose, mais non rien ne se passe, juste un tout petit voile levé sur son ami Benoit.Je relirais cet auteur car j'ai aimé son écriture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..

oli livre sur le retour aux sources, la nostalgie, les regrets.

Lu en tant que jury du prix littéraire de l'Escale du Livre 2014, prix des lecteurs de Médiathèques.
Après la lecture de Kinderzimmer, ce livre paraît pâle. Pourtant c'est un livre touchant sur un homme qui part vendre la maison de famille e va partir en fait en quête de lui-même, de ses fantômes d'enfance et du sens de la vie. Des relations familiales chaotiques, un moral en zig-zag, des questionnements sur la vie.
Ce livre ne me laissera pas un grand souvenir mais il vaut la peine d'être lu.

Dès les premières lignes... la justesse de ton vous emmène ! en route pour quelques jours dans une maison familiale qu'il faut vendre . Ici les liens du passé remontent à la surface . le malaise et la passivité d'Aurélien sont propices à créer une atmosphère, à voir, à sentir et à comprendre . c'est la magie d'Arnaud Catherine de créer un univers . Pas facile de quitter ce roman attachant qui touche à des sentiments humains très profonds