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EAN : 9791034805280
90 pages
Evidence Editions (14/02/2018)
3.54/5   13 notes
Résumé :
Un thriller glaçant à ne pas mettre entre toutes les mains ! Léna Dessis, 27 ans, domiciliée à Auchel, est retrouvée nue, sauvagement lacérée, sur les friches de cette petite ville du Pas-de-Calais. Son assassin s'est acharné sur elle. L'affaire est transmise à la brigade criminelle de Lille. Le commandant Dambrois mène l'enquête en collaboration avec les policiers sur place. L'énigme se corse quand une citation de Shakespeare est retrouvée dans l'utérus de la v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Scalpel ? Pour une histoire minutieuse qui n'hésite pas à trifouiller et inciser lorsque c'est nécessaire. Ciseaux ? Pour un récit calqué selon une cadence relativement soutenue, découpé en différentes étapes qui sont autant de prises de conscience et d'effroi qu'il y a de meurtres. Liens ? Afin de resserrer l'étau et d'éviter toute fuite, il serait dommage que certains éléments nous filent entre les doigts. Acide ? Attention, il faut manipuler cet élément avec d'infinies précautions, les conséquences peuvent être désastreuses, l'acide peut aussi bien défigurer que déformer... C'est une solution expéditive, à l'image de la fin de la novella.

L'étreinte de la mort c'est un petit livre, un peu plus d'une certaine de pages pour une intrigue condensée et très crue. Je me rends compte, au fil de mes différentes lectures, que la novella reste un format avec lequel j'ai encore du mal, je ne sais jamais vraiment comment l'appréhender, je peine à prendre mes marques. Ce titre ne déroge malheureusement pas à la règle, j'ai eu la sensation que tout allait trop vite, je n'ai jamais trouvé le temps de me poser, de comprendre et saisir pleinement les enjeux du livre, or c'est ce qui me plaît dans la lecture, cette recherche permanente, cette analyse constante de tout ce qui passe devant mes yeux.

Un horrible, que dire, un ignoble meurtre a eu lieu dans une petite ville tranquille du Nord de la France, il va s'agit du détonateur qui va dynamiter l'histoire. C'est à partir de cet événement que le lecteur entre dans un tourbillon infernal, qu'il se retrouve projeté au coeur de la noirceur humaine, entre la cruauté et le sadisme. L'horreur nous saisit et les mots nous manquent pour en parler, pour décrire le puis les crimes. C'est du jamais-vu, l'oeuvre d'un détraqué mental qui ne semble suivre aucune logique. Tout est décuplé : l'horreur, la violence, le sang... Bienvenue au royaume de la folie et de ses envies.

Nous sommes donc en France, avec des enquêteurs français et des moyens qui le sont tout autant, c'est une fine équipe que nous suivons, très active et réfléchie. Toutefois, je ne suis pas parvenue ni à m'attacher ni à m'identifier aux différents personnages, membres de la police comme victimes. Je suis restée simple spectatrice de cette agitation, de cette vie grouillante rendue chaotique par cette série de meurtres inexpliqués. C'est une traque permanente à laquelle on assiste, une course contre la montre en ce qui concerne la pêche aux informations. On pense tenir un gros poisson mais cela-ci pourrait s'avérer bien plus important qu'on l'imagine.

Ce livre est truffé de dialogues, il s'agit, à mes yeux, d'un moyen supplémentaire de délivrer de nouveaux éléments sur l'affaire, de rythmer et dynamiser le récit. Attention cependant à ne pas en abuser et de ne pas céder à la facilité, j'ai trouvé qu'il y en avait vraiment beaucoup et que le récit pouvait perdre en intensité à cause de cela. Dans l'ensemble, l'histoire est plutôt bien rythmée, avançant au gré des meurtres, enlèvements et autres informations, il n'y a pas réellement de chapitre mais cela n'est pas gênant, des astérisques offrent la possibilité de couper la lecture.

À travers cette tourmente, plusieurs thèmes sont abordés avec plus ou moins de profondeur. La famille apparaît au coeur de toute cette histoire, pilier de soutènement qui peut s'effondrer à tout instant, c'est elle qui dirige le bal d'une main pas toujours assurée. Entre amour et désaveu, un schéma se dessine, une idée se profile. On devine parfois des choses, on parvient à éclaircir seul certains mystères mais d'autres demeurent entiers. On se creuse la tête, mais à force de creuser, c'est sa tombe que l'on finit presque par apercevoir. On n'imagine jamais assez à quel point une déception peut engendrer de graves et lourdes conséquences, à quel point cela peut conduire jusqu'à des extrémités inimaginables. La cruauté et son étreinte mortelle règnent avec violence sur les pages du livre, diffusant leur aura malsaine.

L'étreinte de la mort est enveloppée d'une touche littéraire, celle de Shakespeare dont l'ombre plane sournoisement sur les pages. Je ne suis pas sûre qu'il aimerait apprendre que le fruit de son travail est utilisé pour signer des meurtres... Je doute qu'il apprécie cela. On se familiarise, si je peux parler ainsi, avec son oeuvre, quelques titres et citations glanées çà et là annoncent la couleur. Je reste sceptique quant à la réelle portée de tous ces éléments. Une fois la lecture achevée, j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose concernant Shakespeare, de ne pas avoir mis le doigt sur ce qu'il fallait. C'est sans doute parce que je n'ai jamais lu cet auteur, bien que ce ne soit pas l'envie qui manque.

le décor est vite planté et les détails sanglants affluent, notre imagination est mise à mal. L'enquête progresse mais j'ai eu la sensation que l'on piétinait beaucoup malgré tous les indices trouvés, comme si on acceptait qu'elle finisse tôt pour (mieux) reprendre et gagner en mystère. On lâche du mou avant de comprendre que la descente n'est pas totalement terminée et qu'il reste des cavités et autres obstacles dont il faut se méfier. Je dois par ailleurs admettre que le style de l'auteur est en totale adéquation avec l'histoire : plutôt neutre voire volontairement cru afin de narrer l'histoire et de faire prendre conscience de la noirceur des crimes et idées.

J'ai grandement apprécié pouvoir me repérer facilement dans le temps, tout est clairement indiqué et c'est un plaisir de pouvoir tourner les pages en sachant quand situation l'action! La fin de l'histoire ne m'a pas totalement convaincue, les explications et justifications me semblent plutôt hasardeuses et j'ai trouvé le tout un peu expéditif. Certes c'est cohérent, cela se tient, mais c'est un poil tiré par les cheveux et surtout, cela ne justifie pas autant de violence. Je suis loin d'être contre la violence dans les récits, qu'elle soit physique, morale ou d'une autre nature, mais elle doit être nécessaire et ici j'avoue que tout n'est pas suffisamment clair pour légitimer cela.

En définitive, L'étreinte de la mort c'est une lecture plutôt rythmée et surtout riche en hémoglobine. le lecteur comme les enquêteurs côtoie l'horreur et la mort, réalisant que la folie humaine dépasse parfois ce que l'on imagine. Je n'ai pas été convaincue par la totalité du récit mais ce fut, dans l'ensemble, une agréable découverte, une histoire crue et violente qui met à mal notre imagination. On se laisse prendre au jeu de l'enquête, participant à la recherche d'indices afin de débusquer le tueur et comprendre ses motivations, on veut savoir qui se cache derrière "Shakespeare". Cathy Amblot - Zalwert propose donc une novella horrifique dans lequel l'aspect thriller renforce la noirceur des crimes mais pas que...
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En grande fan de thrillers bien sanglants, je ne pouvais pas passer à côté de ce roman dont la couverture donne déjà le ton. Comme vous vous en doutez, il n'est pas à mettre entre toutes les mains, donc âmes sensibles s'abstenir. Mais comme je recherche ce type de lecture, c'est sans crainte que j'ai entamé cette lecture qui s'est avérée addictive dès les premières lignes.

L'histoire nous plonge dans l'horreur assez rapidement avec cette série de meurtres étranges et bien sanglants commis par un étrange Shakespeare. Mais qui est-il? Pourquoi fait-il ça? Comment faire pour le stopper? le commandant Dambrois aura fort à faire pour dénouer les ficelles de cette sombre intrigue et il ira de surprises en surprises.

L'auteur nous rend accro à son histoire dès le début et nous n'avons qu'une envie: stopper cet horrible compte à rebours et faire en sorte qu'il n'y ait plus de victimes. Elle nous embarque dans cette histoire qui est rondement menée et nous nous demandons comment tout cela va finir. Après, malgré la toile bien tissée, je dois admettre que j'ai vu venir très rapidement les révélations concernant l'assassin. J'ai très vite supposé qu'il s'agissait de ce type de vérité, ce qui m'a embêtée car je n'aime pas trouver une partie du fin mot d'une enquête, je préfère quand mes hypothèses sont infirmées.

Après, j'imagine que tout le monde ne trouvera pas cette réponse si importante à cette énigme qui reste bien ficelée. Aussi, je pense que les fans de ce type de lecture devraient y trouver leur compte et apprécier autant que moi le rythme de cette histoire ainsi que le style de l'auteur, car tous les deux nous emportent dans un récit glaçant et bien sanglant.

En bref, ce thriller est rythmé et glaçant, de quoi le dévorer assez rapidement! Je le conseille à ceux qui aiment ce type de romans.
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Tout d'abord, je dois être franchement avec vous, j'ai été quelque peu effrayée par la couverture assez trash de ce roman. J'ai un peu hésité mais j'ai finalement accepté de le lire grâce à SimplementPro.

Je m'attendais à une histoire très très sanguinolente mais en commençant et au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue compte que c'était un roman policier un peu comme les autres. Il y avait des meurtres bien sûr avec des lacérations et autres mais je ne me suis sentie oppressée comme je l'aurais cru.
Mais c'était sans compter sur le moment où j'arrive à l'enlèvement de Faustine, une jeune femme de 20 ans qui avait aidé à la capture d'un malade (enfin un...faut le dire vite!!!!). Là je peux dire que je ne rigolais plus du tout (déjà que ça n'était pas le cas au début) mais mon avis sur ce roman allait virer de tout au tout.
Les descriptions de ce qu'il s'est passé, les blessures et autres étaient plus "profonds", plus recherchés et surtout franchement plus "horribles".
A partir de ce moment, la couverture collait avec l'histoire.
Il y a un plus à ce roman, la recherche de ce qui totalement "inattendu" pas dans le truc où on se dit "que c'est chouette"...là je me suis dit: "Mon dieu, c'est affreux"... mais très bien trouvé. Vous allez me dire : "de quoi parle-t-elle?"...Mais du truc qui en jette, qui est machiavélique, qui vous retourne le cerveau...Le "truc" quoi!!!!
En terminant ce roman, ce que j'ai aimé ce sont les citations de Shakespeare... Toutes tirées de divers pièces mais qui allait parfaitement avec le moment choisi...J'y ai vu une grande recherche de la part de l'écrivaine car qui pourrait sortir une citation aussi ancienne? Soit il faut vraiment de la chance soit être fan de Shakespeare ou alors être très motivée pour trouver ce que l'on cherche.
L'ambiance est pesante, normal étant donné les meurtres, mais sur la fin est encore plus lourde car on voit la démence qu'une personne peut transmettre à d'autres qui sont plus fragiles juste dans un but: faire mal, très mal...J'ai vraiment très envie de vous en dire plus mais alors je vous raconterais le livre mais ce n'est pas le but.
L'auteure a un très belle plume, une histoire qui tient la route (en plus elle est complètement tordue, ce que j'aime) et les personnages n'en sortent vraiment pas indemne, comme quoi les policiers sont humains et peuvent vivre des choses affreuses comme tout être humain....
Lisez le mais ce n'est pas pour tout le monde...Attention donc...

La phrase qui décrit le livre: "On dit que le sang veut du sang" dans Macbeth de Shakespeare...
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Je remercie la maison d'édition Evidence, ainsi que Jennifer pour l'envoi de cette "novella". J'ai reçu la demande sur le site simplement et lu très rapidement. La couverture donne déjà le ton, ce petit livre devrait être bien sanglant ! En parlant de l'image, j'ai vu de suite le poing avec le bistouri dans la main, alors qu'un autre a vu le visage en tout premier. C'est très explicite et je vois déjà la scène du livre qui caractérise cette photo.

Auchel, commune française située dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. Auchel un nom qui fait rêver pour des crimes qui sont perpétrés. le corps d'une jeune femme est découvert. le crime est si horrible (lacérations multiples entre autre) l'enquête est donnée de bon coeur à la brigade criminelle de Lille. Dambrois, le commandant va donc mener l'enquête avec la police sur place. Deux jours plus tard, un nouveau cadavre est découvert. On ne peut pas parler de tueurs en série, car il n'y a que deux crimes, mais c'est forcément le même type. Des citations sont trouvées à l'intérieur des corps, Shakespeare s'amuse à refroidir les jeunes femmes brunes. Et ce n'est que le début.

Un policier qui démarre au quart de tour. le sanglant ne peut pas être renié, le gore est vite dit, sauf pour une scène. Il m'en faut plus pour être dégoutée, donc ici c'était bien. Les meurtres sont bien amenés, le fameux "Shakespeare" tient d'une main ferme son art et sa manière de martyriser celle qu'il enlève. Même physionomie, jolie, brune, dans les mêmes âges, les victimes sont tellement ressemblantes que cela frappe de suite la police. Les crimes sont odieux, les victimes martyrisées, mais pas trop le temps de s'attendrir, car les descriptions sont rapides.

J'ai beaucoup aimé lire le côté de "Shakespeare", sans être dans le "je", être en retrait, voir les gestes, tenter de comprendre pourquoi il fait cela. Oui, c'est forcément "il" car il y a eu pénétration, viol. Pourtant il est doué, pas d'empreintes, pas d'ADN, rien, juste des cadavres laissés dans des états lamentables. du côté des enquêteurs j'ai eu un peu plus de mal, car même en sachant que c'est un peu plus qu'une nouvelle, tout allait très vite. Et un détail m'a fait tiquer : ils arrivent à se poser à un moment pour souffler alors qu'il y aurait une nouvelle victime potentielle ? Je n'ai pas tout compris, après je ne suis pas de la maison (comprenez dans la police) donc je ne sais pas comment ils fonctionnent réellement.

Shakespeare est un personnage complètement dépravé. Et encore ce n'est pas le seul adjectif que je pourrais donner. J'avais compris l'histoire du chiffre 3, après avoir lu le chiffre 2, mais pas la suite. Je parle par énigme, je sais bien. Je n'avais pas vu venir le dénouement de l'enquête et j'avoue avoir un peu de mal à comprendre tous les éléments qui ont fait que Shakespeare soit sorti de l'ombre. le commandant Dambrois est un homme de terrain. Il aboie plus qu'il ne parle, donne des ordres clairs et précis et force un peu les choses. ce qu'il n'aurait peut-être pas dû pour certains passages du récit. J'ai beaucoup aimé Lilly, un grain de folie, toujours avec des piles, elle est survoltée. Son travail est sa vie, sa passion et tant qu'il y aura des monstres en liberté, elle ne cessera de bosser.

En conclusion, un petit livre qui risque de choquer certains par des passages un peu trop sanglant, mais comme dis plus haut, ils sont courts et intenses. Des personnages torturés qui apportent un plus à l'histoire. Une enquête qui ne mâche pas ses mots. Et "Shakespeare" qui vaut le détour car une surprise de taille est au bout du bistouri.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-etreinte-de-la-mort-cathy-amblot-zalwert-a138003388
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Ce livre était assez prometteur au départ, on entre tout de suite dans le vif du sujet et l'enquête paraît plausible. Mais assez rapidement, plusieurs éléments deviennent moins intéressants, moins crédibles et ça perd un peu de son intérêt. Il m'est arrivé plusieurs fois de pester contre les personnages et je savais déjà que mon ressenti final n'allait pas forcément être très positif...

Comme je le disais, on entre tout de suite dans le vif du sujet et ce n'est pas quelque chose de négatif pour moi, même dans un thriller. On n'a pas forcément besoin d'énormément de détails pour apprécier un thriller du moment que l'enquête est bien menée, que les personnages sont intéressants, que l'intrigue tient la route et que le suspense est présent. Il y a tout ça mais l'intérêt général de ce livre retombe progressivement pour plusieurs raisons, qui n'engage que moi pour le coup, mais j'aime énormément les thrillers et là, il y a pas mal de choses qui m'ont agacée au fil des pages. le suspense et le mystère, on en a pas mal et ce, tout au long du roman car une fois qu'on pense avoir démasqué le coupable, il y a un retournement de situation. C'est arrivé plusieurs fois, c'était bien trouvé mais c'est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe et c'est le premier point qui m'avait fait râler. Je n'avais pas vraiment compris ce que ça venait faire là et puis j'ai fini par me dire, pourquoi pas ? Puis un deuxième retournement de situation, où je me suis dit "non, pas encore ?", pas parce qu'il y en avait un nouveau mais plutôt parce qu'il n'était pas différent du premier et que ça donnait une répétition aux événements. Même si l'idée reste bien trouvée, elle n'est peut-être pas mise en avant correctement. le dernier retournement est différent mais l'intrigue devient moins crédible, simplement parce que ça n'a aucun sens. C'était un élément de trop pour moi.
L'enquête est agréable à suivre au départ mais elle est devenue moins intéressante par la suite. Les dialogues sont peu naturels et certains même inutiles. Les enquêteurs stagnent même quand l'affaire est réglée (du moins c'est ce qu'on croit mais les enquêteurs n'ont aucune raison, eux non plus, de penser que ce n'est pas fini). Je n'ai pas compris. Pourquoi chercher encore une multitude d'indices alors que le coupable est passé aux aveux ?
Pour les points positifs, j'ai beaucoup aimé comment les événements sont relatés. On découvre des cadavres, un à la fois, leur identité, puis l'enquête le concernant. Peu de temps après, on découvre le moment de souffrance de ces victimes. On est autant dans la tête des victimes, et du tueur, qu'au sein de l'enquête. D'ailleurs, les scènes concernant les massacres sont aussi un point fort. Beaucoup de détails glauques, si bien décrits qu'on s'y croirait, ce qui ajoute l'urgence à la situation. On ressent le danger grâce à ces passages.

Je n'ai trouvé aucun personnage qui sortait réellement du lot. Il y en a beaucoup, principalement au sein des enquêteurs, et je n'ai pas vraiment réussi à retenir qui était qui parmi l'équipe. Certaines réactions m'ont étonnée. Par exemple, la fille d'une enquêtrice proposée en appât (ce qui est plausible au vu des événements, ce n'est pas le souci), cette dernière refuse mais en une seule phrase de son supérieur, finit par céder à la requête. J'ai bien compris que c'était essentiel à l'enquête, mais être convaincue en une seule petite phrase d'un danger aussi énorme m'a paru un peu trop facile.

En bref, un thriller qui avait plutôt bien commencé mais qui m'a assez rapidement lasser malgré le court texte. La disposition des scènes est parfaite, les passages concernant le tueur et ses victimes également mais plus on avance, moins les choses paraissent crédibles et les dialogues naturels, ce qui m'a fait lâcher progressivement.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Shakespeare » la déshabille, la bâillonne et l’attache à l’aide de cordes aux barreaux du lit. En attendant qu’elle se réveille, il descend, se sert un whisky, s’assoit sur une chaise de cuisine et se remémore le déroulement de l’enlèvement, le sourire aux lèvres et l’œil lubrique. À vingt heures, après plusieurs verres engloutis, il remonte. Les choses sérieuses peuvent enfin commencer. Sa proie est réveillée depuis un bon moment, il la laissait se débattre, paniquer, suffoquer. De la voir ainsi offerte, son excitation grimpe d’un cran. Il se déshabille en prenant soin de bien détailler sa proie. Il lui enlève son bâillon en lui intimant de se taire, commence par lui toucher le visage, les cheveux, tout en lui murmurant à l’oreille ce qu’il compte lui faire. La jeune femme s’affole encore plus, elle lui promet de se plier à sa volonté s’il ne lui fait pas de mal, en vain.
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Jeudi 11 mai.
David Dambrois est réveillé à 4 h 30 par un appel du commissariat d’Auchel, il se passe un peu d’eau sur le visage et s’habille en vitesse. Quinze minutes plus tard, il rejoint le capitaine Patrick Luppunini et le médecin légiste, qui par un heureux hasard se trouvait chez une amie, dans la ville voisine. Un second cadavre a été découvert par un jeune couple, à une dizaine de mètres du premier. C’est une jeune femme d’une trentaine...
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De sa gorge béante, le Dr Grandberg extrait un morceau de papier entouré de film transparent, c'est une nouvelle citation : "L'étreinte de la mort est comme la morsure d'un amant qui fait mal et qu'on désire." Shakespeare.
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