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EAN : 9782277221838
J'ai lu (26/02/2001)
3/5   9 notes
Résumé :
Joseph Forbes King aurait pu, être blond aux yeux bleus, comme tous les Australiens. Mais il avait les yeux noirs et les cheveux roux et crépus... Car les Australiens ne sont pas seulement les descendants de pionniers ou de déportés anglais ou canadiens : en débarquant dans l'hémisphère Sud, les ancêtres blonds de joseph King découvrirent la sécheresse, apprirent à tondre les moutons et à couper la canne à sucre. Ils découvrirent aussi les Australiens aborigènes et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un bouquin qui survole toute l'histoire de l'Australie, de 1824 à 1969.
Comme un arbre généalogique descendant, nous suivons de nombreux personnages sur plusieurs générations. Tous sont les ancêtres du dernier maillon avec lequel nous finirons la lecture.
Aborigènes, anglais, mélanésiens, canadiens, allemands... forçats, colons, chercheurs d'or, éleveurs, tondeurs, coupeurs de canne à sucre... ils se sont répandus sur cet immense territoire, ils n'ont pas toujours agi correctement... ils ont fait ce que l'Australie est aujourd'hui.

Je n'étais pas certaine de poursuivre longtemps ma lecture avec la première partie, je n'avais pas le temps de m'attacher à un personnage que déjà sa vie avait filé et le suivant prenait la relève. Mais avec le défenseur de la cause aborigène, j'ai eu un regain d'intérêt. Si je ne pense pas me souvenir longtemps des faits et gestes de tout ce petit monde, je garderais sûrement en mémoire quelques éléments sur ces si injustes et honteuses conditions faites aux aborigènes.
Une lecture moyenne en somme, avec quelques passages plus intéressants.
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Grande Saga à travers le temps entre l'Australie et l'Inde. Malheureusement, ce livre est beaucoup trop long, sans surprise. Il y a trop de personnages et souvent je me suis un peu perdu dans l'arbre généalogique. le gros point positif est la découverte ou plutôt la confirmation des conditions de vie des aborigènes.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Y a qu'à voir simplement le langage qu'ils utilisent au Vietnam, le jargon immoral de l'armée américaine : faire sortir les "gluants" de leur trou ; "pulvériser" les "bridés" dans leurs abris souterrains ; "passer à la friture", "nettoyer" une région. Et l'adjectif "antipersonnel" ! Surtout pour désigner les bombes à fragmentation, pleines de fragments d'acier tranchants, mortes, qu'on balance sur les villages "suspects d'abriter des Vietcongs". Toute personne se trouvant dans leur rayon d'action est blessée, même les nourrissons...

... Tu as lu quelque chose sur leur "nouveau Napalm-B amélioré avec polystyrène" ? Ils l'ont mis au point, parce que "les anciennes formules laissaient beaucoup à désirer, en particulier en ce qui concerne l'adhésion". Oui, c'est ce qui est écrit dans un rapport de l'U.S. Chemincal & Engineering News. Donc, leur nouveau truc te colle à la peau, tu ne peux pas l'enlever et tu meurs dans de terribles souffrance : ça veut dire. Quelle espèce d'hommes peut inventer des choses pareilles ? Faire fonctionner son cerveau et son ingéniosité pour produire des horreurs "nouvelles et améliorées" !
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Pauvre couillon de moi, Gurindji,
Travailler longtemps, pas d'argent pour nous,
Travailler pour le bon vieux lord Vestey,
Un petit peu de farine, sucre et thé
De lord Vestey pour Gurindji.

Mais pauvre couillon de noir, ce pays,
La loi du gouve'n'ment dit est à nous
Peut pas rendre la terre au pauvre noir,
Gurundji l'a perdue...
Oh pauvre de moi, Gurindji.

Pauvre couillon de moi, Gurindji,
L'homme du gouve'n'ment dit c'est à nous,
"Achète-la à lord Vestey..."
Oh pauvre de nous, Gurindji.

Pauvre couillon de noir, Gurindji,
Si nous rachetons le pays,
Voilà notre prix:
Un petit peu de farine, sucre et thé,
De Gurindji pour lord Vestey...
Oh pauvre de moi pauvres de nous, Gurindji !
...
- Ce qu'il faut voir, c'est que les Gurindji se sont attaqués à l'une des plus puissants sociétés du monde, une société qui est dirigée par les lords anglais et des magnats du bœuf. Les Vestey, pour leur concession, versaient à l'Etat australien cinquante-cinq cents par mile carré* ! Et cette concession, ils l'avaient pour jusqu'en l'an 2000. Les Gurindji ont donc pris quelques longueurs de fil barbelé et des pieux, et ont clôturé une petite partie des terres qu'ils voulaient. Et ils sont encore dessus, à Wattie Creek.

_______________________________
*Soit 2 francs nouveaux en 1966 pour 259 hectares.
"The Gurindji Blues" 1966, par Ted Egan, introduction de Vincent Lingiari, porte-parole du peuple gurindji en lutte pour recouvrer des droits sur sa terre :
"Bien avant qu'homme blanc vient ici, disait-il dans son anglais traînant et hésitant, et extrêmement incorrect, terre tout autour appartient à Gurindji, mon peuple. Homme aborigène ici avant cheval et bestiaux mangent herbe sur cette terre moi assis dessus maintenant."
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