Vilain chien !

Voilà un petit livre jeunesse de la collection Chatons Hantés des éditions du Chat Noir qui est vraiment sympathique. Ecrit par la talentueuse Morgane Caussarieu, qui habituellement nous parle de la mort de façon trash au travers des vampires, elle montre l'étendu de sa maîtrise de l'écriture en offrant un livre jeunesse qui aborde la mort et le respect de la nature avec délicatesse et sensibilité.

L'intrigue se situe au moment d'Halloween, au Canada dont les protagonistes emprunte le langage courant avec ses expressions spécifiques qui colorent le texte d'une touche de dépaysement et de légèreté. La temporalité est relativement courte. C'est donc un roman davantage axé sur l'émotionnel et le psychologique que sur l'action et ça fonctionne parfaitement pour un récit qui parle de la perte d'une être cher et des stratégies et mécanismes que l'humain met en place pour avancer et guérir, ou à tout le moins accepter…

Il y a peu de pages, 140, et je trouve que l'autrice s'est brillamment débrouillée pour placer pas mal d'éléments importants en peu de temps. le deuil pour commencer, c'est la trame de l'histoire, du moins au début, il est abordé dans son aspect traumatique, Caussarieu ébauche les phases psycho-émotionnelles qui sont en jeu mais la plupart du roman tourne autour de l'acceptation et de la vie qui doit continuer pour ceux qui restent. de ce point de vue là, ce roman est une réussite.

L'autre thématique qui domine est la beauté et la fragilité de la nature que l'on doit protéger plutôt que massacrer, et je vais dire ici que c'est un message qui me parle et qu'il est amené avec subtilité mais… Oui, il y a un mais… Ce message a tendance à prendre le pas sur celui du deuil, et je trouve ça vraiment dommage. En effet, les deux thématiques ont parfois tendance à s'entre-dévorer, c'est un peu normal en si peu de pages… Je pense qu'il aurait été avisé d'allonger un peu le récit pour ne pas trop abréger certaines idées qui sont seulement mentionnées…

Concernant le public visé, je ne me vois honnêtement pas conseiller ce livre aux enfants que je connais, en tout cas pas dans l'intégralité de la tranche 9-12 ans comme recommandé, je le décalerai davantage vers du 12-13 ans notamment avec les souffrances animales mentionnées, les enfants que j'ai autour de moi vivraient actuellement très mal de lire ceci, bien que ce soit une question de sensibilité individuelle, il ne faut pas sous-estimer l'empathie qu'ils peuvent ressentir pour les animaux et l'impact psychologique qu'elle peuvent avoir même à la lecture…

En conclusion, Vilain chien ! est un roman jeunesse réussi, je ne le conseillerai toutefois qu'à la partie supérieure de la tranche d'âge conseillée. Sans cela rien à redire, Caussarieu maîtrise son écriture et les messages concernant le deuil et la protection de la nature passent plutôt bien même si ils ne sont pas creusés et se chevauchent parfois trop.
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En conclusion, Vilain Chien est un des meilleurs romans de la collection des Chatons Hantés du Chat noir avec ceux de Vincent Tassy et de Pascaline Nolot. S'inscrivant de manière subtile dans le registre du Fantastique, il possède un certain nombre de qualités dont un très beau style d'écriture très imagée, une ambiance exotique (pour nous Européens) et de très belles illustrations de Mina M. Surtout, le récit est intelligent et permet de traiter de belles thématiques comme le deuil, la masculinité toxique ou le respect de la Nature. Bref, je vous le conseille!

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Roman jeunesse très sympathique, avec un style travaillé qui ne conviendra pas aux plus jeunes. Les mots et expressions québécois amènent du peps.
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Je poursuis ma découverte de la collection Chatons hantés avec la dernière parution : Vilain chien ! qui rentre dans le thème de l'épreuve du #BookLanta.

C'est un livre beaucoup plus court que ma première lecture (Les orphelins du sommeil) puisqu'il fait un peu plus d'une centaine de pages avec une police d'écriture assez grosse. Il se lit très rapidement et nous embarque aisément de l'autre côté de l'atlantique, dans une région québécoise un peu sauvage, ne serait-ce qu'à travers le langage employé. Des expressions et tournures de phrases chantantes, identifiées en italique dans le texte, et compréhensibles grâce au sens général des phrases.

Zac est un petit garçon attachant, qui n'arrive pas à faire le deuil de son père. Il vit dans une maison au milieu de la forêt, loin de toute civilisation et subsiste (en partie) grâce au potager, au lait de la vache qu'il trait et aux oeufs des poules. Vilain chien ! a un côté un peu onirique, Zac y est hanté par le souvenir de son père, omniprésent dans les esprits et dans la maison, notamment à travers ses trophées de chasse. Mais si le Père était un grand chasseur, le petit garçon n'aime pas faire de mal aux animaux et culpabilise de ne pas avoir été aussi fort que son père l'aurait souhaité.

Entre une mère (Mom) terrassée par la perte de son mari et l'attente de ce père qui va, Zac en est persuadé, franchir la porte d'un moment à l'autre, nous assistons au quotidien de ce petit garçon qui va être bouleversé par l'arrivé d'un chiot non désiré. Les illustrations de Mina M. qui émaillent le texte donnent corps au récit et collent parfaitement à l'ambiance du roman.

J'ai eu comme l'impression d'être projetée dans un autre monde, un monde où la nature est omniprésente, où les étranges voisins savent surprendre, un monde où l'on doit apprendre à accepter qu'une disparition est définitive et se construire sans l'être aimé.

Un texte plein de détresse, mais aussi plein de douceur.


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Un nouveau Chaton Hanté qui se déroule à Halloween, de quoi vous donner une idée pour l'année prochaine ?! Comme les autres livres de cette collection, Vilain Chien ! de Morgane Caussarieu parle aux plus jeunes de thèmes sensibles, se concentrant ici sur le deuil et la cause animale.

Zach vient de perdre son père et a beaucoup de mal à accepter sa disparition, c'est très difficile pour lui et on ne peut que le comprendre. Des cauchemars le hantent, le mettant en scène lors d'une partie de chasse où Zach a déçu son père car il n'a pas été capable d'abattre un animal. Sa mère n'est plus qu'une coquille vide, cette disparition jeté une ombre sur leur famille restante.

C'est là qu'un petit chiot de quelques mois, au comportement un peu particulier, va venir redonner du peps et de la vie dans leur foyer, malgré quelques débuts difficiles.

J'ai apprécié la façon dont le deuil est traité dans cette histoire, du déni à l'acceptation. On parle également de chasse et c'est quelque chose que je déteste, que je ne comprendrais jamais. Tuer un animal pour le plaisir, pour le sport, c'est non ! Et j'ai aimé ici que Zach ne soit pas attiré par cette passion qu'avait son père. J'ai aimé ses réflexions sur le sujet, un jeune enfant d'une dizaine d'années qui possède déjà son propre libre arbitre et ses propres décisions.

Bref, Vilain chien ! de Morgane Caussarieu est une lecture sympathique qui a sa place parmi la collection Chatons Hantés. Même si ce n'est pas mon préféré, j'ai aimé la façon dont les thèmes principaux sont traités et la fin qui fait du bien au moral.
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L'histoire est vraiment bien pensée et reflète bien les thèmes du deuil, des animaux et de la nature. Zach n'arrive pas à croire que son papa est mort, ça arrive souvent et c'est un beau moyen de faire passer le message en mettant en plus un chien en avant.

Pour ce qui est des personnages : Zach m'a fait mal au coeur car il a l'espoir que son papa revienne un jour mais il m'a aussi beaucoup énervé, il a eu des réactions (notamment avec le chien) que je n'ai pas aimé et je ne sais pas j'ai eu beaucoup de mal avec son caractère. La mère de Zach elle nous entraîne dans une folie, je n'ai pas toujours aimé sa façon d'être avec son fils. Je me suis vraiment attachée à ses deux personnages 4 / 5 chapitres avant la fin car ils ont eu une belle évolution.

Ce n'est pas pour ça que je n'ai pas aimé suivre Zach car l'histoire m'a emportée et m'a happée et je voulais à tout prix voir son évolution et je trouve qu'il évolue pas mal (comme je l'ai dit plus haut).

Les expressions québécoises nous emportent dans cette ambiance (j'avoue des fois j'ai du relire quelques phrases mais ça ne freine pas l'histoire). Les illustrations elles sont magnifiques et waw (oui, oui c'est ce que j'ai à dire) !

C'est une histoire intéressante et j'ai beaucoup aimé découvrir ce roman !

Dernier roman issu de la collection Chatons Hantés (collection dédiée à un jeune public) aux Editions du Chat Noir avec une couverture signée Mina M, illustratrice que je suis depuis plusieurs années, Vilain chien est un court roman écrit pour faire frissonner les enfants.
J'avais lu Dans les veines de l'auteure, lecture plus adulte, et j'étais curieuse de voir ce qu'elle pourrait faire en jeunesse avec son univers bien à elle.

Dans une ambiance lourde et malsaine, la mère et le fils vivent le deuil du père différemment...Si la mère est effondrée par le chagrin au point de sembler sombrer dans la folie, l'enfant, lui, est dans un total déni, lui occasionnant de terribles hallucinations. le lecteur est désemparé face à leurs douleurs et à la force que déploie l'enfant pour ne pas sombrer totalement.

L'histoire prend place au nord du Canada, dans de vastes étendues boisées et peu de voisins peuvent prêter main forte. le seul voisin du coin est un ermite qui vit dans une sorte de décharge et qui a aménagé un vieux bus pour y vivre...

Le soir d'Halloween, Zachary s'aventure sur les terres de son voisin pour y grapiller quelques friandises, mais lorsque le voisin, peu avenant, voit le jeune garçon, il lui donne un petit chiot Beagle, parfait comme futur chien de chasse, mais que l'enfant rejette car il n'est en rien intéressé par cette discipline qui lui a arraché son père et qui tue des animaux.

Des choses étranges vont se produire avec l'arrivée du chiot à la maison et encore une fois, enfant et adulte vont réagir différemment... Je ne vous en dis pas plus car c'est vraiment un court roman.

Ce roman parle beaucoup du deuil et de l'émancipation de la figure paternelle ou maritale. Il y a une part de fantastique et de surnaturelle qu'on peut ou ne peut pas voir qui pourra faire frissonner les enfants mais rien de bien terrifiant.

Vilain Chien! est un roman jeunesse très intéressant et bien amené pour le sujet du deuil chez l'enfant qui peut se défendre par sa carapace de l'imaginaire, à moins qu'il n'y ait une part de surnaturel dans cette aventure...

Un roman que je conseille pour les préadolescents (9-12 ans) et que j'ai bien apprécié.
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J'avais envie de découvrir cette maison d'édition depuis un moment et je n'ai pas été déçue. Vilain Chien ! est un petit livre jeunesse sympathique. Il est assez court et se lit donc très rapidement. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce livre, mais au final j'ai passé un bon moment en le lisant et je le conseille.

Dans cette histoire, au Québec, nous découvrons un jeune homme endeuillé. Ce dernier vient de perdre son père dans des circonstances que nous découvrirons à la fin de notre lecture.

Roman décrit comme horrifique pour la jeunesse, il est vrai que cela peut rapidement donner des frissons aux moins téméraires.

Je vais m'arrêter là pour la description de cet ouvrage et vous en dire plus sur mon ressentit. J'avoue que j'ai eu un profond attachement pour le chiot qui va s'inviter rapidement dans l'histoire. Déjà il s'agit d'un beagle, et je suis moi-même propriétaire d'un petit beagle depuis plus d'un an... Donc fatalement cet élément de l'histoire ne pouvait que me plaire.

J'ai aimé aussi le fait que l'autrice abordait le sujet du deuil avec justesse sans prendre de pincettes et en entrant réellement dans un point de vue plus "noir" que ce qu'on peut avoir l'habitude de voir dans les romans pour les 10/12 ans.

En parlant de l'écriture, je l'ai trouvée très adaptée à la cible. On ne prend pas les enfants/adolescents pour des idiots et pour autant, on ne les prend pas non plus pour des prix Nobel de la littérature.
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Zachary est ce jeune garçon de dix ans perturbé par la mort de son père. Il pense qu'il va rentrer à la maison un jour ou l'autre et cela ne manque pas de nous briser le coeur dès les premiers instants. Zach est persuadé qu'il a déçu son père et il en fait des cauchemars. Il est terrifié à l'idée d'avoir pu faire une erreur. le voilà qui attend son retour. Il ne s'effrondra pas. Zachary est un homme, et les hommes ne pleurent pas.



Faire la rencontre de cet enfant est très émouvant. D'abord parce qu'il est seul mais aussi parce qu'on sent qu'il a du chemin à faire avant d'accepter et entamer ce deuil. Zachary a grandi dans un environnement plutôt sinistre. Son père était taxidermiste, tuait des bêtes et les empaillait. C'est quelque chose que Zachary n'arrive pas à bien comprendre, et qui lui fait mal au coeur. Et voilà que sa mère est totalement déconnectée de la réalité depuis la mort de son mari. On suit alors le parcours du jeune Zach avec une certaine émotion, surtout parce qu'on ressent la grande détresse de ce foyer.



Dans ce petit roman pour la jeunesse, l'auteure nous entraîne dans un petit coin du Québec, avec sa langue proche de la nôtre, avec ses petites expressions, et sa nature, majestueuse. Elle pousse ensuite notre petit héros à affronter ses peurs pour pouvoir se reconstruire, par l'intermédiaire d'un chiot qui entre dans sa vie. L'ambiance est glaciale et on doute qu'un chien puisse changer quelque chose dans cette maison. Et pourtant. Ce chiot est loin d'être ordinaire. Elle est là notre petite touche de fantastique et on tourne les pages pour découvrir où tout cela va nous mener.



C'est à la fois triste et apaisant. Zachary nous touche en plein coeur, et on aimerait le rassurer. Lui faire comprendre que tout ira bien, qu'il est libre d'agir comme bon lui semble, et surtout de la manière qui lui semble la plus juste. Il y a de beaux messages derrière cette histoire un peu sombre.



Et encore un magnifique travail du côté des illustrations, signées Mina M.

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