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EAN : 9782841420629
190 pages
Ombres (31/05/1997)
4.07/5   15 notes
Résumé :
Quoiqu'il n'ait pas atteint la renommée d'un Emile Gaboriau, Henry Cauvain est l'auteur avec Maximilien Heller d'un livre majeur de la littérature policière française du xixe siècle. S'il a comme Gaboriau créé un détective amateur, il l'a doté en outre d'attributs qui feront le succès seize ans plus tard d'un nommé Sherlock Holmes. Et en effet, le dilettante et cérébral Maximilien Heller constitue la préfiguration du personnage de Conan Doyle : ami des chats et opio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Maximilien Heller, avec ce titre patronymique, Henry Cauvain nous conte les aventures d'un héros qui en rappellera un autre bien plus célèbre.

Henry Cauvain, si vous ne le connaissez pas, est un écrivain français né en 1847 à Paris et mort à Lausanne en 1899.

L'auteur a écrit plusieurs romans, mais c'est avec son tout premier, "Maximilien Heller", qu'il aurait pu accéder à une notoriété bien plus grande.

En tout cas, un autre écrivain est devenu mythique grâce à un personnage très très proche de celui inventé par Cauvain.

Effectivement, si je vous parle d'un enquêteur grand et fin, ayant des capacités intellectuelles supérieures, alternant des moments de lassitudes avec d'autres d'hyperactivités, très observateur, solitaire, qui n'hésite pas à se droguer dans des moments d'inactivité, qui se déguise pour faire avancer ses enquêtes. A qui pensez-vous ?

Et si je rajoute que ce personnage n'a pour seul ami qu'un docteur et que c'est ce dernier qui relate ses aventures, qu'il est un grand amateur de chimie et qu'il a pour nemesis un être à la supériorité intellectuelle indéniable, maniant également l'art du déguisement et qu'un profond respect s'installe entre les deux hommes ?

Évidemment, vous pensez à Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle. Et pourtant, 17 ans avant la première aventure du plus célèbre détective racontée en 1887 dans "Une étude en rouge", Henry Cauvain présentait les aventures de Maximilien Heller, un "Sherlock Holmes" avant l'heure.

C'est d'ailleurs assez troublant, pour tout "Holmésien" tel que moi, de découvrir, le personnage de Maximilien Heller après coup. Difficile, alors, de ne pas imaginer se trouver devant un pastiche du détective, une oeuvre apocryphe. Seul problème, Maximilien est l'aîné de Sherlock.

Aussi, on est en droit de se demander si Arthur Conan Doyle n'a pas lu le roman de Henry Cauvain avant d'écrire "Une étude en rouge". A la lecture des aventures du héros français, on est assuré que si.

Cependant, même en tentant de tenir à distance la ressemblance avec Sherlock Holmes, le roman de Cauvain est une oeuvre plus qu'appréciable.
C'est une aventure passionnante pour diverses raisons que Henry Cauvain nous conte là. Si l'on met de côté l'exaltation à l'idée de découvrir les points communs entre Maximilien et Sherlock, c'est également la découverte d'un personnage atypique et intéressant ainsi que d'une enquête relativement courte qui n'est polluée par aucun traitement extérieur prévalant dans la littérature moderne qui nous est ainsi proposée.

C'est par un ami commun que le narrateur, le docteur, dont on ne connaîtra pas le nom, fait la connaissance de Maximilien Heller, un ancien avocat ayant abandonné la profession par dépit de ne servir qu'à enrichir les déjà riches à défaut de servir la justice. le docteur découvre alors, un homme faible, pâle, fiévreux, qui se plaint d'un mal inconnu mais forcément fatal, selon lui, qui est dû à une lassitude et au manque d'activité de son cerveau supérieur. L'homme, un intellectuel, philosophe et riche, vis reclus, avec pour seule compagnie un chat, passant son temps allongé devant la cheminée.

Alors que les deux hommes conversent, la police frappe à la porte de Heller pour lui demander d'être témoin de la perquisition du logement de Guérin, un valet accusé du meurtre de son maître. Alors que tout désigne la culpabilité de l'accusé et que la police semble se satisfaire de cet état de fait, Maximilien, grâce à ses talents d'observation et de déduction, est convaincu de l'innocence du bonhomme et décide de tout faire pour prouver ses dires, plus pour démontrer sa supériorité intellectuelle, la faiblesse de la police et s'occuper l'esprit que par envie de faire le bien.
Alors qu'il se lance dans l'enquête en compagnie de son ami le docteur, Maximilien tombe sur un bien drôle de personnage, le Docteur Winckson, un être ingénieux et adulé mais qu'il soupçonne très rapidement d'être lié au meurtre. Heller décidera alors de se déguiser pour entrer au service du frère du défunt, sachant que l'affaire est bien plus compliquée qu'il n'y parait et qu'un génie du crime ayant échappé à la justice est derrière tout cela d'une manière ou d'une autre.

Outre tous les points de ressemblances déjà citées on retrouvera également des similitudes entre des points de l'histoire. Si le crime en pièce close (une victime, mais personne n'a pu entrer ni sortir de la pièce), n'est pas le monopole de Conan Doyle avec, par exemple, l'enquête de "La bande mouchetée", puisque d'autres ont conté ce genre d'enquêtes comme Gaston Leroux avec "Le mystère de la chambre jaune" ou Edgar Alan Poe avec "Double assassinat dans la rue morgue", certaines ressemblances entre les passages dans le château du maître en pleine nature et celles du "Le chien de Baskerville" ne sont peut être pas totalement une coïncidence.

Si l'on peut avancer que Doyle a plus approfondi ses personnages que ne l'a fait Cauvain, il faut également préciser que ce dernier n'a conté qu'une seule enquête de son personnage et sur une courte distance alors que Doyle a ciselé ses personnages sur soixante aventures.

On peut même noter une expression de Heller, assez proche du "Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, aussi improbable que cela paraisse, doit être la vérité." de Sherlock Holmes avec : "Je ne cherche qu'une seule chose : les faits. Quand je les aurai tous dans ma main, alors, au milieu de ces invraisemblances qui semblent d'abord si bizarres, vous verrez la vérité luire, plus éclatante que le soleil."

Mais, abandonnons les similitudes car, "Maximilien Heller" mérite beaucoup mieux que la seule considération d'être un Sherlock Holmes avant l'heure.

Enthousiasmant que ce personnage énigmatique qui ne paie pas de mine, souffreteux, pâle, maladif, lymphatique et qui, une fois lancé dans une enquête se révèle être un redoutable chasseur.

Encore plus intéressant cet homme qui s'épuise dans une enquête sans vraiment se soucier de sauver l'accusé mais qui n'oeuvre que pour flatter son égo ou s'occuper l'esprit. L'esprit d'observation et de déduction du personnage est également hautement intéressant. La relation toute particulière entre le docteur et l'enquêteur, alors que les deux hommes se connaissent, au final, si peu, est également là une autre particularité intéressante.

Mais le traitement du roman est également particulier puisque celui-ci se découpe en quatre parties (dont une semble imposée par l'éditeur pour atténuer les côtés négatifs de Maximilien Heller, mais j'y reviendrai).

Effectivement, la première partie est narrée par le docteur. Ce dernier nous raconte de quelle façon il a rencontré cet être supérieur et particulier qu'est Maximilien Heller ainsi que toute l'admiration qu'il lui voue très rapidement. le docteur raconte ensuite le début de l'enquête, à laquelle il participe, jusqu'à ce que Maximilien se déguise pour entrer au service du frère de la victime. Ensuite, c'est Maximilien lui-même qui raconte la suite de l'enquête par l'intermédiaire de lettres qu'il envoie à son ami. Vient ensuite le temps où Heller résout l'enquête et explique la façon dont il s'y est pris.

Puis, la quatrième partie qui semble avoir été imposée à l'auteur tant elle dénote, et par le ton, et par l'esprit du héros. le docteur retrouve Heller qui a décidé de disparaître après l'enquête et l'invite à prendre du repos à la campagne afin d'y visiter un château bien curieux. A défaut de château, il s'agira de la ferme de Guérin, l'homme que Heller a sauvé de l'échafaud et à qui il a offert une petite somme d'argent pour le dédommager de ce que la justice lui a infligé. Vient alors des remerciements très politiquement corrects qui ne font qu'affadir le personnage que l'on avait pourtant aimé tel qu'il était.

C'est grâce à cette quatrième partie que l'on doit sûrement se féliciter du peu d'intérêt qu'avait Doyle pour son personnage, au départ, puis de sa rage envers lui, par la suite, ce qui a probablement imposé, dans sa plume, une volonté de ne jamais rendre Sherlock Holmes humain et appréciable. Car, ce qu'on aime chez Sherlock Holmes, c'est d'aduler un personnage que l'on détesterait en vrai. Effectivement, si le détective est admirable, l'homme est exécrable et c'est ce qui fait tout son intérêt qui l'a imposé comme le personnage littéraire le plus adulé de tous les temps.

Là, Henry Cauvain se voit probablement contraint à polir un peu son héros et à proposer une fin heureuse.

C'est donc le succès inespéré des nouvelles de Sherlock Holmes dans les magazines, et, donc, la position de faiblesse des éditeurs qui se trouvaient face à un auteur qui n'aimait pas son héros qui a probablement contribué à son succès et à conserver Sherlock Holmes dans sa position d'anti-héros.

Au final, Maximilien Heller est un excellent roman policier qui se lit très rapidement, avec un grand plaisir et qui enthousiasme le lecteur tant par ses propres qualités qu'en tant que précurseur du plus grand détective que la terre ait porté.
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Je ne connaissais Maximilien Heller ni d'Eve, ni d'Adam, et pourtant, son portrait a de quoi étonner l'holmésienne du dimanche que je suis : un homme intelligent, grand, mince, en proie à de grandes lassitudes avant d'être soumis à une grande fébrilité, possédant un cerveau qui ne s'arrête jamais, observateur, solitaire, sachant se déguiser pour tromper son monde, un adepte de l'opium qui n'a qu'un seul ami, un médecin.

Oui, tout de suite, on pense à Sherlock Holmes. C'est lui, sans être lui, mais les attributs qui le caractérisent se trouvent tous réunis.

Tiens, jusque dans une de ces citations : "Je ne cherche qu'une seule chose : les faits. Quand je les aurai tous dans ma main, alors, au milieu de ces invraisemblances qui semblent d'abord si bizarres, vous verrez la vérité luire, plus éclatante que le soleil".

Et vu que ce roman fut publié 17 ans avant ceux de Conan Doyle, mettant en scène le détective de Baker Street (en 1887), on peut, légitiment, se poser la question : n'aurait-il pas copié sur le philosophe Maximilien Heller ? Ou s'en est-il inspiré… Sans aucun doute.

Sauf que… Conan Doyle lui a donné ses lettres de noblesses, sa prestance, sa flamboyance… Holmes fut adulé et l'est toujours (je vais me faire excommunier, comme John Lennon, en disant qu'il est plus connu que Jésus-Christ).

Puisque détesté par son père littéraire, Doyle se gardera bien de lui donner un visage plus humain, comme le fit Henry Cauvain dans les dernières pages de son roman policier. Grave erreur qui fait que je n'ai pas aimé son détective, lui préférant celui qui fut copié sur lui et qui a beaucoup plus de prestance.

De quoi ça cause, ce polar dont je n'avais pas connaissance et que, sans KiriHara (membre de Babelio) pour m'en parler, je n'aurais jamais lu ?

Le jeune Jean-Louis Guérin est accusé du meurtre de son employeur, Monsieur Bréhat-Lenoir. le valet reconnaît avoir acheté de l'arsenic. Selon ses dires, pour se débarrasser de rats ! Persuadé de son innocence, Maximilien Heller met un point d'honneur à sauver le malheureux du crime dont on l'accuse injustement.

L'enquête est assez courte, la première partie de ce récit est racontée par le docteur qui fut envoyé au chevet de Maximilien Heller par un de ses amis. Il découvre alors un riche philosophe pâle, amaigri, alangui, vivant devant la cheminée avec un chat. Notre docteur, dont nous ne connaîtrons jamais le nom, nous racontera ensuite le début de l'enquête.

La deuxième partie de l'enquête est racontée par Maximilien qui la raconte par l'intermédiaire des lettres qu'il envoie au docteur, devenu son ami. Cela permet au lecteur de vivre l'enquête de l'intérieur, puisque Heller s'est déguisé pour s'introduire auprès de celui qu'il suspecte.

La troisième partie de l'enquête, c'est de nouveau Heller qui nous l'explique : il vient de résoudre l'affaire et il nous expliquera la manière dont il s'y est pris pour comprendre le tout en additionnant tous les faits.

La quatrième est de trop : c'est celle où Maximilien Heller prend un visage plus humain, ce qui ruine le personnage.

Si l'on aime Sherlock Holmes, c'est surtout pour son côté inhumain : on ne voudrait pas vivre avec Holmes (quoique…), mais on adore le détective qu'il est : son sens de la justice, son honneur, sa manière d'aider les faibles et de faire payer les riches. le tout étant toujours dit avec ironie, ce qui ne dépareille pas avec Holmes.

C'est en voulant le garder inhumain, en lui ajoutant des défauts, c'est en tentant de le rendre antipathique que Doyle a fait de son détective un personnage adoré, adulé et que cela perdure depuis sa naissance. Les lecteurs aiment les anti-héros, les trop lisses lassent.

Un bon petit roman policier, mais le manque de flamboyance de Maximilien a rendu l'enquête plus fade. Non pas qu'elle n'est pas réaliste ou mal écrite, loin de là : on a du suspense, de l'aventure, des mystères… le problème vient de Heller : il a inspiré Holmes, mais il manque de panache. Et de science de la déduction !

Malgré tout, je suis contente d'avoir lu ce petit polar qui m'a envoyé au lit moins bête, puisque maintenant, je sais un truc en plus : Holmes est une copie magnifiée de Heller !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Gageons que le nom de Maximilien Heller ne vous dira rien.
A moi, en tout cas, il ne disait absolument rien avant d'ouvrir ce roman.
Et pourtant... vous comme moi, nous connaissons sans le savoir Maximilien Heller et pour certains, depuis longtemps.

Comment ?

Si je vous dis : XIXème siècle, crime, détective, vous pensez à quoi ? à qui ?
Si j'ajoute : tabac et médecin, là vous y êtes ?

"Élémentaire".

Car oui, c'est avéré, Maximilien Heller n'est ni plus ni moins que le père du célèbre Sherlock Holmes. Pas le père biologique s'entend mais le père littéraire, la source d'inspiration qui a permis à Sir Arthur Conan Doyle d'enthousiasmer des générations de lecteurs grâce aux aventures de son Sherlock et de son ami Watson.

Publiée en 1871 (soit plus de quinze ans avant la parution de la première aventure de l'occupant du 221B Baker Street), la présente enquête nous permet de découvrir - à travers la narration de son médecin - le personnage de Maximilien Heller. Jeune homme à la santé fragile mais aux facultés intellectuelles plus développées que la normale, célibataire, homme du monde et gentleman bien que misogyne à ses heures, solitaire, lettré et aimant la justice, nul n'est besoin de pousser plus avant son portrait.

J'ai apprécié la lecture de ce roman policier passé aux oubliettes même si l'intrigue en est assez simpliste, avec un puzzle qui se met en place un peu facilement et une divine Providence qui veille à semer certains indices et à faciliter certaines déductions.

Pour moi, la vraie découverte aura moins été celle du coupable que celle d'un auteur du XIXème dont j'ignorais jusqu'à l'existence il y a encore une semaine.


Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
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A lire ce roman, on se demande vraiment si Arthur Conan Doyles n'aurait pas un peu pioché librement de notre côté de la Manche pour concevoir son très célèbre détective.

Car si le talent de déduction du second est légèrement plus impressionnant que celui du premier, le premier nous marque par une plus grande crédibilité.

Mais ce n'est pas l'a leur seul point commun: une certaines stature physique, une misanthropie partagée et un magnifique talent pour le déguisement se retrouve aussi bien dans l'un que dans l'autre.

Peut-on en vouloir à Sherlock d'avoir éclipser son ancêtre français? Peut-être, peut-être pas. Car l'intrigue est bien plus simple à percer que celles qui font l'ordinaire de notre détective anglais, ce qui est décevant. mais nous laisse dans un même temps le plaisir de jouer les détectives nous même. Personnellement je n'étais pas à la moitié du roman que j'avais déjà rattaché TOUT les fils de l'intrigue - avant de fait que la partie épistolaire commence.

Mais le fait de deviner la vérité n'empêche certes pas le roman d'être plaisant et j'ai passé un fort bon moment.
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Écrit 16 ans avant la première parution de Sherlock Holmes, ce Maximilien Heller de Henry Cauvain a dû faire partie des références de Sir Arthur Conan Doyle.
On retrouve les traits de caractères de Sherlock, ses travers, sa logique. C'est un médecin comme le Watson de Holmes qui rapporte les faits.
L'intrigue est excellente avec un criminel diabolique ment génial.
On ne s'ennuie pas une seconde, le récit est court et l'enquêteur Maximilien Holmes ou Sherlock Heller ne manque pas d'intérêt.
On peut s'amuser à comparer Heller et Holmes.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Une porte basse, treillagée en sa partie supérieure, donnait accès dans l’intérieur de la maison. Après avoir traversé un long couloir sombre dont le parquet cédait sous le pas, on arrivait brusquement à deux marches vermoulues, qu’on apercevait à peine dans l’obscurité et contre lesquelles on trébuchait inévitablement. Le bruit de cette chute avertissait le portier qu’un visiteur se présentait dans son immeuble. C’était un moyen fort ingénieux, assurément, d’économiser les frais d’une sonnette.
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J’ai été reçu avocat, j’ai même plaidé… Mais je me suis bientôt aperçu que tous mes efforts et tout mon travail avaient pour résultat d’enrichir quelques gredins et d’en arracher d’autres à l’échafaud qu’ils méritaient : j’ai eu honte de ce métier !…
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- [...] Et puis je suis las de la vie ! Mon père m’a toujours dit que je mourrais sur l’échafaud. Ma foi ! autant là qu’ailleurs ! on meurt sur une estrade, aux applaudissements de la foule, c’est moins vulgaire que de finir dans son lit.
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Rien ne cause de plus mortelles angoisses que l’appréhension d’un danger qu’on attend, qu’on pressent, qui peut à tout moment surgir sous vos pas !
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