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Au commencement était Blue Retro.
Dans ce dix-huitième album de la série " les tuniques bleues", on apprend de quelle manière se sont rencontré les deux héros .
Eh oui, Chesterfield n'a pas toujours été un sergent fier de ses galons. Il y avait un avant ....A une époque, il vivait chez ses parents et travaillait comme garçon boucher. Ses perspectives d'avenir ne semblaient pas folichonnes : serré de très pres par la peu accorte mademoiselle Charlotte, fille de son patron , Chesterfield ne rayonne pas vraiment de bonheur.
Sur le chemin de sa demande en mariage ( fort à contrecoeur, il faut le dire ), il s'arrête dans un bar tenu par un garçon de café, Blutch....
Pour se donner du coeur au ventre, Chesterfield va un peu abuser de la boisson et Blutch, pour ne pas être en reste l'accompagne fort dignement ..
Le lendemain, nos deux ivrognes se retrouvent engagés volontaires pour renforcer l'armée nordiste.
Leurs débuts dans l'armée seront épiques,car ils ne sont pas encore dans la cavalerie....
Un très bon album...
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C'est la seconde fois que je lis un Tuniques Bleues ! J'ai commencé par le numéro 4 puis par le 18 (celui-ci).
Celui-ci confirme la non-linéarité de la série puisqu'il se situe avant que Blutch et Chesterfield soient respectivement caporal et sergent. Chesterfield essaye de résister à sa mère qui veut le pousser dans les bras de la fille du boucher. Blutch se parle volontaire pour remonter la peine de Cornelius à grands renforts d'alcool fort. Des militaires de passage dans la ville engagent des volontaires pour partir à la guerre...
Beaucoup aimé ce tome, découvrir comment ces deux loustics se sont retrouvés dans pareille galère est génial. Ils ont l'air de bien s'entendre (si on ne compte pas les multiples énervements de Blutch). Ah cette Charlotte, elle m'a bien fait rire ! La guerre n'est qu'en fond, le recrutement massif, les entrainements... une BD très sympa que j'ai eu plaisir à lire. (Et le prochain numéro sera le...22!)
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Cornélius habite encore chez ses parents.
Comme toutes les mamans, Elisabeth rêve pour son fils d'un avenir radieux.
Pour Cornélius, il a pour nom Charlotte, la fille de son patron, Mr Graham, chez qui il est garçon-boucher.
Mais, Joshua, son père, un ancien d'Alamo qui a combattu aux côtés de Jim Bowie et de Davy Crockett, a pour son fils des projets plus ambitieux.
Il veut en faire un soldat.
Le destin envoie le jeune homme livrer un panier de viande au bar "The Pacific" où derrière le comptoir trône Blutch un jeune serveur malingre et goguenard....
Ce dix-huitième album des tuniques bleues raconte la rencontre du courageux sergent et de l'irascible caporal. Enrôlés dans les troupes nordistes, ils seront versés d'abord dans l'infanterie avant d'être transféré, avec permission à la clef, dans la cavalerie....
Cet album, peut-être l'un des meilleurs, est fondateur. Il donne aux deux principaux personnages de la série une plus grande profondeur. Lambil et Cauvin, les deux auteurs, nous offrent un récit humain, drôle et dont certains accents sont parfois pathétiques.
Avec cet album ils inscrivent définitivement "les tuniques bleues" comme une grande réussite de la bande-dessinée.
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Cornélius Chesterfield est garçon boucher, Charlotte la fille du patron se pâme d'amour devant lui. La mère de Cornélius se réjouit d'un mariage entre eux et le pousse à faire sa demande, pour que plus tard il puisse hériter de la boucherie familiale. Mais voilà, Charlotte, comment dire, ressemble à son père, les poils de barbes en moins. Quoique !
Aussi avant de se déclarer il va prendre un remontant au saloon que tient Blutch. Lequel voyant son désespoir décide de trinquer avec lui. En cours de nuit des militaires arrivent, voyant dans quel état se trouvent les deux acolytes (alcooliques ?), leur faire signer une feuille d'engagement est une formalité.
Un numéro dix-huit qui nous éclaire sur la rencontre entre les deux héros de cette histoire. Dès le début leurs rapports sont conflictuels, pour notre plus grand plaisir. Un excellent tome, un des meilleurs que j'ai lu de cette série. Remarque j'en ai pas lu bézef !
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Un opus qui devenait indispensable puisqu'il marque la genèse de l'aventure de nos deux amis. Ils pointe aussi les méthode de recrutement qui ne sont pas des plus honnêtes. Scénarisée sur un mode très comique, l'histoire est très réussie, les caractères des deux personnages déjà bien affirmés - il faut dire que c'est le numéro 18 - et l'on sent bien ce que sera cette longue histoire d'amitié, entrecoupée de hauts et de bas (et de baffes), avec en prime la générosité du Caporal Blutch et les illuminations du sergent Chesterfiel.
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Pour tout ceux qui, comme moi, ont lu les Tuniques Bleues dans l'ordre (ou dans un semi-ordre), la première case de ce 18ème album avait de quoi surprendre : le sergent Cornelius Chesterfield dormant dans un véritable lit, son pouce en bouche, avant que sa maman ne vienne le réveiller.

De toute façon, la couverture était des plus explicites : nous allions enfin savoir comme le gros sergent avait croisé la route du maigre caporal et comment ces deux êtres que tout opposait allaient devenir amis.

Si dans les aventures habituelles ces deux là sont aux antipodes l'un de l'autre, on voit qu'il en a toujours été ainsi : le futur sergent, homme adulte, vit encore chez môman et papa et travaille comme garçon boucher chez Mr Graham, tandis que Blutch s'est déjà pris en charge et possède son propre bar.

De leur rencontre aurait pu naître une belle amitié si un jour, alors que Cornelius – fils à sa maman qui n'a qu'un rêve, qu'il épouse Charlotte Graham, la fille de son patron, afin d'hériter de la boucherie – allait demander ladite quenotte à Charlotte (contre son gré), n'avait eu la mauvaise idée d'aller boire un ch'tit canon chez le Blutch.

Les albums des Tuniques Bleues sont souvent satyriques envers l'armée, mais ici, il l'est encore plus en mettant en scène des militaires qui sont obligés, pour recruter de la chair fraiche, de pousser deux hommes à boire plus que de raison et de leur faire signer, traitreusement, leur papier d'engagement.

On a tellement besoin de chair à canon que les nouvelles recrues sont envoyées au front après une formation plus que sommaire : savoir mettre la baïonnette au fusil et puis charger après. Et tant pis s'ils vont au casse-pipe.

L'incurie des généraux est aussi mise en scène de manière tragico magnifique avec deux officiers de l'armée de l'Union qui se canardent depuis des jours sans savoir qu'ils se bombardent entre eux et que les soldats sont tués par leur propres frères d'armes.

Ça ne fera rire que les officiers, qui demanderont le silence, bien entendu.

Malgré le climat de la guerre de sécession, l'album est drôle, rempli de petits gags, de dialogues savoureux, de répliques acides, et explique la naissance du duo Chersterfield-Blutch ainsi que leur engagement dans l'armée, entre un qui ne désirait que ça (Chesterfield) et qui la vomit depuis toujours (Blutch).

À classer dans les tout bons de cette collection.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les premiers albums furent écrit par Louis Salvérius. Les scenarii étaient limités dans les deux premiers. Suite à son décès, Willy Lambin à repris cette série en tant que dessinateur. Raoul Cauvin reste le scénariste. Même si Blue rétro n'est pas son premier travail, il n'en reste pas moins l'un des albums les plus marquant de la série. On y découvre donc comment nos deux compères se sont enrôlés dans l'armée, véritable interlude pour l'une des séries les plus connu de la BD.

Cornélius Chesterfield aurait pu vivre (heureux?) avec la fille de son patron, Charlotte. Son avenir aurait été tout tracé. Il serait devenu boucher. Mais cette avenir ne semble pas le réjouir. Afin de se donner du courage, il enfile quelques verres avec Bluch, le nouveau barman du village.

On peut félicité Raoul Cauvin pour ce scénario et surtout grâce à celui-ci, d'avoir donnée une dimension supérieur à ses personnages. Deux personnalités différentes vont se dessiner, une amitié confuse vient de naître. Un très bon album que je relis régulièrement et à chaque fois, j'ai toujours autant de plaisir à le lire et retrouver son humour.
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Un 18e album que tout le monde devait attendre depuis un moment lorsqu'il est sorti en 1981.
Comment Blutch et Chesterfield se sont retrouvés dans l'armée de l'Union, et qui étaient-ils avant ?
Cet album nous dévoile tout, et les surprises s'enchaînent les unes après les autres. J'hésite d'ailleurs à en dévoiler plus, histoire de vous laisser les (nombreuses) occasions de rire.
Disons que lorsqu'ils se sont engagés, ils se sont retrouvés dans... l'infanterie.
Mais très rapidement, une évidence leur est apparue, ils n'étaient ni faits pour cette branche, ni pour l'artillerie.
La cavalerie, qui semble alors être le choix de prédilection, n'est autre que le dernier possible, leur habilité à monter un cheval étant la même, et aussi... nulle que possible.
Bref vous l'aurez compris, en lisant cet album, vous allez bien rigoler.
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Doc et Marty ne sont pas nés, la DeLorean n'a pas encore été inventée, on se contentera d'un retour vers le passé à défaut du futur. Ce passé, c'est celui de Blutch et Chesterfield, dont on découvre ici les petites vies tranquilles en amont de leurs péripéties militaires. L'un est commis de boucherie, l'autre barman, ils se rencontrent, s'engagent dans l'armée, passent par l'infanterie, atterrissent dans la cavalerie et finissent au 22e régiment de cavalerie. Après cette lecture, on comprend enfin comment cette forte tête de Blutch a pu endosser l'uniforme et on cerne d'autant mieux les rapports ambivalents d'amitié et d'antagonisme entre Chesterfield et lui. Une lecture indispensable à laquelle on pardonne les nombreuses incohérences avec les tomes antérieurs (i.e. les 1 et 2 où nos deux héros appartiennent à la cavalerie avant que n'éclate la guerre civile, alors qu'ici ils s'engagent après le début du conflit).
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..
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Ce tome 18 est le tome de la rencontre entre Chesterfield et Blutch. le premier est apprenti boucher. le second, tenancier de saloon.

Chesterfield finit par craquer et, à contre-coeur, sur l'insistance de sa mère, il va "déclarer sa flamme" à la fille du boucher (peu gâtée par la nature et sans mari à 35 ans). Il s'arrête au saloon et au bout de pas mal de verres, mystifié par le recruteur de l'armée, il signe son enrôlement. Il lui faut un témoin. Ce sera Blutch, qui est fin saoul lui aussi.

Le réveil est difficile pour Blutch, mais Chesterfield est ravi. Il a toujours voulu endosser l'uniforme, devenir un homme... Il a grandi en entendant les affabulation de son père, prétendant être le seul survivant de la bataille d'Alamo. de fantassins à palefreniers, ils finiront par aboutir à la cavalerie. Cela donne de chouettes scènes.

On découvre à la fin un Blutch au grand coeur, lorsqu'il offre son saloon aux parents de Chesterfield.

On retrouve un Cauvin très incisif sur le ridicule de la guerre et les techniques utilisées pour recruter, les mensonges, et la manière dont l'armée utilise ses troupes comme chair à canon. C'est édifiant (notamment le tirage au sort pour nommer Chesterfield sergent) et convient fort bien à un public plus jeune. Les adultes y trouveront moins leur compte.
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