Citations sur Les tuniques bleues, tome 10 : Des bleus et des tuniq.. (11)
[Chesterfield] Vous n'avez pas honte de vouloir déserter comme ça, pour un oui pour un non ?
[Blutch] Je ne déserte pas ! Je fuis vos idées bêtes et ridicules !
- Vous m'avez fait appeler, mon commandant ?
- Il y a un peu plus d'une heure, sergent ! Si la vie de ce fort dépendait de votre rapidité à répondre lorsque l'on a besoin de vous, nous serions tous morts depuis longtemps !
- Mais...mon commandant !
- Suffit ! Il m'arrive un grand malheur, aujourd'hui ! Je me vois dans l'obligation de vous confier une mission...
En écrivant ces premières aventures qui se déroulent dans le camp militaire de Fort Bow, en plein territoire indien, Raoul Cauvin n'a aucune connaissance de la guerre de Sécession. "Je ne savais même pas qu'à l'époque envisagée, il y avait une guerre civile aux États Unis" confie-t-il avec franchise ! Ainsi, lors de leurs débuts, les héros ne sont pas encore confrontés aux champs de bataille. "Dans un premier temps, nos récits parlaient davantage des indiens (toujours présentés sous leur meilleur jour) et des cow-boys (les Tuniques Bleues)"
Mon lieutenant ! Un indien poursuivi par des indiens !
Toutes mes félicitations, sergent! On vous envoie rechercher UN indien et vous revenez avec TOUTE une tribu. Après cet engagement , je présume que vous me fournirez un tas d'explications?
- Ça me paraît simple mon commandant !
- Le malheur, avec vous c'est que TOUT vous paraît simple ! Vous pouvez disposer, sergent !
- sergent Chesterfield ! Le commandant vous mande d’urgence au fort !
- quoi ? Lui aussi est déjà au courant ? Mais... mais comment a-t-il deviné que nous étions ici ?
- il l’a deviné, sergent ! « chaque fois qu’un cataclysme me tombe sur le dos, qu’il m’a dit, Cornélius Chesterfield n’est pas loin ! » alors, vous venez ?
- un cataclysme ? Quel cataclysme ?
- Vous m'avez fait appeler mon commandant ?
- Il y a un peu plus d'une heure sergent ! Si la vie de ce fort dépendait de votre rapidité à répondre lorsque l'on a besoin de vous, nous serions tous morts depuis longtemps.
- Mais...Mon commandant.
- Suffit, il m'arrive un grand malheur aujourd'hui. Je me vois dans l'obligation de vous confier une mission.
Ainsi c'était ça ! Bravo, sergent ! Votre plan était génial ....
Vous vouliez faire de nous des hommes. Vous avez réussi !
Bientôt, nous serons des hommes ... morts !
- arrivé au fort, je vous signalerai pour conduite héroïque devant l’ennemi, sergent ! J’y tiens !
- bien vrai, mon lieutenant, vous n’allez plus me faire fusiller ?
- mais non, voyons ! Puisque le lieutenant vous le dit ! D’ailleurs, si on devait fusiller toutes les andouilles, où irait-on ? Je vous le demande...
PAF BAF