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Eddie Flynn, ancien arnaqueur reconvertit en avocat, a cessé son activité après une dernière affaire dans laquelle il a défendu l'indéfendable.

Lorsque la mafia russe lui amène la tête coupée de son ancien associé, il se voit contraint d'empêcher un repenti d'en dénoncer le chef, dans un dossier qu'il ne connait absolument pas et qu'il n'a pas le temps d'étudier.

Mais ce n'est pas important, car il ne doit pas vraiment plaider, le seul choix qui s'offre à lui c'est de poser une bombe dans le tribunal pour faire sauter le témoin et du même coup porter le chapeau devant la justice. C'est ça ou sa propre fille sera exécutée.

Mais Flynn n'est pas le dernier des avocats et n'a pas perdu tous ses vieux réflexes d'arnaqueur. D'autant plus que tout n'est pas aussi clair que cela dans cette affaire.

A mon avis :
Il s'agit ici quasiment d'un huis-clos, dont le décor est limité au tribunal.

Tout est en place, les protagonistes ont de la consistance. Eddie Flynn a une histoire personnelle que l'on découvre au fil des pages et qui rend le personnage à la fois profond et sympathique.

C'est bien mené, cohérent, plausible (à quelques petits détails près), si bien que l'on retrouve quelque peu l'ambiance des polars de Michael Connelly, un peu désuets mais parfaitement léchés.

La lecture est aisée, le roman démarre tout de suite et on découvre les intrigues au fur et à mesure du récit et encore jusqu'à la fin. Pas d'ennui donc, que du plaisir.

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Thriller judiciaire essentiellement instructif sur les méthodes d'argumentation de l'avocat de la défense. Beaucoup de passages à suspense mais il faut oublier les côtés non réalistes de l'histoire. L'auteur a construit son scénario sur le suspense sans s'occuper du rendu réaliste de l'histoire. Par contre les scènes avec interrogatoires et réponses de la défense sont très bien décrites, et c'est le meilleur du roman.
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Certains esprits mal tournés vous diront qu'avocat et escroc c'est du pareil au même. Ce n'est pas ce premier roman de Steve Cavanagh qui risque de les faire changer d'avis.

Avant tout chose, une présentation officielle s'impose. Steve Cavanagh : avocat irlandais qui a comme fait d'arme d'avoir remporté le plus gros procès pour discrimination raciale d'Irlande du Nord. Bref, autant dire qu'en ce qui concerne les affaires de prétoire, il en connaît un rayon. Rien n'est dit dans sa biographie concernant un éventuel passé d'escroc, par contre.

Le journal l'Irish Independant a déclaré concernant ce roman : « Quand John Grisham rencontre Bruce Willis ». J'ai volontairement voulu mettre l'accent sur cette citation tirée de la quatrième de couverture parce que rien ne semble plus antinomique. Et pourtant, elle résume parfaitement le contenu de ce thriller énergique.

Oui, l'auteur réussi le tour de force de proposer un vrai roman d'action dans le cadre d'un tribunal, tout en offrant au lecteur de belles scènes de plaidoiries. Un tel mélange est assez inédit et franchement innovant.

Eddie, le personnage principal, va donc plaider une affaire mafieuse au sein du tribunal de New York (l'action se déroule aux États-Unis, même si l'auteur est irlandais). Petit détail qui change la donne : il doit s'occuper de la défense de son client avec une ceinture d'explosifs autour de la taille. Juste un petit détail…

Avec ce pitch audacieux, Cavanagh va se lancer dans un véritable compte à rebours. Pour un premier roman, son thriller est une assez bluffante réussite, à la fois survitaminé et intelligent, rempli d'adrénaline et de verve.

Car Eddie n'est pas le premier avocaillon venu. Il a juste le défaut d'être un alcoolique en phase de rémission et de ne plus plaider depuis quelques temps… Mais il va très vite montrer qu'il sait utiliser autant ses « muscles » cérébraux que ses gros bras. Eh oui, le métier d'avocat est sa deuxième vie, lui l'ancien arnaqueur et pickpocket (ce qui va se révéler fort utile, au passage).

Une telle maîtrise de tout ce qui fait un bon thriller n'est pas donnée à tout le monde, dans le cadre d'un premier roman. C'est pourtant comme si Steve Cavanagh avait fait ça toute sa vie, en vieux briscard du genre, tant il exploite avec brio cette histoire.

Il accumule les scènes jubilatoires, alternant les passages bourrés d'action (y compris à l'intérieur même du tribunal !) et des plaidoiries pleines d'éloquence (je rappelle que l'auteur sait de quoi il parle).

Toujours inventif, constamment sur la corde raide, continuellement en train de jouer avec nos nerfs, ce thriller est réjouissant de la première à la dernière ligne. Un récit qui pétarade autant par les flingues que par les mots, franchement vous auriez tort de vous priver d'une telle décharge de plaisirs.

Moi en tout cas, le plaidoyer énergique de Steve Cavanagh m'a convaincu et je suis prêt à interjeter en appel pour le lire à nouveau prochainement.
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Etant terrassée par une forte grippe, je vais rédiger une chronique courte.

Eddy Flynn est un ancien escroc devenu avocat et qui joue toujours avec les limites de la loi. Il est encore traumatisé par le l'acquittement d'un violeur qu'il a pris pour un innocent.

Un matin il est abordé par le chef de la mafia russe qui a enlevé sa fille mais lui garantit qu'ils auront la vie sauve s'il pose une bombe sous la chaise d'un des témoins dont il veut se débarrasser. Eddy comprend vite qu'il n'en est rien. Une partie d'échec s'engage entre les deux hommes. Il arrive à faire intervenir son ami Jimmy, chef de la mafia italienne pour récupérer sa fille. Eddy comprend qu'Olek n'est pas au courant de tout grâce à une photo trouvée sur la scène du crime. En fait son numéro deux est en train de le déborder pour s'allier aux cartels sud américains et à la mafia japonaise. L'homme est difficile à convaincre, mais finit par le croire. Finalement Eddy arrive à déjouer tous les complots et même à faire annuler le procès.

C'est un thriller 100 %adrénaline, mais plutôt rocambolesque. Il est très agréable à lire et on ne s'y ennuie pas une seconde, mais le personnage principal n'est pas vraisemblable du tout. Il arrive à faire annuler un procès pour lequel il ne s'est pas préparé du tout, découvre un attentat à la bombe, le déjoue et fait échec aux manigances de la mafia russe. Eddy est présenté comme un super héros type Superman et pas un avocat ordinaire.
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Ancien arnaqueur devenu avocat, ce qui ne l'a pas franchement changé, Eddie Flynn a finalement abandonné sa seconde carrière après une affaire traumatisante. Jusqu'au jour où le chef de la mafia russe de New York débarque avec, dans un sac, la tête de l'ancien associé de Flynn et une proposition du genre qu'il est difficile de refuser : le représenter dans son procès pour éliminer le témoin clé, faute de quoi Amy, la fille de Flynn, sera exécutée. Bien entendu, les choses ne vont pas se passer comme prévu. D'une part parce qu'Eddie Flynn est un petit malin avec plus d'un tour dans son sac, d'autre part parce que la situation, entre trahisons, agents du FBI pourris et mafieux italiens, est autrement plus complexe que ce que pouvait croire les protagonistes de cette affaire.
Avec ce premier roman, l'irlandais Steve Cavanagh ne fait pas franchement dans la dentelle et lorgne ostensiblement du côté de Lee Child – pour la littérature – et des productions testostéronées à base de Bruce Willis, Liam Neeson ou Jason Statham pour le cinéma. Autant donc le dire d'emblée, le lecteur qui cherche un roman introspectif avec des personnages tiraillés par de grands dilemmes moraux ira voir ailleurs. Celui qui veut du roman carré, précis, fera de même. Car Cavanagh ne s'embarrasse pas vraiment de cohérence et de réflexion philosophique et choisit clairement de jouer sur l'action pure et le suspense.
On trouvera donc ici tous les ingrédients inhérents au genre : le héros sur le retour qui a perdu sa femme après une affaire trop dure – vous avez le droit de pleurer –, les amitiés dudit héros dans tous les milieux, y compris la mafia, son intelligence supérieure et ses dons qui se trouvent être ici l'arnaque et les talents de pickpocket (on pense d'ailleurs un peu au Neil Carrey de Don Winslow) assaisonnés d'un poil de varappe, et bien sûr des méchants très retors et sans pitié qui vont lui en faire baver mais dont on se doute qu'ils vont bien le regretter.
On ne va donc pas s'en cacher, La défense est un roman sans beaucoup de fond et avec une forme guère originale. Pour autant, quand on aime comme moi s'adonner à certains plaisirs coupables comme la lecture des romans de Jonathan Kellerman ou Lee Child, on peut trouver là un bon divertissement sans conséquences. Car Cavanagh fait le boulot, alternant les moments de violence et de suspense avec de plaisantes scènes de prétoire, jouant avec ses personnages avec un plaisir non dissimulé et que l'on partage volontiers. Amusant.

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Je remercie les éditions Bragelonne et Masse Critique de Babelio, de m'avoir permis de lire les épreuves du roman de Steve Cavanagh, La Défense, et d'en faire la critique.

La carrière prometteuse d'Eddie Flynn, jeune avocat au barreau de New-York s'est interrompue brutalement : il a été condamné à six mois de suspension pour avoir brutalisé Ted Berkley, un homme qu'il venait pourtant de faire acquitter. Ted Berkley était non seulement coupable de l'agression sauvage sur la jeune mineure, Hannah, mais dès sa sortie du prétoire il avait récidivé, kidnappant la jeune fille et lui faisant subir les pires sévices - Hannah n'ayant eu la vie sauve que grâce à l'intervention providentielle de l'avocat, mais restant physiquement et psychologiquement marquée à vie par l'agression.

Eddie Flynn ne plaide plus, sombre dans l'alcool, son couple se déchire, c'est la descente aux enfers... Que peut-il lui arriver de pire ?
Ce matin-là, alors qu'il prend son petit déjeuner Chez Ted, Eddie est agressé par deux hommes qui lui expliquent qu'une ceinture d'explosifs a été déposée dans son manteau, et qu'il est devenu, bien malgré lui, une bombe humaine.
Le chef mafieux Olek Volchek souhaite qu'il le représente lors d'un procès qui va tout juste débuter. Impossible de refuser.... son ancien collaborateur, Jack Holloran, s'y est risqué et a été exécuté. Et Volchek lui annonce qu'il a fait enlever Amy, la fille d'Eddie....
Eddie dispose de quarante huit heures pour faire acquitter le chef mafieux, et pour déposer la bombe sous le fauteuil de Little Benny, témoin-clé au procès de Volchek, qui est sous la protection rapprochée du FBI...

La cause semble désespérée... Comment Eddie va-t-il s'y prendre pour défendre son client, assurer la sécurité d'Amy, convaincre les jurés, sous le regard impitoyable du FBI ?

Dans une vie antérieure qu'il veut pourtant oublier, Eddie a été un escroc. Il va faire appel à toutes ses ressources - avouables ou non - pour analyser toutes les composantes du piège infernal qui lui a été tendu....mais qui est Little Benny, qui sont les sous-lieutenants de Volchek, et Volchek n'est-il pas aussi lui même une victime de la guerre que se livrent les mafias ?
Dès les premières pages de la Défense, Steve Cavanagh plonge son héros dans une situation des plus difficiles "faites exactement ce que je vous dis, ou je vous loge une balle dans la colonne vertébrale"... Les 379 pages qui décrivent les quarante huit heures dont dispose Eddie Flynn ne laissent aucun temps mort à l'avocat... et le lecteur est emporté par les rebondissements qui se succèdent.

Action, humour, angoisse.... le cocktail "explosif", que nous a concocté Steve Cavanagh met le lecteur à rude épreuve.
Tout fonctionne parfaitement... les chapitres se succèdent à train d'enfer, impossible de quitter en route un héros qui risque sa vie, ne comprend pas ce qui lui arrive, et qui n'a qu'une idée en tête : retrouver sa fille....

Eddie Flynn, l'ancien escroc, l'ancien alcoolique, l'avocat "perdu" fait appel à toutes ses forces, à toute son intelligence pour mettre en échec le plan diabolique des mafieux russes. C'est grâce à un réseau particulièrement efficace qu'il va pouvoir réussir.

Dans cette quête, il va redevenir ce qu'il a toujours été, un homme talentueux, épris de justice, Il va pouvoir, à sa manière, indemniser Hannah.... "Je savais ce que j'avais fait ; je savais que je ne ferais plus jamais la même erreur. Tant que je jouerais mon rôle dans le théâtre de la justice, en me rappelant qui j'étais vraiment, les salauds de ce monde ne se verraient pas accorder une seconde chance de faire du mal à qui que ce soit."

Steve Cavanagh est un avocat irlandais, qui a remporté le plus gros procès pour discrimination raciale d'Irlande du Nord. La critique de l'Irish Independant associe à La Défense, les noms de John Grisham et Bruce Willis.... C'est très juste. Pour autant, selon moi, Steve Cavanagh a un style bien à lui, et les situations et les personnages auxquels il prête vie se démarquent de ce que nous connaissons déjà.

J'ai lu la version anglaise du roman et j'ai apprécié la traduction de Benoît Domis.

C'est avec grand plaisir que nous verrons Eddie à l'oeuvre, et nous espérons que Steve Cavanagh ne nous fera pas patienter trop longtemps.....





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Sale journée pour Eddie Flynn !
Se retrouver dès le matin avec le canon d’un calibre dans la nuque, être obligé d’enfiler un manteau doublé d’une bombe à télécommande et apprendre en même temps que sa fille est retenue prisonnière, le tout par une bande de mafieux russes, ça commence mal.
Déjà que la période était difficile à vivre ; quasiment sans le sou, ayant abandonné son métier d’avocat, sa femme partie et le nez dans le bourbon, il allait devoir reprendre du service pour défendre un caïd de la pègre ex-soviétique accusé d’avoir commandité le meurtre d’un malfrat italien. Et dans la foulée, éliminer l’assassin et témoin n°1 sensé faire plonger l’accusé. Le tout en “48 heures chrono“.

On pourrait penser légitimement à un avatar du film éponyme, mais là il s’agit d’un thriller à paraître le 16 septembre : « La Défense » de Steve Cavanagh, tout nouvel auteur irlandais, et avocat aux références avérées.

Commençons par re-situer l’intrigue et les personnages.
Ancien petit escroc génial, Eddie Flynn a croisé un jour le chemin d’un juge, Harry Ford, bien luné ce jour-là, qui lui a donné une seconde chance et lui a proposé de commencer des études de droit. Plutôt brillant et opportuniste, Eddie a vite gravi les échelons du barreau (oui, c’est nul mais j’aime bien) et est devenu un avocat très efficace. Jusqu’au jour où il s’est vu défendre et acquitter un prédateur sexuel face à une jeune fille agressée et désemparée. Certain avant le délibéré d’avoir commis une faute, Eddie n’aura eu de cesse de retrouver l’agresseur et convaincu de sa culpabilité, lui aura défoncé la tronche jusqu’à l’arrivée de la police ; trop tôt pour le laisser en vie, mais trop tard pour la jeune fille enlevée, torturée et violentée. Après une mise en examen et une suspension d’exercer de six mois, sa vie est vite partie en lambeaux. Trouvant refuge dans l’alcool, il a vu partir sa femme et sa fille, et depuis il traîne de pub en bistrot jusqu’à ce matin où il vient de prendre son petit déjeuner chez son pote Ted… Et fait malgré lui la connaissance de Volchek et Arturas, deux membres d’une mafia russe - la Bratva - qui lui proposent un marché qu’il ne peut pas refuser. Ce que les russes ignorent c’est son passé de petit truand et son réseau souterrain de connaissances avec lesquelles il a tissé des liens solides et indéfectibles.

À partir de là va se mettre en marche un compte à rebours époustouflant, pendant lequel l’auteur va nous faire vivre quasiment à la minute près, les déboires d’Eddie et les nouvelles épreuves qui se présentent chaque fois qu’il a une nouvelle idée.
L’écriture est directe, vigoureuse, brutale parfois, mais sans circonlocutions superflues et va droit au but. On n’a pas le temps de se perdre en rêveries inutiles, l’horloge est sans pitié, les chapitres sont courts et les pages tournent vite. C’est également très visuel avec une mise en scène très pointue et imagée. Le lecteur ne quitte pas les personnages des yeux et tout ces éléments réunis, concourent à un suspense véritablement haletant. Grâce à ses grandes compétences professionnelles, Steve Cavanagh ne nous ennuie jamais, même quand il part dans des explications juridiques ou institutionnelles, rapides et efficaces qui lui permettent d’aller à l’essentiel. Mais ce n’est pas pour autant un précis de coups et de contre-coups judiciaires, c’est avant tout un thriller où l’action prime avant tout, les crochets et les uppercuts volent bas, comme Eddie le boxeur dans sa jeunesse. À déguster jusqu’à la dernière goutte comme un straight bourbon bien tassé !

Je ne sais pas si un nouveau grand auteur est né, mais je le souhaite, car ce type-là connait son affaire et si le succès est au rendez-vous, j’espère que Steve Cavanagh nous reviendra avec d’autres romans aussi puissants.

En tout cas, grâce à Babelio et aux Éditions Bragelonne que je remercie au passage, je termine l’été comme je l’ai commencé (cf. De mort naturelle - James Oswald) avec un bon polar qui tient son lecteur jusqu’au bout.
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Selon la quatrième de couverture, l'Irish Independant a écrit à propos de ce polar « Quand Grisham rencontre Bruce Willis, c'est speed et intelligent ». Voilà un très bon résumé du livre, même si la part de Grisham s'avère bien moindre que celle de l'action à la Bruce Willis.

Eddie Flynn est un avocat new-yorkais, marqué par une récente affaire, qui l'a amenée à être suspendu six mois du barreau. Alors qu'il broie du noir et noie ses réflexions dans l'alcool, il se retrouve menacé d'une arme par un grand balafré, qui a réussi à lui mettre sous son manteau une veste lestée d'une bombe actionnable à distance. Et ce n'est pas tout, le balafré, dénommé Arturas, lui explique posément que sa fille chérie vient d'être enlevée, et que, si il veut la retrouver vivante, il va falloir suivre les consignes. le chef d'Arturas, Volchek, parrain new-yorkais de la mafia russe, la Bratsva, doit passer en jugement dans les heures qui viennent. le ministère public l'accuse d'avoir commandité l'assassinat d'une petite main appartenant à une famille italienne. le point fort, et quasi unique, de leur accusation repose sur la confession du tueur arrêté, qui a accepté de parler contre la protection policière. Arturas veut que Eddie en assurant la défense de Volchek, le chef mafieux, franchisse les portiques de sécurité du tribunal avec sa bombe et amène la veste au plus prés du témoin protégé, afin de le supprimer, faisant ainsi disparaître toute preuve contre Volchek.
Eddie n'a que quelques heures pour se sortir de cette situation. Mais les Russes ignorent qu'avant être avocat, Eddie a d'abord été un petit escroc à l'assurance, habile manipulateur et quelque peu pickpocket. de ce passé, Eddie a gardé quelques bons contacts. Et durant les précieuses minutes à venir Eddie va mobiliser toute son énergie et toutes ses connaissances pour sortir sa fille de ce guêpier.

Le livre démarre sur les astuces juridiques d'Eddie, l'avocat roué, dans une ambiance proche d'un Grisham ou d'un Connelly période Mickey Haller. Rien d'incompréhensible toutefois pour qui serait allergique au roman de prétoire américain. Il vire vite au polar urbain dopé à l'adrénaline, avec quelques scènes très sportives, comme l'escalade d'une statue entre deux étages du gratte ciel où se trouve le tribunal, ou une course poursuite à moto. le final comme dans tout feu d'artifice qui se respecte ne lésine pas sur les pétarades et les explosions.

Ce patchwork créée un livre prenant, vite lu, à l'intrigue un peu torturée, mais au contenu pas inoubliable non plus. du vrai entertainement à l'américaine, de bonne facture. L'écriture très visuelle de l'auteur présage d'une adaptation cinématographique prochaine, dans laquelle je verrais bien Morgan Freeman dans le rôle du juge Harry Ford. Reste à trouver l'acteur principal.

Merci à l'éditeur Bragelonne et à Babelio pour cette découverte inattendue.
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Un très bon thriller qui mélange habilement scènes de prétoire et scènes d'action. Les personnages sont très intéressants et Cavanagh parvient à ne pas les rendre caricaturaux. Alors certes, le trait est un peu forcé en ce qui concerne les nombreuses capacités d'Eddie Flynn mais la lecture de son aventure est très agréable grâce notamment au rythme du récit et sa tension perpétuelle. Une belle découverte.
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Un récit qui va vite, très vite, car l'action se déroule sur seulement 48 heures. Inutile de vous dire que le héros dort et mange peu, voire pas du tout. J'en étais fatiguée pour lui….

La narration principale se déroule dans un tribunal. En général, je n'adhère pas, mais l'action sort parfois du huis-clos, ouf.

Et puis l'avocat Eddie n'est pas qu'un simple avocat. C'est également un ancien arnaqueur qui a commencé par des tours de passe-passe avant de se lancer dans des arnaques à l'assurance. Reconverti en avocat, il n'a pas oublié son premier métier et les leçons de son papa, de quoi pimenter un peu plus le roman.

Contrairement à ce que je redoutais, j'ai bien accroché. Jusqu'aux dernières heures pendant lesquelles Eddie est en contact téléphonique avec un ancien ami mafieux italien. Là, ça devient difficile à croire. Bon, je suis allée au bout tout de même, et les gentils gagnent dans une explosion finale qui n'a rien à envier à Hollywood.

Pour résumer c'est pas mal, sauf la fin.

L'image que je retiendrai :

Celle d'Eddie échappant à la surveillance des Russes et, voulant se rendre dans le bureau du juge Harry son ami, passant par la statue de la Justice avec ses yeux bandés et son glaive.
Lien : https://alexmotamots.wordpre..
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