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3,67

sur 181 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pas évident résoudre une affaire après 25 ans. Est-ce un suicide? Un meurtre? Une mort accidentelle dûe à des jeux sexuels pervers ? Les indices se font plus rares après 25 ans. Les témoins de l'époque ont des trous de mémoire...C'est cette affaire que Darian Richards, flic retiré volontairement de la brigade criminelle, accepte de revoir à la demande de son mentor le commissaire principal. Une affaire classée sans suite avec un gros mais. Un des protagonistes/témoin de l'époque, se présente pour remplacer le commissaire principal et on veut un candidat exempt de toutes taches, de tous soupçons. Darian devra l'innocenter ou ... Alors voilà l'intrigue. Une intrigue qui demeure captivante tout au long de la lecture avec des personnages bien caractérisés. Toutefois, c'est assez conventionnel comme traitement. Ce qui est intéressant c'est Melbourne. Cette ville est importante pour le personnage principal et joue un rôle bien particulier. Mais de là à ce que je remonte le courant pour suivre Darian Richards, c'est un pensez-y bien.
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Darian Richards est appelé à la rescousse par son ancien mentor qui souhaite le voir éclaircir le passé d'un candidat au poste de responsable de département de la police. L'originalité de ce roman, c'est le cadre, l'Australie, et plus particulièrement la ville de Melbourne. Notre guide : un enquêteur revenu de tout, franc-tireur à ses heures, affublé d'une équipe qui se réduit à un geek caricatural, et une enquêtrice nantie d'un compagnon assez ingérable. Déjà vu, pour le coup. Et une enquête à la piste refroidie qui pourtant mènera notre trio sur la voie du vrai coupable. Richards évoque un Harry Hole de l'hémisphère sud.
Au sujet de l'intrigue : elle commence de façon originale, les policiers y jouant un rôle plus que trouble. La réflexion autour du pouvoir de l'argent et de la notoriété, thème pas si fréquent dans les romans policiers, y est développée d'une façon intéressante. Par contre, le dénouement un coup de théâtre trop… théâtral pour emporter mon adhésion.
Richards est un héros récurrent. Je n'ai pas encore décidé si je lui laisse une deuxième chance, histoire de découvrir un pan bien noir de l'Australie.
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Juré pour le prix du meilleur polar Points, j'ai eu la chance de recevoir : L'Affaire Isobel Vine de Tony Cavanaugh.
J'ai commencé par celui-ci car des trois premiers reçu, c'est celui qui me tentait le plus.
Malheureusement, j'en attendait peut-être trop, car j'ai été déçue.
L'affaire Isobel Vine est ce qu'on appelle un "cold case" (traduit en français par dossier froid, soit... une vieille affaire ;).
Tout à fait le genre de choses que j'apprécie en général.
Isobel Vine est une jeune fille de 18 ans qui était mêlée à de drôles d'affaires, elle était harcelée par des policiers depuis trois semaines quand elle est décédée chez elle dans de drôles de circonstances... L'affaire a vite été classée comme étant un suicide, si simple quand des flics sont concernés dans ce genre d'affaire... L'un des suspects de l'époque est devenu un homme influant, qui pourrait très bien devenir commissaire.. s'il un doute quand à sa responsabilité dans l'affaire Isobel Vine ne subsistait pas dans le coin de la mémoire de certains...
Une enquête est donc menée de nouveau, 25 ans après, par un ancien flic : Darian Richards. Il revient donc à Melbourne et va se faire aider par deux personnes...
L'affaire Isobel Vine est un roman intéressant. Comme je l'ai dit plus haut, je suis amatrice des cold case, mais là c'est du déjà lu et c'est ce qui m'a dérangé tout au long de ma lecture !
Déjà, le trio d'enquêteur ne m'a pas vraiment surprise ni beaucoup intéressé. C'est du connu, du déjà lu, du réchauffé... Ils ne sont pas désagréable ces personnages mais bon, une enquête sur des flics ce n'est pas hyper original.
Ce qui l'est, par contre, c'est le dénouement ! Nous avons des longueurs, du déjà lu, des personnages moyennement intéressant mais une fin qui m'a beaucoup mais alors beaucoup étonnée !
Je ne pensais pas du tout à ce coupable là, je dois avouer que je ne l'avais pas vu venir !
C'est d'ailleurs pour ça que je mets trois étoiles, car malgré les longueurs je vais garder un bon souvenir de ce livre dont la fin est inattendue. Par contre, un élément concernant une preuve est totalement tirée par les cheveux :) Mais ça m'a fait sourire, ça permet de résoudre l'enquête, et ça surprend !
Trois étoiles donc pour un roman que je ne regrette pas d'avoir lu malgré tout, mais il y a mieux dans le genre :)
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Un héros annoncé comme le Harry Bosch australien et je ne pouvais que souscrire à la proposition de Babelio de recevoir le premier roman de Tony Cavanaugh à être publié en France. Je les remercie donc, ainsi que les Éditions Sonatine, pour cette découverte.

Et ce héros, c'est Dorian Richards, l'ex-chef de la Criminelle de Melbourne, qui s'est "rangé des voitures" depuis 4 ans, après quelques déboires sentimentaux (sa femme l'a quitté) et professionnels (un tueur en série lui a échappé). Mais voilà que sa retraite au bord d'un lac en pleine cambrousse est interrompue par la visite de Copeland Walsh, son ancien patron qui lui demande un service, celui de rouvrir une affaire classée depuis 1990. A cette époque, une jeune fille Isobel Vine, avait été retrouvée étranglée chez elle après une fête. La disposition du cadavre pouvait laisser penser à un jeu érotique qui avait mal tourné mais en l'absence de preuve tangible, c'est la thèse du suicide qui avait été retenue. Depuis 25 ans, Eli, son père manifeste à chaque date anniversaire de la mort de sa fille devant le QG de la police, hurlant à qui veut bien l'entendre qu'elle a été assassinée. Par qui ? Là est la question. Entrainée dans un trafic de drogue par un de ses professeurs véreux dont elle était la maîtresse, épinglée par les fédéraux, le commanditaire avait-il eut peur qu'elle parle ? Son petit ami, jaloux, avait-il senti qu'elle lui échappait ? Ce qui pousse Copeland à examiner à nouveau les éléments de l'enquête par l'intermédiaire de Dorian, c'est surtout la présence de quatre jeunes flics à cette fête. Étaient-ils mêlés au trafic de cocaïne ou venaient-ils faire pression sur la jeune fille pour qu'elle dénonce celui qui en était à la tête? Débutants à l'époque, ils ont gravi depuis les échelons dans la police et Racine, l'un d'entre eux doit être son successeur. le ministère de la justice demande donc à ce qu'il soit totalement blanchi dans cette histoire avant que ne lui soit donné ce poste à haute responsabilité. Dorian Richard, par fidélité pour son ancien mentor, va accepter la mission et retourner à Melbourne, cette ville qu'il a fui car chaque rue lui évoque des souvenirs pleins d'effusions de violence.

Commençons par le commencement : la comparaison avec Harry Bosch. de Connelly (son créateur), j'ai tout lu... et je suis complètement fan. Je peux vous dire que ce nouveau "héros", même s'il reste sympathique, ne lui arrive pas à la cheville question personnalité. Cette affaire est la première que l'on découvre mais l'homme a déjà un passé dont l'auteur ne nous dévoile que quelques bribes. Pour moi, cette comparaison reste malheureuse car elle peut nuire à son auteur si on en reste là. L'originalité de "L'affaire Isobel Vine" reste dans le fait que les soupçons pèsent en partie sur d'autres flics, ce qui met en évidence les mécanismes internes de la police. L'auteur met aussi en avant la différence de moyens entre les deux enquêtes, celle menée en 1990 où l'utilisation des traces d'ADN n'en était qu'à ses balbutiements et l'actuelle qui va utiliser toutes les technologies disponibles. J'ai beaucoup aimé aussi les différentes références littéraires, musicales et cinématographiques qui parsèment le récit (cela ne nous rajeunit pas !). Je reconnais que le rythme n'est pas vraiment trépident et que l'histoire est longue à se mettre en place. Finalement, tout s'accélère dans la dernière partie du livre. A la fin de cette lecture, des questions demeurent mais j'aurais du mal à les développer sans trahir le suspense. . Le scénario, à cause de ces éléments que je ne m'explique pas, m'apparait du coup un peu improbable.

"L'affaire Isobel Vine" reste donc pour moi un polar très classique, agréable à lire mais loin d'être une révolution dans le genre. Je lui accorde un 12/20 pour m'avoir fait découvrir le côté sombre de Melbourne et les turpitudes de la police.
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Merci aux éditions Sonatine pour cette découverte. Un policier c'est rare que j'en lis. Littérature australienne pour la première fois. le nouveau Connelly, je me suis dit super ça va changer et j'avais lu Volte Face de Connelly que j'avais adoré.

L'écriture est fluide, ça se lit très bien. Facilement, rapidement, on ne se perd pas dans les personnages ou dans les descriptions. Simple et efficace. L'auteur a pris parti de nous décrire Melbourne, j'ai découvert l'Australie et c'est appréciable. le rythme n'en souffre pas. J'ai moins aimé les rappels incessants de tous les meurtres qu'a eu à résoudre Darian durant sa carrière. On a l'impression que chaque lieu, chaque rue, a eu son lot de malheurs, il en ressort un sentiment que règne l'insécurité à Melbourne.
Les personnages sont nombreux et assez variés, qu'on voit maintenant et il y a 25 ans. Les personnages interrogés, sont plutôt bien pensés, pas tout blanc ou tout noir, avec leur complexité, leur individualité et leurs secrets. Ainsi qu'Isobel. Par contre il y a à peine plus sur les deux enquêteurs. Malgré une narration à la première personne, quelques retour sur le passé, quelques partages sur ses réflexions, ses points de vue et ses pensées, on n'a pas l'impression de les connaitre, ni vraiment de s'y attacher. Bien qu'ils soient sympathiques. J'ai trouvé parfois Maria un peu stéréotypés. Rien de très gênant mais du coup pas un point très positif pour rattraper l'ensemble.
L'histoire est très bien faite. Une enquête vieille de 25 ans pour pouvoir nommer un nouveau commissaire sans bavure sur une jeune femme. Hésitation entre drogue, suicide, accident et meurtre. de quoi nous donner des informations tout au long du récit, de distiller du suspense et de travailler la surprise. Rien d'extraordinaire mais agréable et efficace.
La fin m'a par contre déçue. On voit que l'auteur a voulu vraiment nous surprendre mais la façon de faire n'est pas très réussi je trouve. La résolution est un peu tirée par les cheveux, les derniers évènements rapides et un peu saugrenus. Ca a gâché mon plaisir.

Au final ça reste un policier classique. On ne s'ennuie pas, on ne se perd pas non plus. Pas suffisant pour moi car j'ai une tendance à vite m'ennuyer à force d'avoir vu tant et tant de séries, j'ai besoin d'un très bon policier qui sort un peu de l'ordinaire pour vraiment apprécié.
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Avec ce roman, on est plongé en plein dans un « cold case » australien. En effet, suite au départ à la retraite du commissaire de la Brigade Criminelle, le plus sérieux prétendant au poste est impliqué dans une affaire non élucidée concernant la mort d'une jeune femme au début des années 90. le commissaire va alors charger Darian Richards, un ancien flic déchu à l'âme de justicier et à la poigne de fer, d'enquêter discrètement sur ce dossier. Il va devoir s'assurer de l'intégrité de nombreux policiers et va, dès lors, évoluer sur des sables mouvants. Toutefois, il ne va pas se laisser intimider et avec ses deux coéquipiers de choc (Maria : moitié vénus - moitié flic, fiancée avec un biker style Hell's Angels, et Isoceles : geek de génie auquel aucun système informatique ne résiste) ils vont creuser pour dévoiler au grand jour de sombres histoires (de drogue notamment).
On se laisse bien prendre par l'intrigue et on a envie de découvrir ce qui est arrivé à cette fameuse Isobel Vine.
La chute du roman est inattendue mais trop rapide à mon goût et un peu tirée par les cheveux.
La lecture est assez rapide mais l'auteur se perd souvent dans des détails et explications historiques à la façon d'un guide de voyage sur Melbourne alors que cela n'apporte rien à l'intrigue, et au contraire casse le rythme.
En outre, j'aurais apprécié que les personnages soient plus développés psychologiquement parlant, tout spécialement le personnage de Darian qui est hanté par toutes les scènes de crime qu'il a vu et par les victimes qui viennent lui réclamer justice dans ses cauchemars (ceci dit j'ai cru comprendre qu'il y avait plusieurs opus sur les enquêtes de Darian et Maria, cet aspect y est peut-être abordé plus en profondeur).
En bref : Une enquête avec des rebondissements que j'ai trouvé intéressante même si je ne suis pas certaine de me laisser convaincre par d'autres aventures de Darian et Maria.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Au commencement, un repas dans un Resto français, France soir, disent ils.
Apéro avec un Perrier ou un petit vin rouge de bourgogne ... pourquoi pas.
Coquille saint Jacques aux champignons, filet de boeuf frites et crêpes sucette pour finir, tout va bien ....
Mais après tout ça passer au fromage !
Hérésie pour nous ?
L'histoire ne dit pas avec quoi tout ça était arrosé ....
Dommage j'étais à l'affût pour relever une autre faute de goût !!!
Mais que voulez vous, nous sommes en Australie !

Le cours du livre .... auteur australien certes, la visite de Melbourne est vivante, très vivante. On ne peut arrêter ses yeux sur un paysage sans le relier à une histoire sordide dont l'enquêteur, vrai cow boy dans la pure tradition, a été le témoin ou un des valeureux (!) acteurs.
Efficace, prêt à être tourné au cinéma, le scénario est presque déjà écrit, les scènes d'action s'enchaînent car dans ce genre de livre on ne doit pas s'ennuyer, il doit y avoir de l'action, toujours de l'action.
Les personnages sont esthétiques, ils doivent être beaux, enfin les gentils pour nous faire rêver.
Qu'importe leurs émotions, leurs ressentis, on s'en fout, nous on veut que ça bouge que les inspecteurs soient efficaces on n'a pas de temps à perdre !

Certes, le final bouscule, un petit peu tiré par les cheveux, mais efficace.
Le film s'achève, "the end" apparait en même temps que l'on écoute la voix de Roy Orbison avec "oh, pretty woman"... peut être ?
Et très important pour une vraie fin, les moteurs des Harley s'entendent pétaradant en prenant the Road !

Même si c'est australien, je n'accroche pas vraiment ....l'écriture est trop proche du mythe du polar ou du thriller américain pour que je le goûte .... moi que voulez vous il me faut du sentiment, de la réflexion, il me faut le temps. Et là, je n'ai pas ressenti grand chose,
Précipitation, action .... on court mais vers quoi !
Comme le disait ma grand mère, arrête un peu, il faut prendre le temps, il faudra bien prendre le temps de mourrir !
Merci à cette masse critique qui m'a permise de découvrir cet auteur nouvellement traduit en français.
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Un nouveau chef de la police à nommer à Melbourne , des investigations particulières pour vérifier qu'il est intègre , et au dessus de tout soupçon.
C'est l'ancien chef qui, avant de partir en retraite demande à un de ses plus anciens et brillants éléments (retiré des affaires) d'investiguer. C'est Darian Richards , qui va avec une policière aguerrie et un geek reprendre l'enquête sur un meurtre commis il y a 25 ans;La victime était une toute jeune fille.
Autant dire que ces trois coriaces enquêteurs flirtent avec la ligne jaune tout au long de ce roman passionnant aux multiples rebondissements.
Les coulisses de la police australienne ont parfois des relents de pègre , mais si D.Richards s'en sort, qu'en est -il du quidam qui tombe là-dedans .
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A l'époque, l'enquête a été bâclée. Isobel, jeune lycéenne, est retrouvée morte à son domicile, pendue à la porte de sa chambre par une cravate. Les premières impressions seront les dernières retenues, à savoir qu'un jeu sexuel a certainement mal tourné, ou encore qu'Isobel s'est suicidée, et les conclusions du légiste resteront évasives.

25 ans plus tard, le commissaire Copeland Walsh, proche de la retraite et souhaitant que Nick Racine lui succède, sollicite l'aide du chevronné Darian Richards pour innocenter son poulain dans cette affaire. Au moment du décès d'Isobel, des rumeurs courraient sur l'implication de quatre jeunes policiers, dont le fameux Racine, proches d'un certain Dominic Stone, homme plein aux as et influent, également petit trafiquant de drogue qui aurait corrompu ces policiers débutants afin de s'en servir comme hommes de main.
Isobel quant à elle, a servi de mule à son insu, à la demande de son professeur dont elle était amoureuse, et pour le compte de Stone. Elle s'est fait pincée à l'aéroport, et à partir de ce moment elle s'est retrouvé harcelée par les fédéraux d'un côté, et les hommes de main de Stone de l'autre.
Le soir de son décès, elle a été en contact avec tous les protagonistes, alors qui est l'assassin ? Quel est le mobile du tueur ?

Cette enquête est devenue réellement intéressante uniquement dans le dernier quart du livre, que j'ai dévoré. Avant cela c'était très franchement un récit plutôt plat et sans surprise, une histoire plutôt banale et cousue de fil blanc, presque ennuyeuse.
Je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture et ne la recommande pas spécialement, bien que la révélation de l'assassin fut aussi étonnante que sa chute.
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Question: Pour quelles raisons, un commissaire de police réveille t-il, une affaire quasi-résolue, vieille de vingt-cinq ans ?
Réponses: Pour nuire aux policiers véreux qui ont mené l'enquête ? Pour défier son meilleur élément ? ou pour des motivations bien plus personnelles ...
Roman intéressant, un peu long tout de même ...
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