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EAN : 9782864246237
144 pages
Editions Métailié (06/09/2007)
3.37/5   30 notes
Résumé :

Christophe Leibowitz, notre désastreux avocat, poursuit toujours sa quête désespérée du bonheur. Ainsi, il fêtera bientôt ses vingt ans d'exercice et pourtant ne voit rien d'autre se profiler à l'horizon qu'un enchaînement de mornes causes. Mais voilà qu'un beau jour, par le hasard d'une succession, il se retrouve héritier d'une marque de cognac. Cette boisson qui conserve en France l'image de la bout... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Christophe Leibowitz 3: Ground XO (2007)

3e mésaventure de Christophe Leibovitz, l'avocat kamikase revenu de tout ou presque. Où il est question de cognac haut de gamme, de rap prétendument inspiré, d'un cousin homo et d'une cousine à la plouquitude finalement pas si incurable que ça.

Gros challenge. Mon pote Olivier A. (pas de nom), indéfectible pilier de la librairie X (pas de pub), bien au fait de mes difficultés à lire du polar français, me l'a mis dans les mains avec un cri du coeur : Celui là, il faut que tu le tentes. C'est nerveux, bien écrit, et la nana sait de quoi elle parle, acheva-t-il les yeux brillants. Fichtre.

Bon, Olivier, tout ça est bien vrai. Maître Cayre a une très bonne plume, la plupart des dialogues sonnent juste (très important ça), même si la tchatche des rappeurs me semble parfois un peu fabriquée (mais c'est peut-être moi qui suis largué). Les personnages sont suffisamment fantaisistes pour qu'on n'ait pas trop à se soucier de vraisemblance psychologique, c'est encore un bon point. On reste quand même dans la tradition du "polar social français de gauche", ponctué de quelques réflexions anti-répressives pleines de commisération pour les pauvres gamins de la zone à qui on n'a jamais donné la moindre chance, etc. C'est vrai, c'est pas nouveau, et cet énième petit rabâchage à la limite de l'édulcoration n'apporte pas grand chose à l'ouvrage. Mais il nous reste, entre deux textes de rap affligeants analysés comme du Rimbaud (mon allergie n'est pas en voie de guérison), trempant dans un cynisme feint mais ravageur, une farce percutante bien torchée (la caricature de théâtre contemporain adulé des bobos parisiens est vraiment poilante...), une récréation débridée aux vibrations anar dont la chute amère donne un coup froid aussi surprenant que bienvenu.
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Bonjour, j'aurais peut-être dû commencer par lire le premier livre des aventures de maître Leibowitz alors je vais vite remédier et acheter les premiers car ça me plaît beaucoup.

J'ai passé mon après-midi à rire en lisant ce roman, l'auteure qui a beaucoup d'humour m'a emporté dans son délire et j'ai vraiment adoré.

Un avocat sans scrupules qui défend les trafiquants de drogue et autres pourritures.

Il traîne un peu ses savates jusqu'au jour où il reçoit une invitation pour l'enterrement de sa tante en Charente-Maritime.

Quel bonheur pour lui, il a hérité d'une partie du patrimoine et des caves de Cognac, pour lui qui adore la picole, c'est le pied.

Comme il a une imagination très fertile, il va mettre en place un stratagème afin de vendre son produit à tous les gangsters du pays car aux Etats-Unis ça fonctionne pas mal. Il se fond dans la masse et entre dans l'univers des rappeurs trafiquants même qu'il arrive à parler comme eux, Yo.

Il a vraiment tout pour plaire cet homme, il est vraiment pervers, menteur, arnaqueur et n'a aucune empathie, mais il reste un avocat avec beaucoup de talent. Est-ce que son projet va réussir, vous le saurez en lisant ce roman vraiment très amusant.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Une découverte que ce petit livre. Hannelore Cayre a une écriture proche de Frédéric Dard. L'avocat pénaliste Chrsitophe Leibowitz fête ses vingt années de barreau déprimé, gangrené par la névrose, alcoolique et en proie à des cauchemars récurrents exclusivement liés à son usure professionnelle, il ne pense qu'à raccrocher. C'est alors que le décès d'un vieille tante va changer sa morne exiistence, enfin le pense-t'il... Roman hilarant, Ground XO doit toute sa force, sa saveur, son intensité au talent de Hannelore Cayre. Euphorisant comme un grand cru... de cognac.
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Troisième opus des aventures de Christophe Leibowitz, avocat pénaliste, poussant toujours plus loin les frontières entre déontologie, morale et nécessités existentielles, tout en ayant sa propre morale. Cette fois Leibowitz hérite d'une marque de cognac. le cognac est la boisson « in » des rappeurs aux États-Unis, où elle figure en gros plan dans les clips des vedettes du hip-hop, entre les billets de banque à foison et les expositions de bagouzes et chaînes rutilantes qui pendent aux cous de singers bodybuildés. Voilà l'occasion pour l'avocat en semi déprime professionnelle d'utiliser ses connaissances dans le milieu pour promouvoir son breuvage auprès d'un public averti.
Cet épisode est plus déjanté que les précédents. Il donne lieu à quelques (bonnes) parodies de rap, mais manque quand même de fond (de tonneau) pour vraiment décoller.
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J'ai adoré !
Ecrit d'une main de maître, ce livre est un régal tant au niveau de l'histoire que de la narration.
L'auteur est avocate et c'est un privilège que de côtoyer les petits dealers par l'intermédiaire d'un avocat alcoolique et désabusé, qui va se servir de ses relations (en prison) pour monter un projet personnel et changer de vie.
Superbe.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Grisé d’ambitions aussi imprécises que puériles, je rêvais, jeune avocat, de devenir un type qui marquerait son temps...
Vingt années plus tard, je me retrouvais là, assis dans ma cuisine, la tête entre les mains à faire des compromis avec moi-même pour savoir combien de centilitres de calva viendraient à bout du souvenir pénible de la nuit que je venais de passer.
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C'est à cette époque également que je me suis mis à fréquenter Joséphine Bulot. Cette fille pourtant aux antipodes de mon type de femmes, à savoir la belle génisse de droite un peu crétine, m'avait salement accroché.
Joséphine était une des premières avocates qui s'était domiciliées à mon cabinet.
D'un physique intéressant, de ce type de beauté d'arrière saison, seconde chance que la vie offre parfois aux femmes, elle avait des grands yeux bleus excessivement globuleux et une immense bouche.
Elle avait tout lu, avait un avis sir tout et ne jouissait que de ce qui était très chiant.
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J'avais fait pas mal de choses mahonnêtes dans mon métier : j'avais fait évader un type, déménagé des tableaux de maître avant une perquisition, j'avais fraudé le fisc, présenté des truands les uns aux autres, mais toutes ces infractions, je les avais toujours commises plus ou moins contraint et forcé. Alors que là, c'était délibérément que je m'apprêtais à enfreindre la loi, dans le domaine des stups qui plus est, un domaine ultra-pourvoyeur d'emmerdes.
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