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Résumé :
Mon Révérend Père

Je vous félicite de ce travail, précieux pour tout séminariste et tout prêtre qui voudra prendre contact avec les sources et les interprètes de la Tradition, et je vous en remercie comme d'un signalé service. Je voudrais que vos ouvrages, spécialement le Précis à cause de son caractère général et de sa documentation, fussent entre les mains du jeune clergé. Je vous remercie, mon Révérend Père, des joies utiles que cette lecture m'a d... >Voir plus
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
La haute formation intellectuelle que nous avions en vue, pour le chrétien, pour le prêtre, nous faisait désirer un ouvrage où leur seraient présentés les maîtres par qui, le plus souvent, arrive aux générations nouvelles la pensée des Pères. (...)
C'est la même doctrine, au fond, que tous exposent, mais la variété des points de vue ne permet pas toujours de s'en rendre bien compte ; pour retrouver, à travers les divergences de surface, les ressemblances de fond, il suffit le plus souvent de bien connaître leur doctrine sur quelques points capitaux, et les autres sont éclairés par eux. C'est à saint Augustin, dont le génie domine tous les siècles de l'antiquité chrétienne, que nous avons emprunté ces principes destinés à mettre de l'unité dans nos jugements en ces matières délicates, et plus encore à montrer comment toutes les oeuvres spirituelles des Pères se rejoignent dans une unité supérieure. Nous sommes allés plus loin et nous avons essayé d'éclairer, à l'occasion, par leur mystique, leur oeuvre théologique elle-même. De ce fait, pour beaucoup d'entre eux, celle-ci ne peut être pleinement comprise si on l'isole de la première. Nous avons développé ce point de vue en traitant des alexandrins et surtout de saint Augustin. Vouloir comprendre ces auteurs en n'étudiant en eux que le philosophe ou le théologien, c'est, croyons-nous, s'exposer à de graves lacunes, sinon à des erreurs. le tempérament mystique de saint Augustin donne à ses thèses, même philosophiques et théologiques, une allure dont il faut tenir compte, et son cas n'est pas unique, loin de là.
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V. -Les textes des Pères. Les collections anciennes

Les textes des Pères peuvent se trouver dans les éditions spéciales soit d'un seul ouvrage soit des oeuvres complètes de chaque auteur. Elles furent commencées dès le XVIe siècle; mais c'est au XVIIe siècle et au XVIIIe que les critiques s'attachèrent à retrouver, avec le plus de soin, parmi les variantes des manuscrits, les leçons les plus sûres et donnèrent des éditions qui peuvent passer pour des modèles. Il faut signaler parmi ceux qui s'illustrèrent dans ce travail d'érudition aussi utile qu'il est pénible et obscur, les Bénédictins de Saint Maur des Fossés. Ils trouvèrent des émules dans des religieux de tout Ordre.
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IV. - Importance de l'étude des Pères.

La connaissance des Pères est utile, pour le prêtre surtout, à de multiples points de vue, qu'il nous suffira de signaler.

I. La formation théologique est incomplète sans ces éléments d'histoire des dogmes et de théologie positive que l'on trouve dans le cours de Patrologie. Même les théologiens les plus spéculatifs ont consacré à l'étude des Pères une grande partie de leur activité intellectuelle. Toute l'oeuvre de saint Thomas est émaillée de citations patristiques, qui supposent une étude très approfondie de l'ancienne littérature chrétienne. D'ailleurs, la théologie n'est que la mise en oeuvre rationnelle des données révélées contenues dans l'Ecriture; elle dépend de l'exégèse et c'est même sous forme de commentaire scripturaires qu'elle se développera durant des siècles, notamment à l'époque patristique. ainsi la connaissance des oeuvres exégétiques des Pères, indispensable au vrai théologien, a aussi pour effet d'aider à la formation de l'exégète.

2. L'étude des Pères s'impose plus particulièrement au prêtre appelé à exercer son ministère d'ordre apologétique dans des régions habitées par les protestants ou les orthodoxes. Les anciens auteurs ont conservé leur prestige auprès des hérétiques et des schismatiques et leur autorité peut faire admettre des vérités qui ne seront pas comprises ou reçues, présentées sous une autre forme. La vie de Newman et de Soloviof est suggestive à cet égard : c'est par cette voie qu'ils se sont convertis tous deux et qu'ils ont exercé une grande part de leur action intellectuelle, l'un en Angleterre, l'autre en Russie.
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La Patrologie est cette branche de la science sacrée qui étudie la vie, les écrits et les doctrines des auteurs orthodoxes de l'Antiquité chrétienne.
Nous entendons par Antiquité chrétienne les huit premiers siècles de l'Eglise. Les historiens sont loin d'être d'accord sur cette désignation. Nous avons résolument pris parti et rattaché sous ce titre, à la Ire Epoque de l'histoire de l'Eglise, non seulement les siècles des persécutions, mais encore celui de Constantin et de Théodose et même ce que l'on est convenu d'appeler le Haut Moyen Age, jusqu'à Charlemagne. Le Moyen Age proprement dit ne commence, à vrai dire, pensons-nous, qu'avec la dislocation de l'empire carolingien, le développement de la féodalité et la formation progressive des grandes nationalités rivales de l'Occident, sous l'égide spirituelle de la Papauté, et au point de vue religieux, par la séparation d'avec Rome de cette Eglise byzantine qui a pris, avec l'appui de l'empereur, de tels développement, qu'elle groupe sous son autorité presque tout l'Orient, et s'impose notamment au monde slave dont la conversion a été retardée jusqu'à cette époque. Les Temps modernes, qui constituent la IIIe Epoque, verront consommer cette malheureuse scission de la chrétienté, complétée par une autre plus grave, celle du Protestantisme.

Introduction.
I. -Notion générale de la patrologie
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Parmi les nombreux auteurs qui ont écrit sur la littérature patristique, à la Renaissance et dans les siècles suivants, nous signalerons seulement :

1. Bellarmin (1621), dont le De scriptoribus ecclesiasticis liber unus (1613) a eu plus de vingt éditions, malgrè ses lacunes ;

2. Dom Le Nourry (1724), auteur de l'Apparatus ad Bibliothecam Maximam...Lugduni editam (2 vol. 1703-1713).

3. Dom Ceillier (1761), auteur de l'Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques (23 vol. 1729-1763). Cette histoire, malgrè les tendances jansénistes que l'on a trouvées en son auteur, est bien supérieure comme esprit, à celle qu'avait donnée

4. Ellies Dupin (1719), sous le titre Nouvelle Bibliothèque des auteurs ecclésiastiques, en 47 volumes (1686-1714). qui fut mise à l'Index en 1757, à cause de l'esprit violemment gallican de l'auteur et de ses hardiesses téméraires.

5. J. S. Assémani (1768) contribua particulièrement à faire connaître l'ancienne littérature syriaque par sa Bibliothèque orientalis (4 vol, 1719-1728, Rome) : il étudie les auteurs, analyse les oeuvres, donne même de longues citations : il cite tout le Catalogue des anciens écrivains syriaques composé par l'évêque de Nisibe Ebedjesu en 1298.
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