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Critique de Christophe_bj


Blanche de Rigny, une jeune femme handicapée, se lance dans une enquête sur ses origines, en particulier sur son arrière-grand-père Auguste, qui, en 1870, bien que rejeton d'une riche famille bourgeoise magouillant avec son ami Thiers pour décrocher de juteux contrats publics, est devenu communard. Dans le même temps, et en opposition totale avec ses idées, Auguste accepte que son père Casimir lui achète un remplaçant pour que ce dernier parte à sa place à la guerre contre la Prusse. Blanche croit voir de nombreuses similitudes entre l'époque à laquelle son ancêtre a vécu et l'actuelle. le récit alterne entre les deux époques, avec l'histoire de Blanche de nos jours et celle d'Auguste à la fin du Second Empire. ● le récit est assez prenant malgré une double intrigue et des liens de parenté complexes qui ne rendent pas toujours la lecture très aisée. Heureusement que l'auteure a griffonné à main levée un arbre généalogique au tiers du livre, mais il est dommage que le lecteur doive sans cesse s'y référer pour suivre l'histoire. Les invraisemblances abondent, notamment à la fin. En fait, le livre est assez mal fichu, et semble un peu bâclé : l'auteure aurait sans doute pu atténuer ces invraisemblances. ● Il y a un côté patchwork dans lequel on sent que l'auteure veut faire entrer toutes les batailles du moment : l'écologie, la souffrance animale, les gilets jaunes, l'anticapitalisme, etc. Les romans à thèse sont quand même souvent de mauvais romans, surtout lorsqu'il y a plusieurs thèses en même temps ! On a cependant un très bon passage lorsque Blanche, sa fille Juliette et son amie Hildegarde visitent une exposition d'art contemporain au Grand Palais : très bien observé et très drôle ! L'histoire du "gasoil de qualité africaine" et le désastre écologique qui s'ensuit est aussi très bien raconté et effrayant. ● La comparaison entre les deux époques, qui est le coeur même du roman, engendre de nombreux anachronismes et est à mon avis forcée, très simpliste et caricaturale.
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