Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L'ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui même est absent (est-ce si sûr d'ailleurs...?).
Ce deuxième tome est un voyage dans le passé de la famille Holmes. La rencontre des parents de Sherlock, Siger Holmes et Violet Sherrinford, donne lieu à une mise en scène habile, doublée d'une belle course poursuite en charrette à cheval. Joli chapitre, aux dessins s'intégrant pleinement dans un contexte d'Angleterre rurale. Puis vient le retour au présent : Watson veut interroger Siger Holmes, mais celui-ci n'est plus grand-chose.
Ce chapitre met en valeur les qualités de déduction toutes holmesiennes de Simeon Wiggins, ce jeune apprenti que Sherlock s'était choisi avant de disparaître.
Les auteurs mènent le lecteur de récits en récits. Ils épaississent les mystères entourant la disparition de Sherlock Holmes et celles de Moriarty. Pris indépendamment, chaque chapitre est une petite histoire qui se tient. Mais la vision d'ensemble à ce stade de la série reste nébuleuse.
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