Dans l'ensemble, j'ai bien aimé le déroulement de ce récit qui nous délivre le secret de l'un des monuments les plus mondialement connu à savoir la Statue de la Liberté. On l'oublie souvent mais c'est un cadeau de la France aux Etats-Unis d'Amérique.
On se souvient que c'est également la France qui les a aidé à gagner leur guerre d'indépendance contre les Anglais. J'avoue avoir du mal à cerner de nos jours les liens si proches de ce pays avec l'Angleterre. Mais bon, nos alliés sont venus nous défendre deux fois contre l'envahisseur dans le passé. La reconnaissance est bien là.
C'est à l'entrée de la ville alsacienne de Colmar que ml'on trouve une réplique moins grande certes de la Statue de la liberté car c'est de là que vient le sculpteur Auguste Bartholdi et sa famille. On aura grandement l'occasion de voir sa mère gérer ses relations intimes alors qu'il a dans la quarantaine. On va découvrir également d'autres femmes mais une seule aura le visage de Miss Liberty.
A noter une erreur de datation presque impardonnable à ce niveau d'édition. On sait que ce monument a été initié en 1865 et livré en 1886 à New-York. le gros du récit qui nous est conté dans cet album se situe en 1875. Or, vers la fin, on fait un bond de soi-disant 15 ans plus tard alors que la Statue est toujours dans la rue de Chazelles à Paris. Cherchez l'erreur !
Mise à part cela, c'est une lecture assez simple avec peu de dialogue. Bartholdi nous apparaît comme un homme qui doute beaucoup de son talent et qui est trop souvent dans les jupes de sa mère mais qui parvient enfin à se libérer. Oui, c'est également cela la liberté éclairant le monde.
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Un dessin assez sympathique, léger et aérien, pour raconter la construction et le financement de la statue de la Liberté, et surtout décrire les affres de Auguste Bartholdi, recherchant vainement un modèle lui inspirant le visage de la tête de la statue. En cherchant sa muse, Bartholdi rencontre nombre de contemporains célèbres (Hugo, Gambetta, les Impressionnistes...) et l'histoire nous rappelle qu'originaire de Colmar, il se désolait de l'annexion de l'Alsace Lorraine par la Prusse.
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Un tome 11 de la série L'Homme de l'année, qui, sans être la grande bande dessinée de l'année, arrive à être une très bonne lecture que l'amateur ne regrettera pas.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Oui, Monsieur Laboulaye, fasse que l’Europe des guerres laisse un jour la place à l’Europe des peuples.
Oui, monsieur Laboulaye, fasse que l'Europe des guerres laisse un jour la place à l'Europe des peuples.
- voilà, Félicie, je te présente ma Statue de la Liberté. Nous souhaitons l’offrir aux américains pour le centenaire de la déclaration d’indépendance...
- une Statue de la Liberté pour un pays qui massacre ses autochtones ?
- c’est quand même une démocratie. Et même la première au monde !
- une femme pour un pays qui ne leur donne pas le droit de vote ?
- peut-être que notre Miss les fera évoluer dans ce sens ?
- on dirait que la vente tourne au fiasco, monsieur Monet.
Pire encore que l’exposition de l’année dernière chez Nadar, non ?
- oui, on voulait se refaire la cerise.
Mais je crois que nous n’aurons même pas... des queues de cerise !
La Liberté, c'est une statue qui bouge.
Rosa Bonheur, peintre et amie des animaux