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Citations sur Mascarade (75)

Tout ce que la prohibition avait réussi à faire, c’était de rapprocher des millions d’entreprises et de citoyens ordinaires du monde criminel
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S’il existait un lieu que l’on puisse décrire comme le cœur de la ville, c’était bien celui-là : l’endroit où toutes les informations générées par Chicago étaient ordonnées, où on leur donnait du sens et où on les condensait en quarante pages de trois mille mots chacune toutes les vingt-quatre heures. L’ampleur d’un tel effort et la rapidité fulgurante de cet exploit finissaient par briser la plupart des gens qui y participaient. Journalistes et chefs de rubrique, reporters, correcteurs, coursiers et typographes n’y survivaient, au long de journées de quatorze heures, que grâce à un régime intraitable à base d’alcool, de cigarettes et de cynisme, assorti de vies conjugales inexistantes.
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Que faisait-on des débris de rêves ? Est-ce qu’on les ramassait pour les recoller et en faire quelque chose d’autre ou bien est-ce qu’on laissait les éclats joncher le sol pour s’écorcher les pieds dessus jusqu’au sang ?
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Chicago reposait sur la ségrégation, sur ses limites et ses frictions, et le jazz était une oasis qui permettait d'y échapper. C'était comme un baume apaisant sur une ville blessée, une pommade pour dissoudre les frontières.
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Je vois la ville qui change, les gens qi changent. Chicago change tout le temps, tu sais. sauf pour un truc.
- C'est à dire ?
- C'est une ville où il faut toujours s'attendre à se faire entuber.
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Le public de la soirée était composé des gens habituels: le peuple du blues, qui travaillait six jours sur sept pour un salaire de misère, écrasé par le fardeau de la pauvreté et de la haine raciale, et qui se laissait aller pendant quelques heures de liberté dont il disposait entre la fin du boulot le samedi après-midi et l 'église le dimanche matin.
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Cette époque-là lui manquait. Même s’il savait bien que cette nostalgie était ridicule, que cela n’avait aucun sens d’avoir le mal du pays alors qu’on ne pouvait pas y retourner.
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Cet enfer. Si on ferme les yeux, on reste terrorisé. Mais si on scrute cette horreur franchement, on en tire une sorte de courage, le courage de ne pas avoir détourné le regard. Le seul danger, c’est d’en ressortir déformé… Parce que le fait de regarder ça en face, peut-être que ça casse quelque chose en vous. Ou que ça vous laisse un grand vide, à l’intérieur.
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Chicago reposait sur la ségrégation, sur ses limites et ses frictions, et le jazz était une oasis qui permettait d’y échapper. C’était comme un baume apaisant sur une ville blessée, une pommade pour dissoudre les frontières. Il était naturel que le jazz puisse être considéré comme une menace pour ces institutions qui profitaient des divisions compartimentant la ville.
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Le monde moderne écrasait les êtres et les réduisait à la solitude avec une ampleur et une violence sans cesse plus implacables
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