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3,51

sur 370 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Casse-pipe est une oeuvre mineure de LF Céline.
Le démarrage est excellent et l'écrivain y retranscrit à merveille la ratière dans laquelle sa garnison croupit le temps de son absurde mobilisation.
Puis, l'auteur déverse des pages et des pages d'onomatopées et borborygmes, avec un sacré talent d'ailleurs. Et nous vivons pleinement l'absurdité et la vulgarité qu'il souhaite nous faire partager. (Le capitaine Haddock a forcément lu Céline !)
Mais cette littérature de l'extrême m'a paru hermétique et rébarbative plus que fluide et talentueuse, dans la seconde partie de l'ouvrage.

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Je reconnais avoir un peu de mal avec le langage particulier et l'écriture de Céline… Celles et ceux d'entre vous qui me connaissent ou qui me suivent un peu savent que j'ai mis plus de six mois à lire Voyage au bout de la nuit
Quand, en fouillant dans le rayon BD de la bibliothèque où j'ai mes habitudes, j'ai eu l'occasion de feuilleter ce roman graphique de Tardi qui illustre Casse-pipe suivi du carnet du cuirassier Destouches, j'ai immédiatement trouvé que ses dessins monochromes correspondaient tout à fait à l'univers et au style de cet auteur ; naturellement, j'ai emprunté l'album pour me faire une meilleure idée de cette collaboration posthume.

Louis-Ferdinand Destouches était engagé volontaire dès 1912 dans un régiment de cavalerie ; il a été gravement blessé sur une action héroïque en 1915. Quand il parle de la guerre, c'est en parfaite connaissance de ses réalités. Casse-pipe est un roman inachevé, autobiographique, qui raconte son arrivée au régiment par une nuit froide et pluvieuse, dans une belle pagaille organisée au cours de laquelle les gradés ont oublié les mots de passe, les chevaux s'échappent des écuries, et les soldats subissent brimades et humiliations en cascade. Un extrait des Entretiens familiers nous apprend que Céline voulait raconter l'histoire d'un échelon régimentaire d'une centaine d'homme qui, au cours de la première année de la guerre, perd ses liaisons et se retrouve livré à lui-même sous les ordres d'un adjudant ; les soldats, privés de tout et désorientés, ne tardent pas à commettre des exactions couvertes par l'adjudant ; s'apercevant enfin de sa responsabilité, ce dernier, pour éviter le déshonneur, entraîne ses hommes vers l'endroit le plus dangereux des combats…

La quatrième de couverture de l'album de Tardi évoque une rencontre entre le tragique et le comique et c'est vrai que l'ensemble est assez pitoyable. Dans Casse-Pipe, personnellement, encore une fois, je bute sur la langue particulière de Céline où l'oralité et l'argot débordent ; je suis noyée sous les insultes d'un langage militaire braillé par des sous-officiers incapables et veules qui masquent leur lâcheté et leur inexpérience derrière des ordres et des contrordres. Pour moi, c'est une logorrhée exclamative qui dessert le propos car Céline dépeint avec réalisme une armée peu soudée où l'indifférence et le chacun pour soi régissent les rapports entre les soldats et les gradés et même entre les soldats entre eux.
J'avoue avoir sauté des paragraphes dans la première partie de l'album, reprenant parfois brièvement ma lecture quand les superbes illustrations de Tardi m'y ramenaient pour préciser un détail du dessin, les causes d'une expression ou d'une attitude.
À la fin de l'album, Henri Godard, grand spécialiste de l'oeuvre de Céline, reconnaît que le texte de Casse-Pipe est « trop tissé à chaque ligne » de mots argotiques du vocabulaire de l'armée et de la cavalerie et que cela risque fort de saturer les lecteurs ; il propose donc quelques pages explicatives bienvenues.

Le chapitre intitulé « Mon ami Bardamu » se déroule à la fois pendant l'offensive et avant la guerre dans les souvenirs du narrateur qui raconte son entrainement et sa vie de garnison ; encore une fois « la gradaille » est à l'honneur et « la bleusaille » en prend pour son grade, pour paraphraser le style… Mais l'écriture de Céline est un peu différente, plus narrative, tandis que les desseins de Tardi occupent moins d'espace. Des fragments de la suite du récit apportent quelques détails supplémentaires sur la vie quotidienne dans les casernes, les temps d'engagement, la parade du 14 juillet, les escortes officielles, les promotions de grades…
L'ensemble est assez décousu ; le lecteur a une vague idée du chantier du livre en cours et de l'oeuvre en devenir. J'y trouve un intérêt documentaire, mais sans plus.

J'ai préféré le Carnet du Cuirassier Destouches, suites de notes plus personnelles de Louis Ferdinand Céline. Les cuirassiers faisaient donc partie de la cavalerie lourde et l'auteur avoue « une peur innée du cheval » et nous livre son désespoir ; il a dix-sept ans à peine et regrette ses « fanfaronnades » juvéniles. Il y a une réelle sincérité dans ces courts extraits illustrés seulement par un seul dessin représentant sans doute la reprise des élèves brigadiers.
En 1939, Céline a raconté son baptême du feu de 1914. Il était alors maréchal des logis au 2ème de Cuirassier… Dans ce dernier récit, il nous met au coeur de la charge au grand galop et nous livre ses réflexions dans un langage plus recherché parfois, ce qui ne gâte rien, bien au contraire.

Cette lecture a été plus que laborieuse ; je l'ai poursuivie dans un but d'étude et de documentation. Je suis toujours très sensible à l'art et la manière de dessiner les chevaux, car ce n'est pas chose facile. Si je dois retenir quelque chose de cet album, ce sera les chevaux représentés par Tardi, leurs yeux exorbités, leurs regards hallucinés, leurs naseaux dilatés, leur frayeur… « C'est le bourrin qui fait du cavalier le héros. […] Un gars démonté, ça ne compte plus ! »

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Casse-pipe est un roman inachevé et en partie autobiographique de Céline. Il raconte l'histoire d'un engagé volontaire qui intègre un régiment de cuirassiers durant une nuit. Il y est assez mal accueilli, l'officier appréciant peu d'être dérangé en pleine nuit, puis fini par dormir au milieu des soldats, dans une puanteur sans nom. Arrivent ensuite les corvées, le bleu qui doit abreuver les ivrognes du régime, un gradé qui perd ses soldats, ... le tout raconté dans le style de Céline, avec sa ponctuation particulière, et dans l'argot militaire de l'époque, qui est assez compliqué à assimiler.

On voit toujours les régiments comme des entités soudées qui obéissent au doigt et à l'oeil aux ordres des plus hauts gradés. Vu de l'intérieur, on dirait plutôt une bande de pauvres diables complètement perdus qui essaient de donner un sens à ce qu'il se passe autour d'eux.
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Sauf erreur de ma part Casse-pipe devait être le chaînon manquant entre Mort à Crédit et le Voyage au Bout de la Nuit. Mort à crédit racontait l'enfance et l'adolescence de Ferdinand et l'on se souvient qu'à la fin son oncle, seul personnage bienveillant du roman, le poussait à s'engager dans l'armée.

C'est chose faite dans Casse-Pipe, mais un Casse-Pipe amputé - guerre, dérives collaborationnistes de Céline, facilité et mort obligent - qui n'est pas à la hauteur, loin s'en faut, des deux chefs d'oeuvre précédemment cités.On y retrouve toute la puissance évocatrice de l'auteur et ses personnages , pas un pour racheter l'autre, pas un compatissant, que des raclures et des lâches.

Ferdinand arrive donc à la caserne pour y être incorporé. Il intègre un groupe qui part pour une relève. Problème : on a oublié le mot de passe, et on hésite entre la soufflante du Maréchal des Logis Rancotte ("Maréchaogi", comme ils l'appellent) et les coups de feu de la sentinelle qui ne manqueront pas de claquer.

Si vous êtes un peu familiarisé avec l'auteur, vous aurez tout de même plaisir à retrouver Ferdinand toujours aussi hagard - ou lucide ? - au milieu de ses semblables, les humains trop humains. le tout est plaisant. Mais voila, 100 petites pages, chez Céline, c'est une bande-annonce. le Casse-pipe pensé, attendu, le légitime, n'a pas eu lieu, n'aura pas lieu. Jamais !

Au-delà des cent premières pages, on trouve un petit chapitre ajouté et les carnets du cuirassier Destouches, (vrai nom de Céline), dont l'intérêt m'échappe.

Au final une oeuvre avortée (une partie aurait été perdue lors de la fuite à Sigmaringen), un peu délaissée, moins travaillée, moins bouleversante. Car c'est tout le paradoxe de Céline d'être un salaud et d'avoir su écrire les plus belles pages de la littérature française sur l'absurdité de la guerre (Le Voyage au Bout de la Nuit), et des lignes d'une grande émotion sur la mort d'une vieille femme (Mort à Crédit).

Si vous ne connaissez pas Céline et si vous avez envie de le découvrir, laissez ce livre de côté pour l'instant et jetez vous sur le Voyage.

Si Céline vous fait peur, allez dans une librairie ou une bibliothèque et lisez la première page de Mort à Crédit, seulement la première page.
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Petite envie de découvrir Céline, mais sans avoir le temps d'avaler un de ses deux romans majeurs...J'ai choisi au hasard Casse-pipe, court récit de la vie dans les tranchée durant la guerre.
Premier constat : Céline n'use guère de métaphores pour décrire l'horreur de la guerre ; c'est cru, c'est sale, c'est puant. Les dialogues sont parsemés d'injures, les colonnels et autres chefs de guerre démontrent leurs prouesses argotiques tandis que les simples soldats s'enfoncent dans la masse. le roman est rythmé par les sermons des différents protagonistes, mais retombe vite dans la léthargie de la guerre. La dernière page tournée, on s'éveille, on frémit.
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L'histoire d'un bleu qui intègre une escadron de cavalerie et qui va en baver durant son intégration !

Récit probablement partiellement autobiographique..

Voyage au bout de la nuit a été un livre qui m'a beaucoup marqué, et j'étais curieux de redécouvrir Céline dans un autre ouvrage...

Le constat est que la mayonnaise a beaucoup moins bien pris.
Certes, il s'agit incontestablement d'un témoignage intéressant sur la vie de régiment, et un bel exemple du patois militaire de l'époque ! On a parfois l'impression que le roman est une suite ininterrompue de jurons ...
J'ai parfois souri, mais ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour mener la lecture à son terme...

Bref, à lire si vous êtes fan de Céline, ou si vous êtes particulièrement intéressés par la vie de garnison du début de siècle dernier.

sinon, le livre vous paraîtra peut-être quelque peu ennuyeux.
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L'histoire d'un bleu qui demande à s'engager et se retrouve dans la cavalerie et qui va en baver durant son intégration ! car ses chefs sont peut-être des cavaliers à cheval mais usent et abusent de mots et termes cavaliers aussi
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Lu à la suite de Guerre, Casse-Pipe, contrairement au précédent a été publié du vivant de Céline au début des années 1930. . Ce n'est donc pas un "1er jet" , un brouillon, c'est un texte qui paraît travaillé -peut-être trop - dans un registre que j'ai trouvé étrange et finalement désagréable, celui des jurons et insultes militaires.. Mais une fois la lecture faite, quand je repense à ce qu'il se passe lors de cette nuit "lamentable", je me dis que c'est assez bien vu, un avant-goût dégueulasse de ce que sera la guerre de 14-18..
Casse-Pipe a son origine dans l'expérience du tout jeune Louis-Ferdinand Destouches qui s'était engagé dans la cavalerie en 1912 à l'âge de 16 ans. le "bleu" dans le texte c'est lui. le texte vient de là mais Céline y ajoute, comme dans ses autres textes de guerre, ses ressentis personnels et, sans que cela se voit trop, un message quant à ce qu'il pense de tout cela ( les idées de Céline viennent sans doute d'abord des expériences traumatisantes qui l'ont bien secoué à l'armée puis dans le début de la guerre 14-18).
L'action est difficile à saisir car le langage y est en partie incompréhensible pour un lecteur d'aujourd'hui ne connaissant pas l'argot militaire du début du XXe s (on doit être quelques-uns). On comprend néanmoins que des soldats, épuisés physiquement et mentalement, doivent en relever d'autres, la nuit, sous une pluie battante et un froid mordant et que leur chef (Maréchal-des-Logis) éructe à peu près autant que l'instructeur de Full Métal Jacket (Kubrick) car "le mot" (de passe) a été perdu, les mettant potentiellement en danger, en ce temps pourtant encore, de paix. Les mots, Céline, lui, les trouvent, les puisent dans un sac bien étrange, les invente aussi, les triture déjà et tord les phrases en un langage parlé bien différent de celui auquel on peut s'attendre.
A cause de cette langue quasi incompréhensible et de cette violence (et ce mépris) verbale, j'ai trouvé les premiers 3/4 pénibles à lire - sorte de riche catalogue d'insultes argotiques - redondants, mais vers la fin (l'acclimatation peut-être..) a été plus facile et je dois dire que cette originalité du langage donne quand même une certaine force évocatrice au récit de cette nuit rendue quasiment apocalyptique - proche du Guernica de Picasso - avec ces déchainements des éléments, l'énervement panique des chevaux et les vociférations de quelques-uns à l'endroit de quelques soldats épuisés, trempés de pluie et de pisse chevaline, tentant de se faire oubliés dans un renfoncement plein de crottin fumant.. (pour donner une toute petite idée de l'ambiance..) le long d'une écurie gardée par un personnage haut en couleurs chargé de les nettoyer, défi insurmontable car il n'est pas Hercule inondant les écuries d'Augias pour les nettoyer..
S'ajoute à Casse-Pipe un "chapitre" explicitant un peu les circonstances réelles à l'origine du texte, puis des bribes d'un bref journal intime où le jeune Louis-Ferdinand apparaît assez fragile, sensible, souffrant de son engagement dans cette micro société violente (les Cuirassiers militaires), supportant d'autant plus mal ce que certains dans le système militaire infligent aux nouveaux arrivés qu'il se dit lucidement lui-même orgueilleux.
Dans la parfaite description qui s'y trouve, de la démonstration de saut faite par un cavalier officier, j'ai songé au portrait d'un autre officier de cavalerie que Claude Simon a fait, à l'occasion de la guerre suivant celle de 14, dans la Route des Flandres.
En conclusion, à mon avis, Casse-Pipe peut être à lire, mais après le Voyage au bout de la Nuit et quelques autres (Guerre aussi, malgré son caractère de manuscrit), pour les amateurs de Céline, car le degré difficilement compréhensible du sens des mots y est poussé à un niveau assez élevé..
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Lu à la suite de Guerre, Casse-Pipe, contrairement au précédent a été publié du vivant de Céline au début des années 1930. . Ce n'est donc pas un "1er jet" , un brouillon, c'est un texte qui paraît travaillé -peut-être trop - dans un registre que j'ai trouvé étrange et finalement désagréable, celui des jurons et insultes militaires.. Mais une fois la lecture faite, quand je repense à ce qu'il se passe lors de cette nuit "lamentable", je me dis que c'est assez bien vu, un avant-goût dégueulasse de ce que sera la guerre de 14-18..
Casse-Pipe a son origine dans l'expérience du tout jeune Louis-Ferdinand Destouches qui s'était engagé dans la cavalerie en 1912 à l'âge de 16 ans. le "bleu" dans le texte c'est lui. le texte vient de là mais Céline y ajoute, comme dans ses autres textes de guerre, ses ressentis personnels et, sans que cela se voit trop, un message quant à ce qu'il pense de tout cela ( les idées de Céline viennent sans doute d'abord des expériences traumatisantes qui l'ont bien secoué à l'armée puis dans le début de la guerre 14-18).
L'action est difficile à saisir car le langage y est en partie incompréhensible pour un lecteur d'aujourd'hui ne connaissant pas l'argot militaire du début du XXe s (on doit être quelques-uns). On comprend néanmoins que des soldats, épuisés physiquement et mentalement, doivent en relever d'autres, la nuit, sous une pluie battante et un froid mordant et que leur chef (Maréchal-des-Logis) éructe à peu près autant que l'instructeur de Full Métal Jacket (Kubrick) car "le mot" (de passe) a été perdu, les mettant potentiellement en danger, en ce temps pourtant encore, de paix. Les mots, Céline, lui, les trouvent, les puisent dans un sac bien étrange, les invente aussi, les triture déjà et tord les phrases en un langage parlé bien différent de celui auquel on peut s'attendre.
A cause de cette langue quasi incompréhensible et de cette violence (et ce mépris) verbale, j'ai trouvé les premiers 3/4 pénibles à lire - sorte de riche catalogue d'insultes argotiques - redondants, mais vers la fin (l'acclimatation peut-être..) a été plus facile et je dois dire que cette originalité du langage donne quand même une certaine force évocatrice au récit de cette nuit rendue quasiment apocalyptique - proche du Guernica de Picasso - avec ces déchainements des éléments, l'énervement panique des chevaux et les vociférations de quelques-uns à l'endroit de quelques soldats épuisés, trempés de pluie et de pisse chevaline, tentant de se faire oubliés dans un renfoncement plein de crottin fumant.. (pour donner une toute petite idée de l'ambiance..) le long d'une écurie gardée par un personnage haut en couleurs chargé de les nettoyer, défi insurmontable car il n'est pas Hercule inondant les écuries d'Augias pour les nettoyer..
S'ajoute à Casse-Pipe un "chapitre" explicitant un peu les circonstances réelles à l'origine du texte, puis des bribes d'un bref journal intime où le jeune Louis-Ferdinand apparaît assez fragile, sensible, souffrant de son engagement dans cette micro société violente (les Cuirassiers militaires), supportant d'autant plus mal ce que certains dans le système militaire infligent aux nouveaux arrivés qu'il se dit lucidement lui-même orgueilleux.
Dans la parfaite description qui s'y trouve, de la démonstration de saut faite par un cavalier officier, j'ai songé au portrait d'un autre officier de cavalerie que Claude Simon a fait, à l'occasion de la guerre suivant celle de 14, dans la Route des Flandres.
En conclusion, à mon avis, Casse-Pipe peut être à lire, mais après le Voyage au bout de la Nuit et quelques autres (Guerre aussi, malgré son caractère de manuscrit), pour les amateurs de Céline, car le degré difficilement compréhensible du sens des mots y est poussé à un niveau assez élevé..
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Que de bruit... le «maréchaogi», le Rancotte, il m'a donné mal à la tête à force de brailler, de vitupérer sans cesse! La verve célinienne est bien au rendez-vous, pas de doute, mais l'intrigue est assez pauvre. On comprend le principe de cette première expérience militaire de Bardamu rapidement, et je trouve le reste trop répétitif pour être enthousiasmant.
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