AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Luniver


Ferdinand est mutilé pendant la première guerre mondiale, à 80%, et donc réformé. À l'hôpital, un de ses camarades de chambre a juste le temps de lui donner l'adresse de son oncle Cascade à Londres, avant d'être fusillé pour mutilation volontaire.

Ferdinand se rend donc à Londres en compagnie de Boro, un chimiste peu fréquentable fasciné par les explosifs, chez Cascade. Celui-ci, proxénète important, se retrouve avec toutes ses filles sur les bras, ses souteneurs partant un à un pour la guerre. C'est le début d'une longue errance pour notre héros, qui va rencontrer des personnages plus fantasques les uns que les autres : un usurier obsédé par la musique, un Français fasciné par les rites hindous, un général qui se lance dans la construction de masques à gaz, … Pour ne rien arranger, Ferdinand tombe même follement amoureux de la nièce de ce dernier, âgée de seulement treize ans.

Ce récit est assez étrange : Ferdinand est paranoïaque, il craint tout le long du récit des rencontres avec la police, avec ses anciens amis qu'il a laissé en plan, … il est pris de délire, d'abord par la drogue et l'alcool, mais plus le roman avance, plus il est difficile de déterminer où s'arrête la réalité et où commence les hallucinations. À tel point qu'aux deux tiers du roman, j'ai dû faire quelques recherches, persuadé d'avoir manqué quelques moments clés de l'intrigue...

Si l'histoire m'a glissé entre les doigts, le style est par contre un vrai régal : sombre, haché, brutal.
Commenter  J’apprécie          150



Ont apprécié cette critique (10)voir plus




{* *}