Dans ce roman, on va suivre Alex, un jeune homme qui veut préparer son mémoire de philosophie ; mais qui va en fait se retrouver dans une villa de bord de mer, La Méridienne, propriété de Stéphane Varlamov, à « enquêter » sur la disparition de son mentor et ami, Arnaud Flairoux, père d'un de ses amis.
Fait étrange, dans cette villa se retrouve réunis divers protagonistes, tous amis et tous invités de Varlamov, qui profitent d'un été agréable en bord de mer, dans une petite ville qui semble tout à fait charmante. Il ne semble pas bien à plaindre, tous ayant de très bonnes situations et pouvant certainement se permettre des choses que le plus commun d'entre nous ne pourrait qu'imaginer.
Mais quand Arnaud Flairoux disparaît, personne ne semble bien s'en soucier. On peut dire que ce dernier est coutumier de ces absences, plus ou moins longues, et peut-être cela ne suscite pas trop d'inquiétude. Mais quand même… rien que cela m'a fait me sentir un peu, je ne dirai pas mal à l'aise, mais un peu dubitative quant à la réalité de la chose.
Quelqu'un disparaîtrait « dans la vraie vie », j'ose espérer que ses amis et proches mettraient un peu plus d'entrain à vouloir le retrouver ! Ce n'est pas qu'il ne manque pas aux gens, mais la façon d'aborder la chose qui m'a un peu gênée.
J'ai eu du mal à me situer dans cette histoire, tout me semble un peu « hors » : hors du temps, hors du réel, hors de notre époque, hors de nos préoccupations ‘normales'.
J'ai quand même bien aimé me plonger dans cet univers, mais j'avais l'impression d'être en léthargie, et cela n'était guère arrangé par l'écriture, certes très belle, mais parfois aux entournures un peu trop élaborées pour une histoire que j'aurais aimé plus simple. le rythme est aussi très lent, et cela m'a aussi un peu déroutée, et j'ai eu envie plusieurs fois de délaisser ce roman, mais j'avais quand même envie de connaître le fin mot de l'histoire.
Ah ça la fin… comment dire, je l'ai trouvée bien banale en fait pour cette histoire qui partait dans des envolées un peu plus poétiques, et par rapport au rythme bien lent de toutes les pages précédentes, le dénouement m'a paru un bien rapide et fade.
Je remercie toutefois Babelio par son opération Masse critique et les éditions Névrosée de m'avoir fait découvrir
Jacques CELS et son roman.