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Critique de delitterys


Arrivé à Venise, une nuit sans lune, Innocenzo, dit Inno, espère trouver, dans les vapeurs perpétuelles des fêtes sérénissimes, l'Unique, l'amante jusque là invisible qui saura répondre, symphonie, à ses chimères. Il se heurtera, dans sa quête, à la figure-némésis de l'astronome Ricorni, et croisera les silhouettes superbes de la courtisane Fulvia, au nom jaune fauve terni par sa profession, et Auria, l'oiseau-lyre à la voix d'or pur. Qui sera, de cet Amour(eux), la Psyché ? Dans cette ville, « sphinx d'eau » où les rêves respirent, qui saura faire revivre le(s) mythe(s) ?

Pierre Cendors tisse ici un roman en trois actes, dans un décor théâtral – Venise au nom tressé d'imaginaires (le labyrinthe, le masque, la fête perpétuelle, l'eau miroitante, la beauté hors-temps à valeur de mythe), Venise et ses palazzos détrempés de brume, aux cours dentelées de coulisses secrètes- propre à accueillir les tromperies sophistiquées animant les personnages. Les jeux d'identité et de filiation s'entrecroisent, les mensonges, les jalousies et les révélations finales éclatent comme autant de coups de théâtre servis par des acteurs inconscients de leur rôle archétypal (l'amoureux et son valet fidèle– Guido au nom si symbolique-, le vieux barbon, la courtisane et l'orpheline).

Tout ne semble ici que double, reflet, masque, jeux de miroirs...

La suite par ici : http://www.delitteris.com/au-fil-des-pages/adieu-a-ce-qui-vient/
Lien : http://www.delitteris.com/au..
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